Oualida partant en retraite, des directeurs de la photographie de l’AFC témoignent

Contre-Champ AFC n°315

A l’annonce du départ à la retraite de Oualida au sein de Panavision-Alga, des directeurs de la photographie de l’AFC ont fait parvenir des témoignages ne tarissant pas d’éloges, entre autres marques d’amitié, sur sa présence à leurs côtés durant toutes ses années passées dans la maison au service du cinéma. Ne manquant pas non plus de lui souhaiter le meilleur pour sa nouvelle vie à venir.

• Richard Andry, AFC
Chère Oualida, c’est quand des jeunes comme toi partent à la retraite qu’on se sent soudain devenir un petit peu plus vieux. Je t’ai vue arriver chez Samuelson Alga à Vincennes, toute jeune, toute fraîche, avec ton sourire, ta gentillesse et ton attention. Il y avait encore cette bonhomie historique laissée dans la maison par Albert, Christiane, Françoise, Gégé, Cloclo, l’Etincelle et tous ceux que je ne citerai pas mais qui resteront toujours imprimés dans ma mémoire. Tu as poursuivi ta si belle carrière, avec d’autres belles équipes, en étant toujours très proche de nous tous quand nous grimpions joyeusement les marches mais aussi quand nous étions tristement en panne. Toujours accueillante, avenante et bienveillante. Toujours présente. Profites bien de ce nouveau temps libre, de ta famille et fais bien attention à toi.
Je lèverai mon verre à ta santé. Comme d’hab’ !
A très bientôt. Des bises.

• Jean-Claude Aumont, AFC
Merci Oualida, pour touts ces années de sourires !

• Michel Benjamin, AFC
Oualida,
Ta gentillesse, ta disponibilité et l’aide que tu as su apporter à beaucoup d’entre nous marqueront après ton départ et pour toujours l’âme de cette maison Alga-Panavision. Profite bien de cette retraite amplement méritée après toutes ces belles années de service et, si tu croises un tournage, surtout viens nous voir pour que ton sourire illumine notre journée.

• Stéphane Cami, AFC
Oualida,
Ta gentillesse et ton dévouement pour le cinéma vont nous manquer ! Nous avons presque grandi ensemble…
Je me souviens de mes débuts chez Alga Vincennes avec cette ambiance chaleureuse, presque familiale, tu étais déjà là et ta présence était déjà bienveillante.
Merci pour l’aide que tu m’as apportée sur de nombreux projets, merci pour nos discutions amicales !
Je te souhaite le meilleur pour l’avenir. En espérant avoir encore l’occasion de te retrouver.
Bien à toi.
Amitiés.

• Yves Cape, AFC, SBC
Oualida,
J’ai appris, via l’AFC, que tu partais à la retraite. C’est une magnifique nouvelle pour toi, et une moins bonne pour nous, opérateurs !
Je te remercie chaleureusement (j’aurais préféré le faire en te serrant dans mes bras) pour tout ce temps, cette énergie, cette positive attitude que tu nous as consacrés. Bien des projets et des débuts de carrières n’auraient pas pu naître sans toi.
Je t’embrasse fort.
Profite bien.
Amitiés.

• François Catonné, AFC
Chère Oualida,
Je vois que ça fait 37 ans que tu es chez Pana.
Moi, ça fait plus longtemps encore que je suis directeur photo.
C’est pour ça qu’on ne s’est pas beaucoup vus.
Mais les peu de fois où on a communiqué au téléphone ou chez Pana, ça a été un vrai plaisir.
J’espère qu’on continuera à trouver chez les fournisseurs ta qualité d’attention, ta disponibilité, ta gentillesse, ton professionnalisme.
Je te souhaite le meilleur pour cette nouvelle période de ta vie. Tu le mérites.
Je t’embrasse.

• Axel Cosnefroy, AFC
Oualida m’a tellement aidé quand je faisais tous mes courts métrages et que j’allais pleurer dans son bureau pour avoir une caméra !
Et quelle femme incroyable.
Elle va beaucoup nous manquer, et à Panavision aussi.

• Nathalie Durand, AFC
37 ans que Oualida officie chez Panavision ! Le temps court trop vite. De Vincennes à Aubervilliers en passant par la rue Pleyel à la Plaine, c’est tout un pan de notre histoire du cinéma qui se dessine. Je me souviens de Oualida dès mes premiers pas dans le métier. Et comment, petit à petit, elle est devenue au sein de Panavision Alga notre interlocutrice privilégiée. Elle a plus d’une fois su faire en sorte que les projets puissent se faire chez Pana, trouvant le moyen de nous accompagner au mieux malgré les contraintes budgétaires. Merci Oualida pour tout cet investissement, pour ta bienveillance, pour ton accompagnement indéfectible. Passe une belle retraite, loin des nouvelles vicissitudes de ce métier.

Oualida et Pascal Berhault, dans le bureau de ce dernier à Vincennes, au milieu des années 1990
Oualida et Pascal Berhault, dans le bureau de ce dernier à Vincennes, au milieu des années 1990

• Jean-Noël Ferragut, AFC
Chère Oualida,
Pour ne pas faire comme tout le monde, je commencerai… par t’embrasser ! Ce que toi et moi avons toujours fait, et ce depuis les lointains souvenirs que j’ai de la rue Jean-Moulin, à Vincennes.
Oualida, un prénom que je l’ai longtemps orthographié, instinctivement dans mon imaginaire, Walida, à l’anglaise..., avant de mieux te connaître. Prénom qui fait partie de ceux par lesquels nous nous adressions les uns les autres chez Alga, puis Samuelson, Techno et enfin Panavision. Les Albert, Christiane, Françoise, Guy, Elisabeth, Pascal, Olivier, Pierre, "Gégé", "L’étincelle", "Cloclo", tiens !, des surnoms… Vincent, Jeannot, tiens !, une proximité qui fait penser à un ami de l’AFC… Miguel, Clovis, ah non !, Clovis était chez Chevereau… Des Alain, des "Dédé", pour ne citer qu’eux. Autant de figures qui auront materné la plupart de nos tournages, avant d’emprunter le même chemin que toi aujourd’hui. Sans oublier les Patrick et l’équipe actuelle.
Depuis tes débuts à Vincennes, tu nous auras fait profiter de ton sourire, de ta voix douce et de tes yeux rieurs, que ce soit chez Alga devenu Pana, au Micro Salon, sur le pavillon de la CST au Festival de Cannes ou encore aux avant-premières AFC, à La Fémis ou ailleurs – projections auxquelles tu tenais à assister parce que le cinéma, les films, c’était ton univers.
Personne n’est irremplaçable, certes, mais sache, chère "Walida"…, que le petit monde de la production et de la fabrication des images de films de cinéma va regretter, dans les prochains jours, ton départ vers de nouvelles et plus sereines aventures, ta présence attentive à son côté et surtout l’une des personnes les plus aimables, dans tous les sens du terme, qu’il lui ait été donné de rencontrer.
Sur ce, deux fois valent mieux qu’une, je t’embrasse et au plaisir…

• Romain Lacourbas, AFC
Ma chère Oualida,
C’est sur les bancs fourmillant d’assistants que je t’ai croisée pour la première fois, dans cet antre de la caméra qu’on appelait alors Alga. Je vins te voir un jour, un peu gêné, pour te demander timidement de l’aide sur un court métrage, et malgré la frénésie de tes allées et venues, tu m’adressas en retour un sourire de connivence.
Ce même sourire bienveillant ponctua notre collaboration pour les deux décennies suivantes. Toujours avec le même professionnalisme, le même investissement et la même droiture.
Tu vas manquer aux films, au cinéma, à nos déjeuners dans les troquets environnant Panavision, à nos rendez-vous dans ton bureau, et puis à moi surtout.
Alors à bientôt Oualida !
Amicalement.

• Philippe Lardon, AFC
Chère Oualida,
Merci pour tout, ta gentillesse, ta bienveillance, ton professionnalisme... ton départ de chez Panavision après 37 ans d’exercice ravive en moi la période Panavision "Pleyel" et ses fourmillants essais caméra.
Je te souhaite plein de beaux projets pour cette nouvelle vie qui commence pour toi.
Amitiés.

• Nicolas Loir, AFC
Très chère Oualida,
Que le temps passe vite. Comme Philippe Lardon, je me souviens de notre première rencontre à Pleyel et de nos nombreux échanges à l’EMGP. La porte de ton bureau était souvent la seule ouverte en permanence dans le couloir de la direction et c’était toujours un plaisir de venir te voir.
Ton soutien indéfectible m’a permis de débuter et d’avancer sur mes premiers courts métrages.
Par la suite, tu étais toujours là avec toute ta gentillesse et tes conseils si précieux.
Merci de ta bienveillance car je te dois beaucoup. J’espère que l’on se croisera souvent à Vincennes, maintenant que nous sommes voisins.
Je t’embrasse et à très vite.
Amicalement.

• Thierry Machado, AFC
Fêtons avec toi Oualida « le premier jour du reste de ta vie... » !

• Stephan Massis, AFC
Chère Oualida,
Profite bien de cette nouvelle vie !
Merci pour ta bienveillance et ta disponibilité durant toutes ces années. J’imagine qu’on aura l’occasion de se croiser encore.
À tout bientôt donc !

• Philippe Piffeteau, AFC
Chère Oualida,
Alors 2020 – 37 = 1983...
J’ai poussé la porte (verte) de SamAlga à Vincennes la première fois en 1982, non sans émotion.
Et tout au long de ces années de tournage, tu as toujours été présente avec ton attention, ton sourire et ta grande gentillesse. Ton aide a été précieuse pour beaucoup de courts métrages fauchés.
Merci Oualida et profite sereinement de ta nouvelle liberté !
Je t’embrasse fort.

• Gilles Porte, AFC
37 ans au sein de Panavision… Une carrière… Une vie…
Aujourd’hui, vendredi 20 novembre 2020, je me suis mis en tête de t’acheter un arbre pour saluer ton départ à la retraite…
Pas trop volumineux pour le transporter en moto.
Alors que je cherche un bonsaï près de République – où je prépare un film – je trouve des sapins de Noël qui attentent d’hypothétiques retrouvailles et je tombe sur un livre de dessins, exposé en vitrine… Des dessins qui célèbrent 50 ans de Liberté d’Expression !
Que ces coups de crayons de Charlie saluent ton départ, Oualida !
Comme ce cadeau était au nom de l’AFC – petit privilège d’un président pour encore quelques mois – je choisis un autre livre, toujours en vitrine, afin de bien respecter des gestes barrières et les temps qui s’imposent...
N’ayant pas trouvé l’Edition des derniers tweets de Trump en bande dessinée, également un Marqueur pour cette année 2020, je choisis Une terre promise, de Barrack Obama, trouvant le titre plutôt bien vu !
Tu vas me manquer Oualida… Tu me manques déjà !
Je vais te chercher demain, derrière ton bureau vitré et sous les grandes affiches de cinéma que toujours tu choisissais…
Merci encore pour ton regard, ton sourire, ta bienveillance, ta voix si douce et tes immenses preuves d’amour car combien de fois nous as-tu permis d’obtenir le matériel dont nous rêvions – sans forcément avoir les moyens de se l’offrir – pour tenter de filmer le vent…

Les deux images illustrant cet article sont extraites d’une vidéo tournée par la directrice de la photographie Sabine Lancelin, alors assistante, à l’époque du déménagement de la rue Jean-Moulin, à Vincennes, à la rue Pleyel, à La Plaine Saint-Denis.