Invité des déjeuners du Film français à la Plage des Palmes, le directeur de la photographie Bruno Delbonnel, AFC, ASC, a répondu aux questions de Jean-Philippe Guerand concernant l’hommage qu’Angénieux lui rend cette année, sur ce que représente pour lui ce prix et sur ses critères pour accepter un film.
Après Gaz de France et Philippe Katerine en président de la république en 2016, Benoît Forgeard retrouve le chanteur-comédien avec Yves, qui narre le trajet d’un réfrigérateur mélomane. Le directeur de la photographie Thomas Favel - déjà coéquipier du réalisateur sur son précédent film - nous parle de cette œuvre située dans l’esprit du réalisateur entre Jeanne Dielman, 40 quai du Commerce 1080 Bruxelles et 40 ans toujours puceau. (FR)
Partenaire Officiel du Festival de Cannes depuis 2013, Angénieux rend cette année hommage au directeur de la photographie Bruno Delbonnel, AFC, ASC, lors de la Cérémonie "Pierre Angénieux ExcelLens in Cinematography", vendredi 24 mai à 20h. Pour cette occasion, il sera accompagné d’une délégation de ses plus proches collaborateurs.
Lors de la cérémonie de clôture de la 58e Semaine de la Critique, jeudi 23 mai, les prix, décernés par le Jury présidé par le réalisateur Ciro Guerra, ont été annoncés. Le Grand Prix Nespresso est allé au film d’animation J’ai perdu mon corps, de Jérémy Clapin, et le Prix Découverte Leitz Cine du court métrage à She Runs, de Qiu Yang, photographié par Constanze Schmitt.
Rui Poças est un chef opérateur portugais qui a déjà participé plusieurs fois au Festival de Cannes, que ce soit à la Quinzaine des Réalisateurs ou à Un Certain Regard. Cette année, il accompagne le réalisateur américain Ira Sachs avec Frankie en Compétition officielle. Un film hommage à Eric Rohmer, tourné à Sintra où Isabelle Huppert tient le rôle d’une comédienne à l’automne de sa vie... Il nous parle de ce film qui va totalement à l’encontre de son travail habituel. (FR)
En choisissant d’adapter à l’écran les lettres de prison de Franz Jägerstätter, jeune paysan autrichien et objecteur de conscience face au nazisme, le cinéaste des Moissons du ciel livre un nouveau film de trois heures sur l’engagement et la fidélité où le montage forme l’œuvre.
C’est une histoire de fidélité entre Arnaud Desplechin et Irina Lubtchansky qui s’écrit ici avec leur quatrième collaboration pour Roubaix, une lumière, en Compétition officielle sur la Croisette. La directrice de la photographie a signé récemment l’image de L’Homme fidèle, de Louis Garrel, et de La Dernière folie de Claire Darling, de Julie Bertuccelli.
Retenu par le tournage nocturne du nouveau clip de Thom Yorke, Darius Khondji, AFC, ASC, n’a pu faire qu’un rapide aller-retour sur la Croisette pour voir des films. Trop tard, en tout cas, pour assister à la projection au Grand Théâtre Lumière d’une partie de la série "Too Old To Die Young", qu’il a photographiée, avec Diego Garcia, pour Nicolas Winding Refn. Il a quand même trouvé le temps de nous parler, au téléphone, de ce tournage à Los Angeles... (FR)
Tourné en pellicule Kodak 35mm, Once Upon a Time in Hollywood, le drame très attendu de Quentin Tarantino sur l’ère des meurtres de Manson, sera présenté en première mondiale au Festival de Cannes 2019. Ce long métrage marque la sixième collaboration entre le réalisateur et le directeur de la photographie primé aux Oscars Robert Richardson, ASC.
Dans le numéro 3 de sa publication cannoise, l’hebdomadaire Ecran Total trace sur une page le portrait du directeur de la photographie Bruno Delbonnel, AFC, ASC, qui recevra le prix "Pierre Angénieux ExcelLens in Cinematography", vendredi 24 mai dans la Salle Buñuel du Palais des Festivals.
Après Winter Brothers, qui lui avait valu le prix du Premier long métrage à la photographie à Camerimage en 2017, la jeune directrice de la photo suédoise Maria von Hausswolff, DFF, refait équipe avec le réalisateur islandais Hlynur Pálmason. Un drame qui met en scène un ex-policier endeuillé par la mort de sa femme et qui entraîne sa petite fille dans une quête incertaine du passé. Aux cotés de l’impressionnant Ingvar Sigurðsson (pour lequel le film a été écrit), la fillette (la propre fille de Hlynur Pálmason), et surtout un dégradé entre brume et pluie autour de la ville côtière de Höfn (qui se traduit simplement par "port" en islandais) dans le sud-ouest de l’île. (FR)
Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard réalisent en duo depuis les années 1980. Leur filmographie reflète un goût pour l’étrange et le fantastique, Le Cas Lovecraft (documentaire), Dancing, L’Autre. Avec L’Angle mort, ils proposent un cinéma aux enjeux à la fois politiques et romanesques. Nous avions rencontré l’an dernier Jonathan Ricquebourg, AFC, pour le vigoureux Shéhérazade, de Jean-Bernard Marlin. Il a depuis signé l’image de Tijuana Bible, de Jean-Charles Hue, et accompagne aujourd’hui le tandem Trividic-Mario Bernard pour leur dernier film L’Angle mort. Ce film est présenté par l’ACID au Festival de Cannes 2019.
Arrivé en France en 2004 pour y étudier le cinéma, le directeur de la photographie japonais Kanamé Onoyama s’est depuis forgé une solide réputation dans le tournage de publicités et de clips. Abou Leila est son troisième long métrage à l’image, aux côtés du réalisateur algérien Amin Sidi Boumédiène pour sa première mise en scène de long métrage.
Hélène Louvart, AFC, signe l’image de La Vie invisible, un film brésilien présent à Un Certain Regard 2019. Une histoire de deux sœurs qui se déroule des années 1950 à nos jours. Elle nous parle de sa relation de travail avec Karim Aïnouz, le réalisateur, de leur volonté commune d’oser des univers visuels assez marqués, de savoir moduler leur envie afin de ne pas être au-dessus de l’histoire et des personnages, visuellement parlant. (FR)