Étienne Becker

Director of photography

Search results

Articles (7)

Jean-Pierre Beauviala (1937-2019)
La ville criminogène, le son concomitant et... un chat sur l’épaule

Jean-Pierre Beauviala

L’histoire d’Aaton fut d’abord et toujours celle d’un homme, Jean-Pierre Beauviala, au parcours singulier et unique dans l’histoire du cinéma et de ses techniques. Certes son nom vient s’ajouter à une liste de pionniers et industriels français, d’Etienne-Jules Marey et Louis Lumière à André Coutant et Pierre Angénieux, mais il incarne plus que les autres un certain génie français, cartésien et intuitif, considérant que trouver les bonnes réponses exige de se poser d’abord les bonnes questions afin de fournir les outils adaptés aux besoins de chacun.

Retour des états généraux du documentaire à Lussas : Pierre Lhomme et la caméra prototype KTM
Par Jimmy Glasberg, AFC

Autres festivals

Le village de Lussas reste égal à lui-même malgré la crise de la production de documentaires. Bistrots remplis, casting hétéroclite, diversifié mais passionné. Les séminaires, ateliers, projections et discussions sont toujours aussi fréquentés et animés. 
Bravo pour cette belle réussite qui doit continuer à être soutenue par le gouvernement.

"Le Joli mai", de Chris Marker et Pierre Lhomme, projeté à Cannes Classics

Cannes Film Festival 2013

Le Joli mai de Chris Marker et Pierre Lhomme (1963), photographié par Pierre Lhomme, AFC, sera projeté à Cannes Classics dans une version d’une nouvelle durée de 2h25. Lorsque le projet de restaurer Le Joli mai a été lancé, Chris Marker était là. Disparu le 29 juillet 2012, la projection à Cannes de ce film devenu très rare sera l’hommage au cinéaste par le Festival de Cannes et par ses amis, dont Pierre Lhomme, co-réalisateur du film et qui en a supervisé la restauration.

Hommage à Chris Marker
Par Pierre Lhomme, AFC

Chris Marker

Un homme exceptionnel vient de nous quitter, Chris Marker. Il est mort le jour de ses 91 ans à sa table de travail. Ma rencontre avec lui, en 1962, et notre collaboration depuis ont été déterminantes dans mon parcours d’homme et de cinéaste. Chacune de nos rencontres me confortait. Je l’estimais profondément.
Pierre Lhomme

Antoine Bonfanti
par Chris Marker

Antoine Bonfanti

On ne résume pas en quelques phrases la complicité de toute une vie. Du moins, le fait d’adresser ces phrases à la Cinémathèque de Corse me permet-il en quelque sorte de boucler une boucle : le tout premier projet dont nous avons parlé, nous deux, quand Antoine était encore assistant aux studios de Boulogne et qu’il était évident, sans que nous ayons eu besoin de l’énoncer, que nous étions faits pour travailler ensemble, était un film sur la Corse. Projet jamais accompli, qui peut modestement figurer à côté d’autres fantômes de films, le (…)

Articles (30)

"Enfin le cinéma ! Arts, images et spectacles en France (1833-1907)"
Exposition au musée d’Orsay

Exhibitions and Museums

Organisée par le musée d’Orsay et le musée de l’Orangerie, au côté du Los Angeles County Museum of Art, l’exposition "Enfin le cinéma ! Arts, images et spectacles en France 1833-1907", présentée du 28 septembre 2021 au 16 janvier 2022, est l’occasion de rappeler, grâce à la réunion de quelque 400 œuvres, que le cinéma est la suite naturelle du cinématographe des frères Lumière, dont les "photographies animées" sont le fruit d’une succession de dispositifs visuels et d’attractions, et que les premiers films sont les héritiers de multiples pratiques, artistiques ou scientifiques, érudites ou populaires.

Bertrand Tavernier’s Last Voyage

Bertrand Tavernier

With Bertrand Tavernier’s death on 25 March 2021 at the age of 79, the 7th Art lost the last member of its French branch of so-called “classic” filmmakers. A man with an unquenchable curiosity and an encyclopedic knowledge, he had made himself at home within cinema, where he enjoyed both making his films and living the different stages of his life. The camera operators, with whom he enjoyed sharing books and rare, forgotten finds from screens of all sorts – as well as with his other coworkers, friends or acquaintances – were, according to this director, his allies.

What Bertrand Tavernier loved was the cinema!
By Alain Choquart, cinematographer and director

Bertrand Tavernier

Forty years ago, nearly to the day, shooting on Coup de torchon began. I was Pierre-William Glenn’s assistant cameraman. We’d just finished Alain Corneau’s Le Choix des armes, and, before that, Yves Boisset’s Allons z’enfants, on which I’d debuted as a second assistant. Three films without a single day of rest between the end of the shoot and the start of camera tests, and there I was, promoted to the operator for Tavernier’s film. I didn’t imagine the human, cinephile and professional adventure I was embarking upon.

Ce que Bertrand Tavernier aimait, c’est le cinéma !
Par Alain Choquart, directeur de la photographie et réalisateur

Bertrand Tavernier

Après avoir travaillé avec Bruno de Keyser, sur La Vie et rien d’autre , et Pierre-William Glenn, AFC, sur Coup de torchon et Mississippi Blues, films réalisés par Bertrand Tavernier, Alain Choquart a dirigé la photographie de huit de ses films : La Guerre sans nom, L.627, L’Appât, Capitaine Conan, Ça commence aujourd’hui, Laissez-passer, Histoires de vies brisées - Les "double peine" de Lyon et Holy Lola. Il témoigne ici de la longue aventure, « humaine, cinéphile et professionnelle », qu’il lui a été donnée de vivre auprès de lui.

Le grand voyage de Bertrand Tavernier

Bertrand Tavernier

Avec la disparition de Bertrand Tavernier, survenue jeudi 25 mars 2021 à l’âge de 79 ans, la famille du 7e art perd le dernier membre de sa branche française de cinéastes appelés "classiques". Homme à la curiosité inassouvie et à la culture encyclopédique, il avait fait du cinéma son chez soi, aimant s’y retrouver tant à l’occasion des tournages de ses films qu’au fil de sa vie. Les opérateurs, avec qui il affectionnait de partager lectures et perles rares, oubliées des écrans de toute nature – comme avec ses autres collaborateurs, amis ou connaissances –, étaient selon lui, metteur en scène, ses alliés.

L’éditorial de janvier 2021
Par Gilles Porte, président de l’AFC

The Letter’s editorials

Alors que les marins en tête de "la course à la voile autour du monde, en solitaire" viennent de passer le Cap Horn, voilà que nous entrons dans une nouvelle décennie avec des vagues dont les spécialistes ne cessent d’analyser les creux tout en étant incapables de nous dire aujourd’hui si le prochain printemps ressemblera au précédent. Dans La Nuit américaine, François Truffaut comparait les films « à des trains qui avancent dans la nuit » mais notre métier de "directeur(trice) de la photographie" ne s’apparente-t-il pas plus souvent à celui du marin qui s’engage dans des traversées avec son lot de surprises ?

Les films chrono­photographiques d’Étienne-Jules Marey à voir en ligne

Cinémathèque française

Depuis plusieurs mois, la Cinémathèque française diffuse, sur sa plate-forme Henri, quelques pépites méconnues du patrimoine cinématographique. C’est ainsi que l’on peut redécouvrir, depuis le 16 décembre et avec une certaine émotion due à la vision de toutes premières images animées, premiers pas – au propre comme au figuré –, annonçant le cinématographe en devenir, les films chronophotographiques d’Étienne-Jules Marey.

L’éditorial de décembre
Par Gilles Porte, président de l’AFC

The Letter’s editorials

1983. J’habite dans la Loire, à Feurs, une petite ville de 7 000 habitants, entre Saint-Etienne et Roanne... Il y a deux cinémas... Deux écrans... L’un s’appelle "Le Ciné Théâtre" et l’autre "Le Familia"... Un jour, je dérobe une grande affiche collée sur un des murs du "Familia", je me rends compte que c’est tout une partie d’un mur que j’embarque avec moi ! Non seulement une dizaines d’autres affiches de films s’étaient agglutinées derrière mais en plus, le mur sur lesquelles elles avaient été collées s’effritait. Le film s’appelait La Ballade de Narayama...

"Le Fantôme de Robinson Crusoé", spectacle de lanterne magique

Cinémathèque française

Le Fantôme de Robinson Crusoé est la captation d’un spectacle de lanterne magique écrit et conçu par Laurent Mannoni - directeur scientifique du patrimoine de la Cinémathèque française et membre consultant de l’AFC -, inspiré par l’œuvre de Daniel Defoe et les Mémoires d’Étienne-Gaspard Robertson. Avec Nathan Willcocks (narrateur), Liénor Mancip (harpe), Zak Mahmoud (bruitage), Laure Parchomenko et Laurent Mannoni (lanternistes). Ce spectacle, donné en 2015 au Théâtre impérial de Compiègne, est maintenant en ligne sur "Henri", la plateforme de films rares de la Cinémathèque.

Articles (7)

Jean-Pierre Beauviala (1937-2019)
La ville criminogène, le son concomitant et... un chat sur l’épaule

Jean-Pierre Beauviala

L’histoire d’Aaton fut d’abord et toujours celle d’un homme, Jean-Pierre Beauviala, au parcours singulier et unique dans l’histoire du cinéma et de ses techniques. Certes son nom vient s’ajouter à une liste de pionniers et industriels français, d’Etienne-Jules Marey et Louis Lumière à André Coutant et Pierre Angénieux, mais il incarne plus que les autres un certain génie français, cartésien et intuitif, considérant que trouver les bonnes réponses exige de se poser d’abord les bonnes questions afin de fournir les outils adaptés aux besoins de chacun.

Retour des états généraux du documentaire à Lussas : Pierre Lhomme et la caméra prototype KTM
Par Jimmy Glasberg, AFC

Autres festivals

Le village de Lussas reste égal à lui-même malgré la crise de la production de documentaires. Bistrots remplis, casting hétéroclite, diversifié mais passionné. Les séminaires, ateliers, projections et discussions sont toujours aussi fréquentés et animés. 
Bravo pour cette belle réussite qui doit continuer à être soutenue par le gouvernement.

"Le Joli mai", de Chris Marker et Pierre Lhomme, projeté à Cannes Classics

Cannes Film Festival 2013

Le Joli mai de Chris Marker et Pierre Lhomme (1963), photographié par Pierre Lhomme, AFC, sera projeté à Cannes Classics dans une version d’une nouvelle durée de 2h25. Lorsque le projet de restaurer Le Joli mai a été lancé, Chris Marker était là. Disparu le 29 juillet 2012, la projection à Cannes de ce film devenu très rare sera l’hommage au cinéaste par le Festival de Cannes et par ses amis, dont Pierre Lhomme, co-réalisateur du film et qui en a supervisé la restauration.

Hommage à Chris Marker
Par Pierre Lhomme, AFC

Chris Marker

Un homme exceptionnel vient de nous quitter, Chris Marker. Il est mort le jour de ses 91 ans à sa table de travail. Ma rencontre avec lui, en 1962, et notre collaboration depuis ont été déterminantes dans mon parcours d’homme et de cinéaste. Chacune de nos rencontres me confortait. Je l’estimais profondément.
Pierre Lhomme

Antoine Bonfanti
par Chris Marker

Antoine Bonfanti

On ne résume pas en quelques phrases la complicité de toute une vie. Du moins, le fait d’adresser ces phrases à la Cinémathèque de Corse me permet-il en quelque sorte de boucler une boucle : le tout premier projet dont nous avons parlé, nous deux, quand Antoine était encore assistant aux studios de Boulogne et qu’il était évident, sans que nous ayons eu besoin de l’énoncer, que nous étions faits pour travailler ensemble, était un film sur la Corse. Projet jamais accompli, qui peut modestement figurer à côté d’autres fantômes de films, le (…)

movies (32)

Élisa

by Jean Becker