35 rhums

Ça n’a pas été un poids. Au contraire elle a joué comme une émulation puisque c’était une référence de goût partagé. Pouvoir s’en approcher les premiers jours pour pouvoir s’en libérer ensuite a été un grand moteur.
Se rassurer dans la communauté du style pour dégager l’idée que la force ou le talent d’Ozu ne résident pas seulement dans ses choix formels mais dans la malléabilité de ce qu’offre l’outil cinéma, dans la croyance de ses intuitions ou de son travail (ce qui revient finalement au même).

J’ai aimé l’évocation des sentiments, par bribes, sans qu’ils soient reliés par un rapport de cause à effet (psychologiques), j’ai aimé ces instants à la fois vécus et constituant déjà une mémoire, j’ai aimé rencontrer des acteurs, des actrices nouvelles, en retrouver d’autres connus depuis longtemps et pourtant à redécouvrir encore, j’ai aimé les lieux, la musique, la fabrication simple : la concision de cette histoire familiale, à bien des égards.

Je remercie tout spécialement Gérard Savary de chez Eclair pour son attention et sa collaboration.

Chef électricien : Jean-Pierre Baronsky
Chef machiniste : Gérard Buffard
Assistantes caméra : Connie Ott et Mathilde Cathelin