François Ede
Direction de la photographie
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Articles (30)
Tom Harari parle de son travail à l’image sur "Le Temps d’aimer", de Katell Quillévéré
Par François Reumont, pour l’AFC
Les entretiens au Festival de Cannes
Dans Le Temps d’aimer, Katell Quillévéré choisit comme protagoniste une femme tondue à la Libération, vivant seule avec son fils conçu avec un officier de la Wehrmacht. Sa rencontre avec un homme fragile et torturé va propulser l’intrigue vers un mélodrame queer dans la France conservatrice des années 1950 et 70. Tom Harari en signe les images. (FR)
Simon Beaufils revient sur les choix d’image et de mise en scène pour "Anatomie d’une chute", de Justine Triet
"Soleil, neige et cour d’assise", par François Reumont
Les entretiens au Festival de Cannes
Le nouveau film de Justine Triet (Sybil, Victoria) est une sorte de mille-feuille auquel on retirerait couche après couche les différentes épaisseurs. Partant d’un drame familial au sein d’un couple franco-allemand et de leur fils unique malvoyant, le film développe alors une galerie de personnages dans le contexte d’une procédure pénale très médiatisée. Simon Beaufils signe les images de cette sorte de huis clos mental, dont les 2h30 se partagent entre un chalet de haute montagne et un tribunal. Anatomie d’une chute a obtenu la 76e Palme d’Or. (FR)
Manu Dacosse, SBC, remembers the filming of "Vincent Must Die", by Stephan Castang
The deadly glare, By François Reumont
Les entretiens au Festival de Cannes
Selected out of competition at this years Cannes Critics’ Week, Stephan Castang’s first film is a fantastic story in which the protagonist suddenly finds himself confronted with inexplicable violence. To bring this fable to life, which oscillates between a paranoid film and an epidemic film, Manu Dacosse, BSC, teamed up with this highly experienced theater actor. It is Karim Leklou who lends his features to Vincent, bringing both the fragility and the strength that characterize the character with talent. (FR)
Entretien avec Barry Ackroyd, BSC, "Hommage Pierre Angénieux" 2023
"Laisse-moi zoom zoom jazz", par François Reumont pour l’AFC
Les entretiens au Festival de Cannes
Le lauréat de l’Hommage Pierre Angénieux 2023 est un cinéaste qui aime le mouvement. Ayant fait ses armes dans le documentaire, sa passion pour l’image l’amène à croiser le chemin du grand réalisateur britannique Ken Loach qui lui propose de signer les images de Riff Raff, en 1991. C’est avec ce dernier qu’il va faire équipe sur plusieurs films majeurs (Raining Stones, Ladybird, My Name is Joe...) jusqu’à remporter la Palme d’or en sa compagnie avec Le vent se lève, en 2006. Changeant de direction par la suite, il collabore avec Paul Grenngrass (United 93, Captain Philips) et la cinéaste Kathryn Bigelow, dont il signe notamment Démineurs et Detroit. Barry Ackroyd, BSC, revient avec nous sur sa carrière exceptionnelle et nous parle de sa manière de faire du cinéma. (FR)
Discussion with Barry Ackroyd, BSC, 2023 "Pierre Angénieux Tribute"
"Zoom zoom jazz", by François Reumont, for the AFC
Les entretiens au Festival de Cannes
The winner of the 2023 Pierre Angénieux Tribute is a filmmaker who loves movement. He honed his skills shooting documentary films,when his passion for cinematography led him to cross paths with British director Ken Loach who offered him the opportunity to shoot Riff Raff, in 1991. He teamed up with Loach on several major films (Raining Stones, Ladybird, My Name is Joe, amongst others) until their The Wind That Shakes the Barley won the Palme d’Or at Cannes in 2006.
He then altered dircetion and worked with Paul Greengrass (United 93, Captain Philips) and filmmaker Kathryn Bigelow, whose films The Hurt Locker and Detroit he shot. Barry Ackroyd, BSC, reminisces with us about his exceptional career and discusses how he creates cinema. (FR)
He then altered dircetion and worked with Paul Greengrass (United 93, Captain Philips) and filmmaker Kathryn Bigelow, whose films The Hurt Locker and Detroit he shot. Barry Ackroyd, BSC, reminisces with us about his exceptional career and discusses how he creates cinema. (FR)
Inès Tabarin, AFC, revient sur le tournage de "Àma Gloria", de Marie Amachoukeli
Cléo de Paris à Tarrafal, par François Reumont
Les entretiens au Festival de Cannes
Àma Gloria, qui fait l’ouverture de la Semaine de la Critique cette année est le premier film de Marie Amachoukeli en solo (après sa co-réalisation avec Claire Burger et Samuel Theis de Party Girl, Caméra d’Or en 2013). Ce film sur l’amour maternel, qui se déroule entre Paris et le Cap Vert, parle du destin d’une toute jeune fille de 6 ans et de sa nounou, Gloria, séparées par les aléas de la vie. Inès Tabarin, AFC, met en image ce film tendre et touchant où la mise en scène repose beaucoup sur les visages des comédiennes. Des interludes en animation viennent par moment donner un ton onirique au film. (FR)
Ann Sirot and Raphaël Balboni, directors, Jorge Piquer Rodriguez, director of photography, talk about their work together on "The (Ex)perience of Love"
First Jump Cut - first nipple !, by François Reumont pour l’AFC
Les entretiens au Festival de Cannes
Comedies with a fantastical or eccentric statement are rare in European cinema. But The (Ex)perience of Love (Syndrome des amours passées), an exciting couples analysis by Ann Sirot and Raphaël Balboni, is one exception. The humour, tenderness and audacity of this Belgian film will do wonders during the Semaine de la Critique. Jorge Piquer Rodriguez, the director of photography, and the two directors, talk to us about rhythm, direction, and a giant inner tube. (FR)
Ann Sirot et Raphaël Balboni, réalisateurs, Jorge Piquer Rodriguez, directeur de la photo, parlent de leur travail en commun sur "Le Syndrome des amours passées"
"Premier téton - Premier jump cut", par François Reumont pour l’AFC
Les entretiens au Festival de Cannes
Rares sont les comédies à postulat fantastique ou loufoques dans le cinéma européen. C’est le cas du Syndrome des amours passées, une trépidante étude de couple signée Ann Sirot et Raphaël Balboni. Beaucoup d’humour, de tendresse et d’audace dans ce film belge qui va faire parler de lui à la Semaine de la Critique. Jorge Piquer Rodriguez, le directeur de la photographie, et les deux réalisateurs viennent nous parler de rythme, de mise en scène et de chambre à air géante. (FR)
Manu Dacosse, SBC, se souvient du tournage de “Vincent doit mourir”, de Stephan Castang
Le regard qui tue, par François Reumont
Les entretiens au Festival de Cannes
Sélectionné hors compétition à la Semaine de la critique, le premier film de Stephan Castang est une histoire fantastique où le protagoniste se trouve subitement confronté à une violence inexplicable. Pour mettre en image cette fable qui oscille entre film paranoïaque et film d’épidémie, Manu Dacosse, BSC est venu faire équipe avec ce comédien de théâtre déjà très expérimenté. C’est Karim Leklou qui prête ses traits à Vincent, apportant avec talent à la fois la fragilité et la force qui caractérise le personnage. (FR)
Articles (11)
La couleur en question, quatre vidéos de la journée "Histoires de la couleur à l’écran" en ligne
Cinémathèque française
Début mars 2021, la Cinémathèque française mettait en ligne sur son site Internet les vidéos de quatre conférences programmées lors de la journée de rencontres internationales "Histoires de la couleur à l’écran", qui s’est tenue dans le cadre du festival Toute la mémoire du monde, en mars 2020. Pour résumer brièvement leur titre, il était question de "Vers la couleur", "La couleur en noir et blanc", "Les aventures de la pellicule Ferraniacolor" et "Des images tournées avec le procédé Keller-Dorian".
"Le Toit de la baleine", de Raoul Ruiz, photographié par Henri Alekan
François Ede se souvient...
Histoire de la cinématographie
Dans le cadre de sa plateforme Internet "Henri", la Cinémathèque française propose de redécouvrir ce film de Raoul Ruiz, tourné en Hollande, en 1982. Le Toit de la baleine est une fable ethnographique censée se situer dans d’improbables paysages de Patagonie. Nous avons demandé à François Ede, qui participa au tournage ainsi qu’à la restauration du film en 2016, de se replonger dans ses souvenirs afin de revenir, en particulier, sur le travail d’Henri Alekan, toujours audacieux et inventif.
"À la recherche de la couleur perdue", la conférence est en ligne
Vidéos des conférences du Conservatoire des techniques
La Cinémathèque française a mis en ligne sur son site Internet la vidéo de la conférence "À la recherche de la couleur perdue : le procédé Keller-Dorian-Berthon sur film lenticulaire", tenue le 3 mai 2019 dans le cadre du Conservatoire des techniques cinématographiques et animée par François Ede.
Jean-Pierre Beauviala (1937-2019)
La ville criminogène, le son concomitant et... un chat sur l’épaule
Jean-Pierre Beauviala
L’histoire d’Aaton fut d’abord et toujours celle d’un homme, Jean-Pierre Beauviala, au parcours singulier et unique dans l’histoire du cinéma et de ses techniques. Certes son nom vient s’ajouter à une liste de pionniers et industriels français, d’Etienne-Jules Marey et Louis Lumière à André Coutant et Pierre Angénieux, mais il incarne plus que les autres un certain génie français, cartésien et intuitif, considérant que trouver les bonnes réponses exige de se poser d’abord les bonnes questions afin de fournir les outils adaptés aux besoins de chacun.
Les archives Aaton à la Cinémathèque française
Par Laurent Mannoni, membre consultant de l’AFC
Jean-Pierre Beauviala
« Je suis le Ciné-Œil. Je suis un bâtisseur. Je me libère de l’immobilité humaine. Mon chemin mène à la création d’une perception inédite du monde. C’est pourquoi je déchiffre d’une manière nouvelle un monde qui vous est inconnu… »
(Dziga Vertov, juin 1923).
(Dziga Vertov, juin 1923).
Journée "Pour une histoire des laboratoires cinématographiques"
Conférences, tables rondes, colloques, séminaires, Leçons de cinéma
L’équipe de l’unité de recherche Arts : Pratiques et Poétiques de l’UFR ALC* - université Rennes 2 - organise, vendredi 5 octobre 2018, une journée d’études intitulée "Nuits rouges : pour une histoire des laboratoires cinématographiques". En présence de François Ede, Jean-Pierre Neyrac et Vanessa Nicolazic, il y sera question de fusions et acquisitions, de Super 16, de tireuses, des débuts de l’étalonnage, de métol-hydroquinone, de pyrogallol et autres mystérieuses formules...
"Derrière le miroir, trucages, jeux d’optique et effets d’étrangeté dans les films de Raoul Ruiz", conférence en ligne sur le site de la Cinémathèque française
Vidéos des conférences du Conservatoire des techniques
"Derrière le miroir, trucages, jeux d’optique et effets d’étrangeté dans les films de Raoul Ruiz", l’avant-dernière conférence de la saison 2015-2016 du Conservatoire des techniques cinématographiques, est désormais en ligne – en vidéo – sur le site Internet de la Cinémathèque française.
Derrière le miroir, trucages, jeux d’optiques et effets d’étrangeté dans les films de Raoul Ruiz
Conférence de François Ede et Elodie Boin-Zanchi, dans le cadre de la rétrospective Raoul Ruiz
Conservatoire des techniques cinématographiques
Les expérimentations techniques sont au cœur de nombreux films de Raoul Ruiz car il aimait faire des jeux d’images comme on fait des jeux de mots. Nombre de ses films ont été tournés avec des budgets souvent dérisoires, parfois avec des chutes de pellicule, une caméra prêtée et le concours bénévole d’amis acteurs et techniciens.
Films génétiquement modifiés
Lettre ouverte de François Ede, réalisateur et chef opérateur
Billets d’humeur
Les films tournés en Scope et en 1,85 seront désormais recadrés en 14/9 (1:1,55) sur les chaînes du service public.
Jusqu’à présent les chaînes publiques diffusaient les films au format Scope avec des caches noirs en bas et en haut de l’image pour conserver la largeur du cadre (" letterbox "), ce n’était évidemment pas la panacée, mais au moins le format d’origine des films était respecté.
Le 21 août, France 3 diffusait Paris brûle-t-il ? de René Clément. Ce film tourné en CinémaScope a été mutilé par recadrage dans un format qui n’a jamais existé au cinéma : le 14/9 ou 1:1,55 !
Jusqu’à présent les chaînes publiques diffusaient les films au format Scope avec des caches noirs en bas et en haut de l’image pour conserver la largeur du cadre (" letterbox "), ce n’était évidemment pas la panacée, mais au moins le format d’origine des films était respecté.
Le 21 août, France 3 diffusait Paris brûle-t-il ? de René Clément. Ce film tourné en CinémaScope a été mutilé par recadrage dans un format qui n’a jamais existé au cinéma : le 14/9 ou 1:1,55 !