Les Apparences

J’avais rencontré Marc Fitoussi lors de notre collaboration sur la saison 3 de Dix pour cent. Nous nous étions extrêmement bien entendus. Marc est drôle, plein de fantaisie, de subtilité et il a un profond amour des acteurs et du cinéma en général. Il m’a proposé de faire l’image des Apparences et j’ai été absolument ravi de faire ce film avec lui. Notre collaboration a été tout simplement harmonieuse.

Les Apparences débute comme une comédie sociale faisant un peu penser à Chabrol, puis évolue vers une tonalité plus grave, voire carrément inquiétante.
Nous voulions faire, avec Marc, un film élégant mais aussi un thriller tendu. Toute une partie du film se passe dans un milieu extrêmement bourgeois et chic de privilégiés qu’est le petit monde des expatriés qui ont réussi et qui vivent en Autriche. Puis le film, comme la photo, bascule dans un univers plus sombre, plus inquiétant, un monde de menaces permanentes où tout est fragile et l’avenir des plus incertain. Le film s’assombrit et les couleurs, au fur à mesure de l’évolution de l’histoire, deviennent moins primaires mais plus présentes. Parallèlement, j’ai souhaité que le contraste du film s’accentue pendant le développement de l’intrigue.
Karin Viard interprète avec un talent incroyable le rôle du film et nous transporte dans sa descente aux enfers. Benjamin Biolay semble être la personne idéale pour jouer ce chef d’orchestre renommé, au succès détaché et suffisant, mais aussi lucide sur la réalité de son couple. Quel bonheur de travailler avec des comédiens incarnant aussi justement leurs personnages…
Nous avons tourné ce film au printemps-été 2019. Il devait sortir en avril mais pour les raisons que nous connaissons tous, la sortie a été reportée en septembre.
Karin Viard et Benjamin Biolay en sont les acteurs principaux accompagnés de Laetitia Dosch , Pascale Arbillot Lucas Englander.

© Photo Jérôme Prébois

Nous voulions faire avec Marc un film élégant mais aussi un thriller tendu. Toute une partie du film se passe dans un milieu extrêmement bourgeois et chic de privilégiés qu’est le petit monde des expatriés qui ont réussi et qui vivent en Autriche. Puis le film comme la photo basculent dans un univers plus sombre, plus inquiétant, un monde de menaces permanentes où tout est fragile et l’avenir des plus incertains. Le film s’assombrit et les couleurs au fur et à mesure de l’évolution de l’histoire deviennent moins primaires mais plus présentes. Parallèlement, j’ai souhaité que le contraste du film s’accentue pendant le développement de l’intrigue.

© Photo Jérôme Prébois

Karin Viard interprète avec un talent incroyable le rôle du film et nous transporte dans sa descente aux enfers. Benjamin Biolay semble être la personne idéale pour jouer ce chef d’orchestre renommé, au succès détaché et suffisant, mais aussi lucide sur la réalité de son couple. Quel bonheur de travailler avec des comédiens incarnant aussi justement leurs personnages…

Nous avons tourné ce film au printemps-été 2019. Il devait sortir en avril mais, pour les raisons que nous connaissons tous, la sortie a été reporté en septembre.

© Photo Jérôme Prébois

Karin Viard et Benjamin Biolay en sont les acteurs principaux accompagnés de Laetitia Dosch , Pascale Arbillot Lucas Englander.

Le tournage s’est essentiellement déroulé à Vienne et Bruxelles. Mon équipe technique était principalement belge, avec Fanny Chausson au point, Didier Versolatto en chef électro et Réginald Desy en chef machino.

Le film sera présenté au Festival d’Angoulême le premier septembre.

Bande-annonce officielle


https://youtu.be/q8i_JYpqJPI

Portfolio

Équipe

Première assistante opératrice : Fanny Chausson
Chef électricien : Didier Versolatto
Chef machiniste : Réginald Desy

Technique

Matériel caméra : Highlights, Bruxelles (caméra Arri Alexa et série Arri anamorphique)
Etalonnage : Mikros (Bruxelles)
Coloriste : Réginald Gallienne, sur Baselight

synopsis

Vienne, ses palais impériaux, son Danube bleu et… sa microscopique communauté française. Jeune couple en vue, Ève et Henri, parents d’un petit Malo, ont tout pour être heureux. Lui est le chef d’orchestre de l’Opéra, elle travaille à l’Institut français. Une vie apparemment sans fausse note, jusqu’au jour où Henri succombe au charme de l’institutrice de leur fils.