Présentation de Nicolas Gaurin, nouveau venu à l’AFC

Par Céline Bozon, AFC, et Eric Guichard, AFC
Le directeur de la photographie Nicolas Gaurin a récemment été admis en tant que membre actif de l’AFC. Céline Bozon et Eric Guichard, sa marraine et son parrain AFC, proposent, dans les textes de présentation qui suivent, de faire connaissance avec ce nouveau venu au sein de l’association.

Nicolas Gaurin, un camarade de classe important, par Céline Bozon, AFC
Nicolas Gaurin était avec moi à l’École, La Fémis. Comment parler d’un camarade de promo ? C’était joyeux, festif. Nicolas adorait faire de la photo en noir et blanc, moi aussi. On échangeait, on riait. Je me souviens de sa douceur et de sa grande tendresse pour le cinéma.
On s’est un peu perdu de vue et retrouvé dans la salle d’attente du médecin des assurances, on était tellement contents de se revoir ; malheureusement, c’est allé un peu vite…
J’ai l’impression, en lisant sa lettre dite "de motivation", qu’il y a en ce moment une inquiétude latente autour de nous qui ressemble à celle d’une "espèce menacée".
Et pour cause, ça bouge et vite. Les César qui s’écroulent, les Cahiers du cinéma qui démissionnent, Netflix, Amazon, Disney, le désertion de la salle…
Oui, encore une fois, le réflexe salvateur est de se réunir et de réfléchir ensemble.
Je suis fière de "marrainer" un camarade de classe important pour moi.

Nicolas Gaurin, une présence nécessaire à l’AFC, par Eric Guichard, AFC
J’ai connu Nicolas à Cannes lors de ma présidence en 2005.
Nicolas accompagnait le film d’Anthony Cordier, Douches froides - en sélection à la Quinzaine -, qu’il avait photographié.
A l’époque, nous n’avions pas encore mis en place la newsletter. J’ai tout de suite apprécié sa franchise et sa manière calme et pince sans rire de ses réflexions sur notre travail et le cinéma.
Douches froides était son premier long métrage et le premier film (prix Louis Delluc du premier film en 2005) de ce réalisateur qu’il accompagne depuis dans tous sesx projets.
J’ai aimé la manière de filmer, la présence de la caméra à l’épaule, les accidents dans l’image.
Nous sommes restés en contact durant toutes ces années et nous avons publié deux entretiens lors d’autres sélections de Cannes (voir les liens ci-dessous).
J’ai plusieurs fois demandé à Nicolas d’entrer à l’AFC mais, certainement, Nicolas avait besoin de temps, et lorsqu’il m’a appelé, cette fois décidé à nous rejoindre, ce fut immédiat pour moi de le parrainer.
Dans le travail de Nicolas, j’aime cette fidélité aux metteurs en scène avec lequel il travaille et qui permet d’approfondir cette collaboration que nous recherchons tant.
Par ailleurs, ainsi que l’écrit Céline, Nicolas poursuit un travail photographique original principalement en noir et blanc avec de vieilles optiques et des développements particuliers. Je lui ai demandé de choisir deux photos qu’il aime pour accompagner cette présentation.
Bienvenue Nicolas, ta présence au sein de l’AFC était nécessaire.

Lien vers l’entretien avec Nicolas Gaurin à propos de Confessions d’un enfant du Siècle, de Sylvie Verheyde

Lien vers l’entretien avec Nicolas Gaurin à propos d’Hippocrate, de Thomas Lilti.

Dans le portfolio ci-dessous, deux photos prises par Nicolas Gaurin.