Aaton XTR Prod

Dans son numéro 99 de mai 2020, le magazine d’Outre-Manche British Cinematographer publiait deux articles mettant en lumière le travail photographique sur support pellicule de deux directeurs de la photographie membres de l’AFC. Eric Gautier, pour deux épisodes de la série "The Eddy", de Damien Chazelle, et Hélène Louvart, pour Never Rarely Sometimes Always, d’Eliza Hittman, ont chacun tourné en Kodak 16 mm. En voici quelques extraits.

J’avoue avoir hésité à poster cette dernière semaine parce qu’elle débute par un retour en France et que ma démarche s’intitule "Two Pictures a Day in Thailand"... 
Peut-être aussi parce que j’ai toujours préféré les points de suspension aux points finaux...
Marc Salomon – à qui ce "carnet de bord" doit beaucoup – me convainc d’aller au bout de ma démarche... J’essaie, une dernière fois...
J’ai atterri le 3 mars en France et nous avons repris le tournage de Fils de personne, à Paris le vendredi 14 mars pour terminer le 21 mars.
Plutôt que de mettre en avant deux photos qui correspondent à chaque jour de cette période, je choisis quelques images en vrac, d’une manière toujours totalement subjective.
Une fois n’est pas coutume, je commence par la fin.

Seize cheffes opératrices et chefs opérateurs de L’Union des chefs opérateurs ont réuni une partie de leur travail photographique au sein d’une exposition, jusque fin août 2023, aux Studios Post&Prod à Boulogne. On pourra ainsi voir, entre autres, les œuvres de deux directrices le la photographie de l’AFC, membres de L’Union.

For his tenth feature film, Rachid Bouchareb decided to immerse viewers in the student demonstrations of December 1986. At the center of Nos frangins is the free reconstruction of two tragedies : the deaths of the young Malik and Abdel who became the symbols of police brutality during the Pasqua-Pandraud years. Because it alternates between real archival footage, recreated archival footage, and more classic fiction, it was a particular challenge on this film to reproduce the texture of the video used in television reporting at the time. Guillaume Deffontaines, AFC, explains how he did it. (FR)

Rachid Bouchareb a décidé pour son dixième long métrage en tant que réalisateur de plonger le spectateur dans les manifestations étudiantes de décembre 1986. Avec, au centre de Nos frangins, la reconstitutions libre de deux tragédies : les morts des jeunes Malik et Abdel devenus les symboles des bavures policières des années Pasqua - Pandraud. Alternant vraies images d’archives, archives reconstituées et fiction plus classique, le film a été un vrai défi pour retrouver notamment la texture de la vidéo utilisée par les reportages TV de l’époque. Guillaume Deffontaines, AFC, s’explique. (FR)

Pour son second documentaire, Bigger Than Us, Poly Son a accompagné Flore Vasseur dans la postproduction de son projet, photographié par Christophe Offenstein. Les étapes réalisées ont été : laboratoire numérique, étalonnage, montage et mixage. Le film a été sélectionné en Séance Spéciale "Cinéma & Climat".

Le nouvel appareil hybride Lumix S5 de Panasonic est doté du capteur Full Frame 24x36 de 24 mégapixels du S1, et du "Dual Native ISO" de la VariCam et du S1H. Il offre un mode vidéo 4K 10 bits 60p, permet de tourner en anamorphique au format Académie et la désanamorphose des ratios 1,3:1, 1,33:1, 1,5:1, 1,8:1 et 2 x.

Dans son numéro 99 de mai 2020, le magazine d’Outre-Manche British Cinematographer publiait deux articles mettant en lumière le travail photographique sur support pellicule de deux directeurs de la photographie membres de l’AFC. Eric Gautier, pour deux épisodes de la série "The Eddy", de Damien Chazelle, et Hélène Louvart, pour Never Rarely Sometimes Always, d’Eliza Hittman, ont chacun tourné en Kodak 16 mm. En voici quelques extraits.

Lorsque j’ai commencé à tourner en documentaire, à la fin des années 1970, l’Aaton XTR s’est imposée naturellement, au-delà de son ergonomie reconnue par tous, c’était une somme de "détails" inventés par Jean-Pierre Beauviala qui, avec cette caméra, accompagna mes débuts.

Nous ne croiserons plus sa silhouette longiligne d’éternel adolescent, la casquette gris anthracite délavé vissée au-dessus d’un regard bleu ciel nuageux tendre souvent peuplé d’éclairs.