IDIFF 2006 vu par...

Matthieu Poirot-Delpech et Manuel Téran

Le dialogue et les échanges de vues entre les concepteurs de ces caméras et ceux qui en seront les principaux utilisateurs (et " prescripteurs ") nous paraissent primordiaux. Pour nous comme pour eux.

Il faut que cette collaboration existe pour que nous, les directeurs de la photographie, puissions faire part de nos besoins et de nos méthodes afin d’orienter certains des choix techniques qui feront les spécificités de ces caméras.

Il faut aussi que cette collaboration existe pour que les ingénieurs et les prestataires nous fassent comprendre leurs contraintes, leurs problèmes et leurs solutions.
L’Idiff est l’un des lieux où cet échange est possible. Il permet, sur trois jours, d’avoir le temps nécessaire pour approfondir ce dialogue.

Chaque opérateur devait essayer une caméra. Pour nous deux, ce fut la Genesis de Panavision. Trois thèmes imposés : extérieur-jour, basse lumière et fond vert. Nous espérons que ces essais, qui seront tous projetés à Paris au mois d’avril, permettront à chacun de se faire une idée sur les qualités des divers choix technologiques qui ont conduit à l’élaboration de ces caméras.

Certains des exposants de l’Idiff font également partie des membres associés de l’AFC et nous espérons qu’une prochaine fois, il sera possible de faire coïncider la projection des essais réalisés à Cannes avec le Micro Salon.

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ainsi que le point de vue de Marc Galerne (K5600)