Lettre de Bydgoszcz

Par Richard Andry, vice-président de l’AFC

par Richard Andry La Lettre AFC n°259

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Je suis parti tôt le matin du lundi 16 novembre, pour rejoindre le festival Camerimage à Bydgoszcz, Pologne, pour arriver, par sécurité, trois heures avant le départ de l’avion. Le cœur encore tétanisé et les larmes aux yeux après la lecture de Libé qui montrait les visages de tous ces jeunes qu’on ne reverrait plus. Sur mon mail arrivaient les messages de soutien de tous ceux de l’étranger que j’avais croisés dans ma vie professionnelle.

En reprenant les mots de Pierre-William Glenn, « je ne savais pas que j’avais autant d’amis » ni que notre pays était autant aimé, et que nous restions le symbole de la liberté et de la démocratie. J’ai retrouvé ces manifestations sincères de solidarité qui s’exprimaient, dès mon arrivée, dans les yeux et les accolades des copains étrangers présents à Camerimage.

Je ferai donc un petit laïus sur Camerimage sous forme de Dictionnaire Amoureux en vous renvoyant, pour les détails et précisions, aux excellents articles et entretiens effectués par François Reumont pour l’AFC.

A comme AFC
Jean-Marie Dreujou, AFC, était en compétition officielle avec Le Dernier loup (Wolf Totem), de Jean-Jacques Annaud, et membre du jury des Films polonais. Avec Claire Mathon, AFC et Patrick Duroux, AFC, il était un des trois directeurs de la photo de la Master Class AFC modérée par notre consultant Benjamin B.
André Szankowski, AFC, AIP, présentait Cosmos, d’Andrzej Zulawski.
Jean-Noël Ferragut, AFC, assurait la création et la mise en page de la Lettre quotidienne. Il eut à lutter sans ménager ses efforts contre la faiblesse des connections Internet pour pouvoir expédier chaque jour la Lettre à 7 000 récipiendaires, donc sur le "gaz" jour et nuit. Bravo Jean-Noël.
(Il fut sauvé par un hub WiFi Orange !).
J’avais la mission de simple ambassadeur de l’AFC.

A comme AFFECT
Angénieux, K5600 et Transvideo-Aaton Digital étaient rassemblés sous la bannière de l’AFFECT (l’Association française de fabricants de matériels cinématographiques de tournage) en un grand stand lumineux, qui servait généreusement de base et de relais logistique à l’AFC : pour stocker notre matériel de promotion (affiches, cartes postales annonçant la Master Class de l’AFC du jeudi 19 et des exemplaires papier du Hors série Camerimage 2014).
Thalès Angénieux alignait un nombre impressionnant de zooms en vitrine ou montés sur des caméras, dont les deux nouveaux zoom anamorphiques Optimo 30-72 A2S et 56-152 A2S et un magnifique 25-250 sphérique déjà apprécié par nombre de collègues qui se pressaient autour du stand où les accueillaient Jean-Yves Le Poulain et Jacques Bouley, rejoints le lendemain par le Président Pierre Andurand et Paulette Dumerc, en charge du marketing international, puis par Davy Terzian. Une belle équipe.
De même Transvideo exposait tout sa gamme de moniteurs avec son petit dernier Starlite RF d’une portée prouvée de 150 mètres en package avec le TitanHD2 qui intriguait les curieux qui pouvaient aller vérifier ces performances jusqu’au restaurant (en n’oubliant pas de rapporter le petit bijou). Un superbe outil. Pierre Michoud, d’Aaton Digital, présentait le Cantar X3 (du son à Camerimage ? Et oui !) mais je l’ai quand même vu partir dîner avec son amie Joan Churchill, documentariste ASC et chef op’ longtemps fidèle "au chat sur l’épaule", et Alan Barker, son mari, il est vrai ingénieur du son ! J’oubliais "le cerveau", Jacques Delacoux.
Nos fidèles amis Marc Galerne et Julien Bernard, de K 5600 Lighting, exposaient leur nouvelle bête de scène, l’Alpha 800, lui aussi fort attendu et apprécié avec ses accessoires, ses belles ombres et la possibilité (comme pour tous les Alpha jusqu’au 18K !) de l’utiliser en douche. De la bonne vraie lumière.
Sans aucun chauvinisme, elle avait de la gueule l’industrie cinématographique française !
L’AFFECT avait invité dix-neuf étudiants onze de Paris (La fémis et Louis-Lumière), trois d’Amsterdam et cinq de Lodtz, qui ont bien profité de leur séjour pour se gaver de films et de Master Classes et cavaler dans les travées d’une salle à une autre.
K5600 et Transvideo avaient organisé un intéressant débat sur "l’équipe image", réunissant autour de Benjamin B : John Seale, ACS, ASC, Reed Moreno, ASC, réalisatrice-DoP, l’immense (au propre comme au figuré) Garrett Brown et James Plannette ("gaffer"). Le rôle de chaque poste, les rapports entre les différents départements, le résolution des conflits sur le plateau étaient exposés clairement avec force anecdotes et une pointe d’humour anglo-saxon. Heureux étudiants de maintenant.
Angénieux soutenait la Master Class AFC en compagnie de Panavision. (Voir plus loin)

A comme Arri
Comme toujours notre membre associé munichois Arri était venu en force.
Et en premier lieu je tiens à saluer, pour la chaleur de leur accueil, le duo de charme francophone (et polyglotte), Natasza et Natacha, toujours aussi efficaces, et précieuses dans ce genre d’évènements ; et la disponibilté de leur "boss" : Stephan Schenk.
Dans leur superbe stand s’exposaient les matériels qui avaient été présentés dans la salle de l’Opera Nova, sur grand écran avec le projecteur Barco Flagship Laser, où apparaissait notre collègue et ami Thomas Hardmeier, AFC rapportant une expérience convaincante avec le zoom Ultra Wide UWZ 9,5-18.
Suivaient des images impressionnantes prises avec l’Alexa 65 déjà adoptée par nombre de collègues de renom, dont Darius Khondji AFC, ASC.
Puis ensuite : SXT, Mini et Amira. Une gamme complète de caméras couvrant toutes les demandes. Pour terminer, Markus nous offrit une présentation du Skypanel, softlight LED ultra-puissant. Je regrette de ne pas avoir pu assister à l’ArrI Workshop sur l’éclairage et le tournage en extérieur/studio dirigé par Oliver Stapelton, BSC. Je connais bien l’homme et l’artiste, et le décor était une impressionnante scène de neige.

B Comme Bydgoszcz
Extérieurement Bydgoszcz était raccord, ciel gris et pluie, ce que Technicolor avait anticipé en nous offrant des parapluies à la sortie de leur fête. Merci, ils sont super mais please, le prochain coup, choisissez des rétractables pour qu’on puisse les glisser dans les sacs à dos.
Vers la fin un peu de soleil vint transpercer la grisaille devant des festivaliers ébahis.

B comme BSC
Nos amis d’Outre-Manche étaient présents en nombre.
Chris Menges, tout d’abord, était honoré pour sa carrière exemplaire et une rétrospective de ses films était présentée, suivie chaque jour d’un petit débat.
On pouvait croiser dans les fêtes ou dans les coursives : John de Borman, Oliver Stapelton, Peter Suschitsky, Dick Dance, Nigel Walters et Frances Russell la coordinatrice de l’association. On peut leur associer le toujours coopératif et amical Alan Lowne et "the genius" Ronny Prince, du British Cinematographer Magazine.

B comme Brown
Garrett Brown, le père du Steadicam, a été l’une des stars des Master Classes 2015. Pédagogue génial, son talent de showman associé avec humour à son expertise en a fait l’idole des étudiants et de bien d’autres – j’ai reconnu Matthew Labatique, ASC, parmi les auditeurs attentifs. Il faudra le faire venir un de ces jours à Paris, il a tellement de choses intéressantes à nous dire.

C comme Camerimage
Camerimage est pendant une grosse semaine la capitale de la "cinématographie" et nombre de collègues rencontrés le soir dans les fêtes, un petit verre de rouge ou de vodka à la main, vous diront « it is the best place for cinematographers ».

C comme Chalons
Quand je suis à Camerimage, je ne peux m’empêcher d’être nostalgique de feu notre Festival de l’image de film de Chalons-sur-Saône qui l’a fortement inspiré.

C comme Canon
Canon présentait plusieurs séminaires dont celui tenu par Sturla Brandth Grovlen, DFF (récompensé par une Grenouille d’argent pour le magnifique Rams) sur le thème de "Comment faire un film d’un seul plan", à partir de son expérience sur Victoria : long plan-séquence de 140’, filmé avec une EOC C300.
Un autre séminaire présentait, et comment matchaient entre elles, les EOS C300 II, EOS C100 II, XC10
Enfin "Shooting in the dark for Cinematographers" présentait l’impressionnante ME20F-SH, "qui voit dans le noir".

D comme Doyle
La première personne que j’ai rencontrée en arrivant à Camerimage fut Chris Doyle qui m’a donné une accolade chaleureuse, me faisant oublier ma tristesse. J’ai pu trinquer avec lui le soir à la fête Technicolor. C’est une de mes idoles. Et quelle santé ! Cheers !

E comme Ed
Autre "légende", Ed Lachman, ASC, est le deuxième directeur de la photo que je rencontrai ce premier jour. Un petit sourire de compassion pour nous les Français. Formidable bonhomme et grand artiste. Je suis heureux qu’il ait pu recevoir la Grenouille d’Or pour son remarquable travail sur Carol, de Todd Haynes que j’avais pu voir à Cannes. On a pu parler un peu le soir venu dans le tohu-bohu de la fête.
Le lendemain je l’ai croisé à sa sortie de la salle principale, il venait de voir Red Spider et m’a confié : « C’est un des plus beaux films que j’ai jamais vu. » Je lui fais confiance, j’irai le voir au plus vite.

F comme Fêtes
Où l’on se retrouve tard dans la soirée, après les projections, pour échanger autour d’un verre (et même plusieurs) avec un ou plusieurs des 500 invités. Il y a la fête Arri, la fête Panavision, la fête Panasonic, etc. Et en plus intimiste : la fête que l’AFFECT organisait pour les étudiants en cinéma et leurs profs mêlés à des opérateurs invités, dont notre ami Timo Heinanen, FSC. Chacun se présentant à tour de rôle, s’ensuivaient beaucoup d’échanges intéressants.

F comme Frog
Habituellement ce mot est utilisé par les British pour désigner un de nos compatriotes mais à Camerimage, c’est le Trophée que l’on reçoit quand on a gagné.

G comme Grenouille
En or, en argent ou en bronze… le trophée en VF.

H comme Helicopter Girls
Séminaire drone organisé avec Arri par Les "Helicopters Girls" (UK), team féminine qui nous offrit, en direct, une séquence spectaculaire de drone équipé d’une Alexa Mini (Stephan Schenk avait l’air un peu préoccupé pour sa caméra…) au-dessus d’une rivière, ras la flotte et par un vent violent ! Une expérience plutôt concluante.

K comme K5600
(Voir AFFECT)

L comme Lee Filters
Ralph et Adam Young. Nos fidèles membres associés "made in UK" toujours coopératifs et prêts à donner un coup de main pour diffuser le matériel de promo AFC Master Class.

L comme Leica - CW Sonderoptic
Sur leur stand, où j’ai pu saluer Rainer Hercher et Tommaso Vergallo, étaient exposés :
- Les optiques Summilux-C et Summicron-C
- Le tout nouveau boitier Leica SL (W PL Mount)
- Le boitier M 240
- La Monochrom 246 (W PL Mount).
Une conférence était organisée et intitulée "CW Sonderoptic Seminar - Moving Images with Leica Cine Lenses".
Parmi les films programmés, utilisant ces optiques on peut citer Love, réalisé par Gaspar Noé, et sacré meilleur film 3D du Palmarès 2015 (directeur de la photo : Benoît Debie, SBC).

L comme Lumière
DMG Lumière, jeune fabricant français, centré autour du SL1, leur projecteur LED, qui rencontre un succès très certain sur le marché. Trois frangins plutôt sympas.

M comme Marechal Electric
Jeudi matin, promenade initiatique avec les représentants de notre membre associé Marechal Electric, pour l’Europe de l’Est : Ralf Rothkopf (Export Manager) et Witold Rutkowski (Chargé de produits en Pologne). Petit briefing sur les spécificités de notre métier après un tour de la partie exposition technique du Festival en leur donnant les contacts utiles dans les différents pays de la zone Est et beaucoup de travail à faire "à la maison".

M comme Marek
Marek Zydowicz est le directeur du Festival Camerimage et membre du Comité de sélection. En un mot le "Boss" de Camerimage. Plutôt ouvert cette année, il m’a dit : « Avec l’AFC, il faudrait que nous collaborions encore plus ensemble ». J’ai répondu que ce serait bien d’en discuter un jour. Peut-être pendant le Micro Salon ?

M comme Master Class AFC
La queue devant la salle du Multi Kino 7 était longue, jeudi 19 à 17h, pour assister à la Master Class AFC. Beaucoup devaient rebrousser chemin car le nombre de places est strictement limité et déterminé par un nombre de tickets bien précis, gratuits mais exigés à l’entrée. Le programme intitulé "Scènes" rassemblant Jean-Marie Dreujou avec Le Dernier loup, Claire Mathon avec L’Inconnu du lac et Patrick Duroux avec deux films publicitaires haut de gamme dont le magnifique " Cartier " – Avec le léopard – était un programme équilibré et complémentaire. Des problèmes techniques retardaient l’entrée dans la salle mais le public composé de nombreux étudiants était patient. On put enfin démarrer mais avec une résolution d’écran de Mac projeté sur 15 mètres de base, cela dû à un gros problème de raccordement à l’écran de la salle – le HDMI prévu ne fonctionnant pas, il a fallu se raccorder in extremis en VGA.
Pour nous, c’est toujours très dur mais les étudiants qui remplissaient en majorité la salle sont habitués à ce genre de conditions et ont suivi avec attention les prestations de nos représentants, même si on ne les distinguait que dans une quasi obscurité. Cette salle est une salle d’exploitation "normale" à 15 minutes de l’Opera Nova, le navire amiral de Camerimage, elle est utilisée pour les projections de films des différents jurys, dont certains se sont plaint, surtout pour la 3D. Si l’on devait recommencer cette expérience, il nous faudrait anticiper un peu mieux ces problèmes et exiger du Festival une plus grande rigueur technique et de la lumière praticable sur les intervenants.
A ce sujet, une pétition destinée aux autorités de l’Etat polonais circulait parmi les exposants demandant un investissement financier majeur pour optimiser les installations techniques et pérenniser ce festival, peut-être même dans une autre ville polonaise.
Nos étudiants, eux, étaient enthousiastes, ils ont pressé de questions nos trois compères et allèrent dîner avec eux après l’événement.
Cette Master Class était sponsorisée par Angénieux et Panavision.

N comme NATO
O comme OTAN
North Atlantic Treaty Organization
Comme tous les ans, en même temps que Camerimage, se déroule à Bydgoszcz une réunion de l’OTAN avec les inconvénients collatéraux : réduction des capacités hôtelières – je suis arrivé à l’hôtel en même temps que 150 officiers et sous-officiers français qui y débarquaient ! – réductions du nombre de places dans les avions et augmentation des prix. Ne pourrait-on pas changer les dates ?

P comme Panavision et Panalux
Ce sont deux de nos membres associés et acteurs majeurs de Camerimage qui occupent une place centrale dans l’allée des exposants. L’accueil y est toujours chaleureux et l’on n’est pas loin du bar. On pouvait y approcher les T Series anamorphic lenses, conçues spécialement pour les caméras numériques de même que la gamme étendue des Primo 70 optimisés pour les caméras numériques à grand capteur. On pouvait aussi toucher la Millennium XL "Millennium Falcon" caméra utilisée par Dan Mindel, BSC, ASC, sur Star Wars : The Force Awakens, et l’Ultra Panavision 70 camera et les optiques utilisées par Robert Richardson, ASC sur The Hateful Eight, de Quentin Tarantino.

Le Panavision’s Cinematography Workshop du matin présentait sur scène Markus Förderer (Stonewall), Eduard Grau, AEC (Suffragette) et Ellen Kuras, ASC (A Little Chaos), filmant et comparant les différents formats sphérique et anamorphique et les formats des plus grands capteurs.
Plus tard dans la journée, nous avons pu entendre Dan Sasaki, vice-président de l’ingénierie optique, nous exposer les caractéristiques techniques et artistiques des optiques anamorphiques et grand format incluant l’Ultra Panavision 70. Les deux workshops étant modérés par Benjamin B.
Nous avons pu échanger opinions et idées avec Olivier Affre et Patrick Leplat représentant Panavision et Panalux Paris venus rejoindre la Panavision Task Force.

P comme Panasonic
Panasonic présentait sur leur stand, où nous étions accueillis par notre ami Luc Bara, la Varicam 35 et son enregistreur CODEX. Son utilisation en mode 5 000 ISO en extérieur pleine lune permet de "lire les étoiles".
Un atelier a rassemblé les expériences de plusieurs directeurs de la photo : Mathias Bolliger, Dick Dance, BSC et Theo Van Den Sande, ASC (Voir l’article de François Reumont).

Q comme Question ?
Faut-il encore renforcer ou améliorer notre présence à Camerimage ?

R comme Réponse
Il faut vraiment qu’on en parle.

S comme Sony
Au stand Sony, il y a toujours foule. Normal, il est en forme de bar avec quelques tabourets (même s’ils ne servent rien à boire) et en plein dans le passage, dans ce que j’appelle la zone japonaise (Canon, Panasonic, Sony).
Y étaient présentés :
- Les caméras de cinéma numérique 4K CineAlta : F65/PMW F55/PMW F5
- Le moniteur BVM-X300 Trimaster EL™ OLED avec contenu PZ1 et HDR.
- L’Alpha 7s PXW-FS7 et le nouveau PXW-FS5 sur pied avec le support épaule CBK-55.

La projection de The Perfect Guy était suivie d’un séminaire avec son directeur de la photographie, Peter Simonite, et de son expérience avec la caméra CineAlta F65.
Un workshop sur le HDR High Dynamic Range avec les spécialistes Pablo Garcia et Richard Lewis, du Digital Motion Picture Centre de Sony.
A titre d’information, Vittorio Storaro, AIC, ASC – qui s’est vu remettre cette année une Grenouille pour un Outsanding Cinematic Duo Award en binôme avec le réalisateur Majid Majidi pour Muhammad : The Messenger of God – accompagne Woody Allen sur son prochain tournage, passant au numérique en 4K avec la Sony CineAlta. Le film sera masterisé en 4K.

S comme Site AFC
Pendant toutes ces rencontres avec les nombreux acteurs de notre industrie venant de l’étranger, j’ai souvent entendu des expressions admiratives en ce qui concerne la qualité de notre site, sa richesse et sa dynamique.

V comme Vantage
On pouvait croiser sur le stand Vantage Peter Märtin et Wolfgang Bäumler, au milieu d’une impressionnante collection d’optiques dont la fameuse série ONE. Le stand Vantage me fait toujours penser à un magasin d’orfèvrerie avec tous ces bijoux alignés. Alexander Bescheidl avait choisi de garder la "boutique parisienne" et rester auprès de son équipe à Vantage Paris.

W comme Walters
Nigel Walters, BSC, jeune retraité d’Imago, était membre du jury du film documentaire.

W comme Whittaker
Hugh Whittaker, le "Boss" de Panavision UK, fidèle à son attitude, nous a reçus royalement tout au long du Festival et nous a permis d’installer une affiche de la Master Class AFC à l’endroit le plus stratégique de l’exposition. (Voir plus haut : Panavision, Panalux)

Y comme Young
(Voir Lee Filters)

Z comme Zeiss
Sur le stand Zeiss, cinq différentes séries d’optiques étaient présentées, dont les plus récentes. Lors d’un séminaire de présentation une solution optique était proposée pour chaque configuration et budget.
- Milvius (nouvelle série de 6 objectifs)
- Loxia (2 objectifs)
- Otus (3 objectifs, dont un 28 mm des plus récent)
- Compact Prime (série de 15 objectifs)
- Master prime (série de 15 objectifs)
- Master Anamorphiques (série de 7 objectifs)
- Compact Zoom (3 zooms).

Voici terminé mon dictionnaire amoureux de Camerimage – mon « devoir de vacances » comme dit Eric Guichard. J’espère qu’il vous donnera envie de participer un jour à cet événement. Do widzenia.