Caméflex Eclair

Caméras
L’histoire d’Eclair 1907 : Naissance d’Éclair à Épinay-sur-SeineEn ce début de vingtième siècle, le cinématographe des frères Lumière triomphe. Un jeune avocat, particulièrement doué pour les affaires, achète une propriété en région parisienne, le château de Lacepède, dotée d’un parc somptueux. « J’ai l’intention, explique-t-il au maire de l’époque, de créer une industrie du luxe et de l’art, un théâtre vitré (on ne parlait pas encore de « studio »). Notre usine ne produira ni bruit, ni fumée, ni odeur. »À cette époque, Charles Jourjon tourne dans ses studios dix films chaque semaine. Il les développe dans ses laboratoires avec du matériel fabriqué dans ses ateliers.L’avocat, sans le savoir et uniquement pour des raisons de praticité, crée ainsi le concept d’offre globale ! Il lancera même les fameuses Actualités Éclair-Journal, qui offrent aux spectateurs des premières salles obscures un regard sur le monde qui les entoure. Il s’allie en 1918 à Serge Sandberg pour faire renaître l’industrie du cinéma après les déboires de la Grande Guerre. Dans les années 20,Éclair fabrique des projecteurs, du matériel pour la colorisation des bandes et le développement des films. La société décide alors de se lancer dans une nouvelle aventure en fabriquant des caméras de prise de vues.Venu d’outre-Atlantique, le parlant gagne l’Europe. Éclair insonorise ses studios et produit l’un des premiers films sonores, « Le collier de la reine », réalisé par Gaston Ravel. À la fin des années 30,Éclair rachète les studios Tobis d’Epinay-sur-Seine où furent tournés « La kermesse héroïque » de Jacques Feyder et « Le million » de René Clair. À la fin des années 40,Éclair est le premier laboratoire français à proposer le traitement de la couleur à ses clients. La première caméra entièrement portable, maniable et légère est inventée par Éclair. C’est la Caméflex. Elle révolutionnera les techniques du tournage en permettant au réalisateur de se déplacer au plus près de son sujet.La Caméflex portable obtient en 1950 l’Oscar technique, le prix de l’Academy Motion Pictures à Los Angeles. Dans les années 60,Éclair poursuit sa politique de diversification : nouvelles caméras, doublages de films étrangers et surtout développement des activités de laboratoire qui deviennent le cœur de l’activité du groupe. Les Studios accueillent de prestigieux réalisateurs attachés au tournage studio : Alain Resnais, Michel Deville, Bertrand Blier, Claude Sautet… Les années 70sont synonymes des débuts de la vidéo. Éclair ouvre un département vidéo pour la duplication de cassettes et la postproduction de films. Les années 90constituent le point de départ de la restructuration du groupe. Bertrand Dormoy, arrière-petit-fils du fondateur, devient P-DG d’Éclair, l’une des plus anciennes sociétés audiovisuelles au monde. Les Studios et les Laboratoires sont toujours associés aux plus grands films. S’appuyant sur sa richesse, tant cinématographique que technologique, Éclair confirme, par sa présence au sein du groupe Tectis, sa volonté de figurer au premier plan du marché européen et mondial. La société ouvre un nouveau laboratoire de tirage de copies de série 35 mm.Éclair élargit ses prestations à la restauration numérique de longs-métrages, à la conservation et au stockage des éléments.En 1999, la société inaugure son nouveau site comprenant le département et le laboratoire numérique. Les années 2000marquent l’engagement irrémédiable d’Éclair autour d’une chaîne de postproduction numérique, conçue et pensée pour le film. Son laboratoire numérique est l’un des plus importants d’Europe, avec notamment un pôle de salles d’étalonnage numérique, une chaîne de création pouvant traiter les images, de la haute définition au 4K. 2007 : cent ans au service de l’innovationSous l’impulsion de Thierry Forsans, Éclair, au sein d’un groupe de sociétés sœurs (Télétota, GTC, Centrimage, Jackson, TéléEurope…), continue à confirmer sa volonté d’innover : du système d’étalonnage ColorUs à la VOD en passant par la mise au point d’un process industriel concernant les masters et copies numériques à destination des salles de cinéma (normes DCI, encodage jpeg2000, génération et gestion des clefs de décryptage…).

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Conférence "La caméra bouge" en images

Conservatoire des techniques cinématographiques

C’est une salle Henri Langlois plus que comble qui a assisté, ce vendredi 12 mars après-midi, à la conférence du Conservatoire des techniques cinématographiques. Ce mois-ci, Laurent Mannoni avait choisi, en complément de l’exposition " Tournages ", le thème des mouvements d’appareil.
Quelques-uns des membres associés de l’AFC lui ont aimablement prêté main forte. Ont participé, de près ou de loin, au prêt du matériel, à l’élaboration et/ou au déroulement de la conférence-démonstration " La caméra bouge " et, cela va sans dire, à sa réussite...

Entretien avec Laurent Mannoni
Directeur du patrimoine de la Cinémathèque française et du Conservatoire des techniques cinématographiques

Les Entretiens AFC

A l’occasion de l’exposition " Lanterne magique et film peint - Quatre cents ans de cinéma " qui se tient à la Cinémathèque française du 14 octobre 2009 au 28 mars 2010, nous avons demandé à Laurent Mannoni, commissaire, avec Donata Pesenti Campagnoni, de cette exposition, d’éclairer notre lanterne sur son parcours personnel, sur le patrimoine de la Cinémathèque et le Conservatoire des techniques cinématographiques qu’il dirige.

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Passing of Cinematographer Armand Marco, AFC

Armand Marco

The announcement of the passing of a long-time friend often takes one by surprise : in reaction, one wishes that one had heard about the news earlier. The passing of Armand Marco, AFC Member, occurred on Saturday, 20 February 2016 at the age of 77 in Yerres. It was sad news for many of us. Armand was one of the pillars of our association for many years.

Parution de "Georges Pierre - Profession : photographe de plateau - 100 ans 100 films"
Un ouvrage de Laurence de Geyer, Laurent Benyayer, Philippe Sichler

Livres et revues

Roger Corbeau, Raymond Cauchetier, Jean-Marie Leroy, Emmanuel Lowenthal, Vincent Rossell, Raymond Voinquel, Bob Willoughby ou encore Pierre Zucca sont des photographes de plateau reconnus, même si l’on connaît moins les publications dont ils ont fait l’objet. On saluera ainsi la récente parution de Georges Pierre – Profession : photographe de plateau – 100 ans 100 films, reflet de trois décennies (1960-1990) d’un regard posé avec humour et tendresse sur les plateaux de cinéma.

Passing of Bernard Château, the Gentleman with the Movie Camera Car

Bernard Château

We were saddened to learn of the death of Bernard Château, “a camera car specialist” as he liked to call himself, on Monday, 15 August 2016, at the age of 83. His long career spanned feature-length and short films, television advertisements, second units, and much more. But the project of which he was proudest was his work on Gérard Oury’s cult classic, La Grande vadrouille. We will always remember his attendance at the Micro Salon in 2011 and 2014, his friendly nature, and his two last camera cars, which he took care of like the apples of his eye !

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La sélection des courts métrages de la 4e édition de Caméflex-AFC 2016

Caméflex 2016

Découvrez les sept courts métrages, réalisés et mis en images par des étudiants d’écoles de cinéma du monde entier, qui ont été sélectionnés par un jury composé de trois membres de l’AFC – Gérard de Battista, Rémy Chevrin et Dominique Gentil. Ils seront projetés en première partie de la rétrospective des films photographiés par Mahmoud Kalari, au cinéma Le Grand Action du 6 au 10 février 2016, lors de la 4e édition du Caméflex AFC.

Master Class Luciano Tovoli, AIC, ASC, Caméflex AFC 2015 in extenso
Modérée par Dominique Maillet

Caméflex 2015

Durant l’édition 2015 de Caméflex AFC au cinéma Grand Action et dans le cadre de l’hommage qui lui était rendu, le directeur de la photographie Luciano Tovoli, AIC, ASC, a donné une Master Class animée par Dominique Maillet dont nous vous proposons la retransmission intégrale. Pour vous aider dans cette heure quarante-cinq d’échanges, vous trouverez ci-dessous les différents chapitres abordés, les extraits des films projetés et un témoignage de Jacques Perrin, producteur et réalisateur, à propos de Luciano Tovoli.

Trois trophées remis en clôture de Caméflex-AFC 2016

Caméflex 2016

Lors de la soirée de clôture, mercredi 10 février 2016 au Cinéma Grand Action, de la 4e édition de Caméflex-AFC, un prix pour l’image a été décerné au film court Fear, photographié par Adam Mach et réalisé par Michal Blasko, deux étudiants de l’Académie of Performing Arts de Bratislava et de Prague. Deux autres statuettes ont été remises aux directeurs de la photo Mahmoud Kalari et Pierre-William Glenn, AFC.

Caméflex Amiens et palmarès du 32e Festival du film

Caméflex 2012

Pour sa 32e édition, qui s’est déroulée du 16 au 24 novembre 2012, le Festival international du film d’Amiens a tenu à saluer pour l’ensemble de leur carrière les réalisateurs Raoul Peck et Vatroslav Mimica ainsi que le directeur de la photographie Ricardo Aronovich, AFC. Présidé par Mehdi Charef et composé de Catherine Ruelle, Leila Kilani, Lolita Chammah et Michel Abramowicz, AFC, le jury a décerné la Licorne d’Or à Offline de Peter Monsaert, photographié par Ruben Impens, SBC.

Sélection des films d’école au Festival de San Sebastian en vue de Caméflex-AFC 2016
Par Dominique Gentil, AFC

Caméflex 2016

Grâce à l’initiative d’Alain Coiffier, pour la seconde année, des directeurs de la photo de l’AFC ont été conviés à participer au Festival de San Sebastian. Cette invitation nous a permis d’assister aux projections de la section Films d’écoles de cinéma ("14th International Film Student Meeting") en vue d’une sélection qui sera présentée, au Grand Action, du 9 au 11 février 2016, dans le cadre du Caméflex-AFC, thématique "La transmission des savoirs".