Marie-Hélène Tremblay

Dernièrement, j’ai retrouvé cette planche du dessinateur Reiser, datant du début des années 1980, quel visionnaire ! Alors voilà, 40 ans plus tard, nous y sommes. Chaque jour, les avancées de l’IA nous époustouflent autant qu’elles nous inquiètent.

Récemment réuni, le CA de l’AFC a décidé d’admettre au sein de l’association le directeur de la photographie Balthazar Lab en tant que membre actif. Lucie Baudinad et Hélène Louvart, ses deux marraines AFC, présentent dans les textes qui suivent ce nouvel arrivant, que l’on accueille chaleureusement !

Suite à une récente réunion du CA de l’AFC, décision a été prise d’admettre en tant que membre actif le directeur de la photographie Lionel Jan Kerguistel. Ses deux parrains AFC, Jean-Marie Dreujou et Manuel Teran, présentent ici ce nouveau venu tel qu’ils l’ont fait au moment de proposer sa candidature à leurs pairs. Qu’il soit dès à présent le bienvenu au sein de l’AFC !

Après L’élévation de Marie-Ange et La sagesse du chef opérateur, le directeur de la photographie Philippe Rousselot, AFC, ASC, laisse sa plume courir dans Monologues, un ouvrage de onze nouvelles poétiques et absurdes qui offrent aux lecteurs ses réflexions, toujours sous une forme très littéraire mais aussi graphique, à travers des dessins accompagnant ses textes.

Si Pierre-William n’avait pas un jour imaginé l’AFC sur une nappe en papier en compagnie d’Henri, Raoul, Ricardo, Georges, Robert, Alain et Denis, nous ne nous nous serions sans doute jamais rencontrés avec Vincent, Agnès, Carlo, Nathalie, Romain, Sarah, Eric, Pascale, Jean-Noël, Claude, Jean-Marie, Elin, Michel, Marie, Marc, Caroline et tous les autres que je ne peux citer dont beaucoup sont présents aujourd’hui... L’AFC, c’est un "Collectif" et cette notion de "Collectif", Pierre-William y tenait beaucoup, beaucoup, beaucoup...

Pierre-William, un des deux présidents d’honneur de l’AFC, nous a quittés le 23 septembre à 23h23. Voici les mots que Pierre-William avait écrits pour la présentation de l’exposition qui retraçait sa carrière à la Maison des artistes : « Être opérateur, c’était une manière de ne pas penser à moi, de ne pas parler de moi, en sorte une forme de pudeur. Peut-être que j’arrive à un moment où j’ai envie de parler de moi… On ne sait pas bien comment on franchit le cap ; un jour on se dit que si ça se trouve, on pourrait raconter des choses personnelles qui ne seraient pas moins intéressantes que bien d’autres ».

Récemment admise au sein de l’association sur décision du CA de l’AFC, la directrice de la photographie italienne Daria D’Antonio, CCS, est présentée dans les deux textes qui suivent par ses parrain et marraine AFC, Jean-Marie Dreujou et Agnès Godard.

La série "Eric" (Netflix) est une recréation du New-York de 1980 vue à travers les Zeiss Supreme. Située dans le Manhattan de 1980, la série "Eric" (6x1h), réalisée par Lucy Forbes et tournée à Budapest et à New York, commence avec la disparition d’un petit garçon qui détruit le couple formé par ses parents (Benedict Cumberbatch et Gaby Hoffmann). Les enquêtes parallèles de la police et du père nous font plonger dans des bas-fonds métaphoriques (la police et les édiles corrompus) et réels (les égouts) mais la poésie (noire) n’est pas absente, avec les visions qu’a le père d’une marionnette géante et velue baptisée Eric, qui incarne à la fois ses vices et son salut.

J’ai été stagiaire projectionniste dans un cinéma d’art et d’essai à Tours durant mes années lycée. J’ai découvert à cette époque le cinéma italien qui se penchait sur son passé, ce passé qui avait marqué le pays avant la dernière Guerre mondiale. La recherche photographique de ces films soulignait le propos des cinéastes, je me suis rendu compte de l’importance de la prise de vues cinématographique et ai décidé d’en faire mon métier.