Après une concertation entre le CNC, l’Agence du court métrage, le Syndicat des producteurs indépendants et la Société des réalisateurs de films, David Kessler, Directeur général du CNC, a décidé la mise en place à titre expérimental, du 1er juillet au 31 décembre 2003, d’une aide au tirage de copies de films de court métrage.
Selon les chiffres publiés lundi par le CNC, la fréquentation des salles de cinéma a légèrement reculé en 2002 : elle s’est établie à 185,10 millions d’entrées, contre 185,82 millions l’année précédente, soit une baisse de 0,4 %.
Fin 2001, 56 départements possédaient au moins un multiplexe, contre 47 en 2000, 38 en 1999, 26 en 1998, 23 en 1997 et 8 en 1996. Pour 34 de ces départements, notamment les plus récemment équipés, la fréquentation a évolué plus favorablement que la fréquentation nationale. Toutes régions françaises (exceptée la Corse) étaient ainsi dotées d’au moins un multiplexe à la fin de l’année 2001.
Les salles sont surtout implantées dans les communes urbaines. Les centres des grandes villes sont généralement mieux dotés en salles que leurs banlieues. Mais, l’implantation de multiplexes à la périphérie des plus grandes communes françaises compense progressivement ce déséquilibre depuis quelques années. 73 % des entrées sont réalisées dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.
L’indice de fréquentation augmente avec la taille de la commune, et avoisine ou dépasse les 5 entrées par habitant et par an dans les unités (…)
Le prix du billet est, en moyenne, plus élevé dans les communes les plus peuplées. Le billet coûte plus de 6,16 euros en moyenne à Paris et environ 5,10 euros dans les plus petites communes.
En 2001, la fréquentation a progressé de 12,2 % en France par rapport à 2000. La hausse de la fréquentation touche davantage les petites communes rurales que les grandes agglomérations. Les unités urbaines de plus de 100 000 habitants enregistrent les plus faibles progressions d’entrées entre 2000 et 2001.
Paris dispose d’un patrimoine de salles de cinéma unique au monde. En 2001, 373 salles regroupées dans 94 établissements étaient en activité. Les salles parisiennes ont réalisé plus de 31 millions d’entrées en 2001, soit 16,8 % de la fréquentation nationale et 8 % de plus qu’en 2000. Avec la réouverture de la Pagode, tous les arrondissements de Paris sont désormais équipés. Au total, plus de la moitié des salles sont concentrées dans 5 arrondissements qui accueillent plus de 55 % des spectateurs de la capitale. En 2002, selon le nouveau (…)
En 2001, 5 241 salles, regroupées dans 2 186 établissements, étaient en activité. Elles comprenaient un peu plus d’un million de fauteuils, soit quelque 12 000 de plus qu’en 2000. Treize départements rassemblaient le tiers des salles, vingt-trois en rassemblaient la moitié. Les départements les mieux équipés en salles de cinéma ne sont pas seulement ceux dans lesquels sont localisés les principaux pôles d’activité et de population du territoire. Parmi eux se trouvent aussi des départements dont l’équipement cinématographique est (…)
Paris arrive largement en tête avec 31,3 millions d’entrées. Le Nord et le Rhône dépassent les sept millions d’entrées. Les Bouches-du-Rhône totalisent 6,7 millions d’entrées. Dans quatorze autres départements très urbanisés, le nombre d’entrées est supérieur à trois millions en 2001. A l’autre extrême, le nombre d’entrées est très faible dans des départements ruraux : moins de 120 000 en Lozère, 179 000 en Corse-du-Sud, 182 000 en Haute-Corse et 185 000 dans la Creuse.
873 établissements de cinéma bénéficient, à ce jour, du classement Art et Essai portant sur leur activité 2000-2001. Les régions les plus urbanisées sont les mieux dotées en établissements Art et Essai : l’Ile-de-France et la région Rhône-Alpes en rassemblent plus de 27 %. Le Nord-Pas-de-Calais fait exception puisque, pour une population de près de 4 millions d’habitants, la région compte seulement 20 établissements classés. En revanche, la Bretagne recense 73 établissements Art et Essai malgré un équipement en salles majoritairement (…)
Le directeur général du CNC, David Kessler, a présenté le 23 octobre un budget 2003 marqué par la stabilité. A la différence des autres directions dépendant du ministère de la culture, financées sur fonds publics, 94 % des sommes que gère le CNC proviennent de prélèvements alimentant le "compte de soutien". Celui-ci permet les aides, automatiques ou sélectives au cinéma, à la production audiovisuelle, à l’édition vidéo et au multimédia.
La géographie du cinéma En 2001, 1 654 communes sont équipées d’au moins une salle de cinéma en activité, soit seulement 4,5 % des communes françaises. Les grandes villes sont les plus fréquemment équipées : la quasi-totalité des communes de plus de 50 000 habitants est dans ce cas, contre 2,9 % des communes de moins de 10 000 habitants. (...)
En 2004, la Commission de Bruxelles contrôlera le bien-fondé du système des aides nationales au cinéma. Nous avons organisé à Cannes une rencontre informelle avec neuf confrères européens, pour entamer ce chantier. La Commission ne va pas tout remettre en cause. Malgré des mécanismes très différents, nous préparons un front commun. Face au cinéma américain, soit tous les pays européens s’en sortiront, soit personne ne s’en sortira.
Comme le souligne en préambule le CNC, « pour la première fois depuis que la production cinématographique fait l’objet de statistiques », soit 1949, « le nombre de films agréés dépasse le seuil de 200 ». Ce chiffre, 204 films, rendu public mercredi 13 mars par le CNC, vient après les excellents résultats de la fréquentation des salles (185 millions de spectateurs en 2001). Pourtant l’examen détaillé du bilan 2001 de la production suscite de nombreuses questions quant à la structure du financement de la production et son influence sur les films produits. (...)
Comme vous le savez, l’année 2001 a été pour le cinéma une excellente année, puisque ce sont 185 millions de spectateurs qui se sont pressés dans nos salles et que la part de marché du film français a atteint le niveau plus qu’honorable de 41 %. (...)