C’est une salle Henri Langlois plus que comble qui a assisté, ce vendredi 12 mars après-midi, à la conférence du Conservatoire des techniques cinématographiques. Ce mois-ci, Laurent Mannoni avait choisi, en complément de l’exposition " Tournages ", le thème des mouvements d’appareil.
Quelques-uns des membres associés de l’AFC lui ont aimablement prêté main forte. Ont participé, de près ou de loin, au prêt du matériel, à l’élaboration et/ou au déroulement de la conférence-démonstration " La caméra bouge " et, cela va sans dire, à sa réussite...
Caméflex Eclair
Caméras
L’histoire d’Eclair 1907 : Naissance d’Éclair à Épinay-sur-SeineEn ce début de vingtième siècle, le cinématographe des frères Lumière triomphe. Un jeune avocat, particulièrement doué pour les affaires, achète une propriété en région parisienne, le château de Lacepède, dotée d’un parc somptueux. « J’ai l’intention, explique-t-il au maire de l’époque, de créer une industrie du luxe et de l’art, un théâtre vitré (on ne parlait pas encore de « studio »). Notre usine ne produira ni bruit, ni fumée, ni odeur. »À cette époque, Charles Jourjon tourne dans ses studios dix films chaque semaine. Il les développe dans ses laboratoires avec du matériel fabriqué dans ses ateliers.L’avocat, sans le savoir et uniquement pour des raisons de praticité, crée ainsi le concept d’offre globale ! Il lancera même les fameuses Actualités Éclair-Journal, qui offrent aux spectateurs des premières salles obscures un regard sur le monde qui les entoure. Il s’allie en 1918 à Serge Sandberg pour faire renaître l’industrie du cinéma après les déboires de la Grande Guerre. Dans les années 20,Éclair fabrique des projecteurs, du matériel pour la colorisation des bandes et le développement des films. La société décide alors de se lancer dans une nouvelle aventure en fabriquant des caméras de prise de vues.Venu d’outre-Atlantique, le parlant gagne l’Europe. Éclair insonorise ses studios et produit l’un des premiers films sonores, « Le collier de la reine », réalisé par Gaston Ravel. À la fin des années 30,Éclair rachète les studios Tobis d’Epinay-sur-Seine où furent tournés « La kermesse héroïque » de Jacques Feyder et « Le million » de René Clair. À la fin des années 40,Éclair est le premier laboratoire français à proposer le traitement de la couleur à ses clients. La première caméra entièrement portable, maniable et légère est inventée par Éclair. C’est la Caméflex. Elle révolutionnera les techniques du tournage en permettant au réalisateur de se déplacer au plus près de son sujet.La Caméflex portable obtient en 1950 l’Oscar technique, le prix de l’Academy Motion Pictures à Los Angeles. Dans les années 60,Éclair poursuit sa politique de diversification : nouvelles caméras, doublages de films étrangers et surtout développement des activités de laboratoire qui deviennent le cœur de l’activité du groupe. Les Studios accueillent de prestigieux réalisateurs attachés au tournage studio : Alain Resnais, Michel Deville, Bertrand Blier, Claude Sautet… Les années 70sont synonymes des débuts de la vidéo. Éclair ouvre un département vidéo pour la duplication de cassettes et la postproduction de films. Les années 90constituent le point de départ de la restructuration du groupe. Bertrand Dormoy, arrière-petit-fils du fondateur, devient P-DG d’Éclair, l’une des plus anciennes sociétés audiovisuelles au monde. Les Studios et les Laboratoires sont toujours associés aux plus grands films. S’appuyant sur sa richesse, tant cinématographique que technologique, Éclair confirme, par sa présence au sein du groupe Tectis, sa volonté de figurer au premier plan du marché européen et mondial. La société ouvre un nouveau laboratoire de tirage de copies de série 35 mm.Éclair élargit ses prestations à la restauration numérique de longs-métrages, à la conservation et au stockage des éléments.En 1999, la société inaugure son nouveau site comprenant le département et le laboratoire numérique. Les années 2000marquent l’engagement irrémédiable d’Éclair autour d’une chaîne de postproduction numérique, conçue et pensée pour le film. Son laboratoire numérique est l’un des plus importants d’Europe, avec notamment un pôle de salles d’étalonnage numérique, une chaîne de création pouvant traiter les images, de la haute définition au 4K. 2007 : cent ans au service de l’innovationSous l’impulsion de Thierry Forsans, Éclair, au sein d’un groupe de sociétés sœurs (Télétota, GTC, Centrimage, Jackson, TéléEurope…), continue à confirmer sa volonté d’innover : du système d’étalonnage ColorUs à la VOD en passant par la mise au point d’un process industriel concernant les masters et copies numériques à destination des salles de cinéma (normes DCI, encodage jpeg2000, génération et gestion des clefs de décryptage…).
Résultats de la recherche
Articles (3)
Entretien avec Laurent Mannoni Directeur du patrimoine de la Cinémathèque française et du Conservatoire des techniques cinématographiques

Les Entretiens AFC
A l’occasion de l’exposition " Lanterne magique et film peint - Quatre cents ans de cinéma " qui se tient à la Cinémathèque française du 14 octobre 2009 au 28 mars 2010, nous avons demandé à Laurent Mannoni, commissaire, avec Donata Pesenti Campagnoni, de cette exposition, d’éclairer notre lanterne sur son parcours personnel, sur le patrimoine de la Cinémathèque et le Conservatoire des techniques cinématographiques qu’il dirige.
"Et Beauviala réinventa la caméra" Entretien avec Jean-Pierre Beauviala, par Clarisse Fabre

Revue de presse
Le Monde, 12 octobre 2016
Louis Malle, Jean Rouch, Eliane de Latour, Peter Greenaway, Raymond Depardon, Xavier Beauvois... Tous ont tourné au moins une fois avec une Aaton. Cette petite caméra sur l’épaule, révolutionnaire, est née au début des années 1970, après les Caméflex d’Eclair utilisées par les cinéastes de la Nouvelle Vague.
Louis Malle, Jean Rouch, Eliane de Latour, Peter Greenaway, Raymond Depardon, Xavier Beauvois... Tous ont tourné au moins une fois avec une Aaton. Cette petite caméra sur l’épaule, révolutionnaire, est née au début des années 1970, après les Caméflex d’Eclair utilisées par les cinéastes de la Nouvelle Vague.
Articles (30)
La sélection des courts métrages de la 4e édition de Caméflex-AFC 2016

Caméflex 2016
Découvrez les sept courts métrages, réalisés et mis en images par des étudiants d’écoles de cinéma du monde entier, qui ont été sélectionnés par un jury composé de trois membres de l’AFC – Gérard de Battista, Rémy Chevrin et Dominique Gentil. Ils seront projetés en première partie de la rétrospective des films photographiés par Mahmoud Kalari, au cinéma Le Grand Action du 6 au 10 février 2016, lors de la 4e édition du Caméflex AFC.
Looking back at Caméflex-Amiens 2013 By Alain Coiffier, Dominique Gentil, Rémy Chevrin, Jean-Noël Ferragut, and Eric Guichard

Caméflex 2013
3 directors, 22 cinematographers, 20 industry partners and representatives attended the events hosted by Cameflex-AFC at the Amiens International Film Festival between 11-15 November 2013.
Retour sur Caméflex-Amiens 2013 Par Alain Coiffier, Dominique Gentil, Rémy Chevrin, Jean-Noël Ferragut, Eric Guichard…

Caméflex 2013
3 metteurs en scènes, 22 directeurs de la photo, 20 partenaires et associés des industries techniques ont été présents entre le 11 et le 15 novembre 2013 pour les rencontres Caméflex-AFC au Festival International d’Amiens.
Trois trophées remis en clôture de Caméflex-AFC 2016

Caméflex 2016
Lors de la soirée de clôture, mercredi 10 février 2016 au Cinéma Grand Action, de la 4e édition de Caméflex-AFC, un prix pour l’image a été décerné au film court Fear, photographié par Adam Mach et réalisé par Michal Blasko, deux étudiants de l’Académie of Performing Arts de Bratislava et de Prague. Deux autres statuettes ont été remises aux directeurs de la photo Mahmoud Kalari et Pierre-William Glenn, AFC.
Impressions de Caméflex Amiens Par Richard Andry, AFC
Caméflex 2012
Je n’ai pu venir passer que trois heures au festival Caméflex d’Amiens car je voulais assister à la master-class de mon ancien professeur, ami et " tocayo " Ricardo Aronovitch dont j’admire l’œuvre photo-cinématographique.
"Caméflex Amiens", la lumière au cinéma Par Alain Coiffier
Caméflex 2012
" Caméflex Amiens " associe le nom d’une caméra ô combien mytique à celui d’une ville hôte d’un festival de cinéma de renommée internationale. Le Festival du film d’Amiens et l’AFC se sont associés pour créer " Caméflex Amiens ", nouvelle manifestation dédiée aux directeurs de la photographie qu’Alain Coiffier, qui l’a initiée, présente en quelques mots.
Deuxième édition de Caméflex Amiens Entre les 8 et 16 novembre 2013

Caméflex 2013
Pour la deuxième année consécutive, l’AFC et le Festival International du Film d’Amiens organisent ensemble Caméflex Amiens, une manifestation dédiée aux directeurs de la photographie dont Denis Lenoir, AFC, ASC, sera l’invité d’honneur.
4th Annual Caméflex-AFC

Caméflex 2016
The Fourth Annual Caméflex-AFC will take place from 6-10 February 2016 in the Cinema Le Grand Action in Paris, and will honour Iranian cinematographer Mahmoud Kalari. Mahmoud Kalari, born in Teheran in 1951, films three, four, or even six films a year with a simple style and small budgets, in a country, Iran, where the lack of resources hasn’t stopped the blossoming of cinematographic talents recognized the world over.
Caméflex Amiens et palmarès du 32e Festival du film

Caméflex 2012
Pour sa 32e édition, qui s’est déroulée du 16 au 24 novembre 2012, le Festival international du film d’Amiens a tenu à saluer pour l’ensemble de leur carrière les réalisateurs Raoul Peck et Vatroslav Mimica ainsi que le directeur de la photographie Ricardo Aronovich, AFC. Présidé par Mehdi Charef et composé de Catherine Ruelle, Leila Kilani, Lolita Chammah et Michel Abramowicz, AFC, le jury a décerné la Licorne d’Or à Offline de Peter Monsaert, photographié par Ruben Impens, SBC.
Articles (30)
Conférence "La caméra bouge" en images

Conservatoire des techniques cinématographiques
C’est une salle Henri Langlois plus que comble qui a assisté, ce vendredi 12 mars après-midi, à la conférence du Conservatoire des techniques cinématographiques. Ce mois-ci, Laurent Mannoni avait choisi, en complément de l’exposition " Tournages ", le thème des mouvements d’appareil.
Quelques-uns des membres associés de l’AFC lui ont aimablement prêté main forte. Ont participé, de près ou de loin, au prêt du matériel, à l’élaboration et/ou au déroulement de la conférence-démonstration " La caméra bouge " et, cela va sans dire, à sa réussite...
Quelques-uns des membres associés de l’AFC lui ont aimablement prêté main forte. Ont participé, de près ou de loin, au prêt du matériel, à l’élaboration et/ou au déroulement de la conférence-démonstration " La caméra bouge " et, cela va sans dire, à sa réussite...
The Origins of a Trophy By Stéphan Massis, AFC

Les Prix AFC
Room 1163, Bry-Sur-Marne Hospital : Pierre-William Glenn is holding a small bronze Caméflex in his hands. The image is both sad and beautiful… this moment was recounted to us by Gilles Porte the day after the first-ever AFC Awards ceremony. He went to visit Pierre-William on his sickbed to show him the trophy that would be awarded to the winner of the new AFC Awards, as he was a founding member of the association. This small object in Pierre-William’s tired hands is the embodiment of the association’s founders passing the reins over to us, who are committed to making the AFC both active and lively.
Genèse d’un trophée Par Stéphan Massis, AFC

Les Prix AFC
Chambre 1163, hôpital de Bry-sur-Marne : Pierre-William Glenn tient entre ses mains un petit Caméflex de bronze. L’image est triste et belle aussi… C’est Gilles Porte qui nous la raconte le lendemain de la première édition des Prix AFC. Il s’est rendu au chevet de Pierre-William pour lui montrer le trophée de ce nouveau Prix AFC, association dont il était un des membres fondateurs, en 1990. Ce petit objet entre les mains fatiguées de Pierre-William illustre une émouvante passation de témoin entre les créateurs de notre association et nous-mêmes, qui avons à cœur de rendre l’AFC bien active et vivante.
Entretien avec Laurent Mannoni Directeur du patrimoine de la Cinémathèque française et du Conservatoire des techniques cinématographiques

Les Entretiens AFC
A l’occasion de l’exposition " Lanterne magique et film peint - Quatre cents ans de cinéma " qui se tient à la Cinémathèque française du 14 octobre 2009 au 28 mars 2010, nous avons demandé à Laurent Mannoni, commissaire, avec Donata Pesenti Campagnoni, de cette exposition, d’éclairer notre lanterne sur son parcours personnel, sur le patrimoine de la Cinémathèque et le Conservatoire des techniques cinématographiques qu’il dirige.
Micro Salon en images, un dernier flash-back avant l’édition 2015 !

2014
Après les deux premiers volets de flash-backs en images du 14e Micro Salon de l’AFC et pour clore ce tour d’horizon photographique, voici quelques derniers instantanés pris par deux de nos reporteurs occasionnels, chacun n’ayant pas forcément le même champ visuel !
Entretien avec Luciano Tovoli, AIC, ASC Par Dominique Maillet

Caméflex 2015
Riche d’une carrière mélangeant les aventures les plus diverses, les expériences photographiques les plus extrêmes et les rencontres les plus marquantes, de Michelangelo Antonioni à Francis Veber, de Marco Ferreri à Gérard Oury ou Maurice Pialat, de Dario Argento à Barbet Schroeder, le directeur de la photographie italien Luciano Tovoli, AIC, ASC, a traversé plus de cinquante ans de cinéma international. En prélude au 3e Caméflex-AFC – du 7 au 11 février 2015 au Grand Action – Dominique Maillet s’est entretenu avec Luciano Tovoli.
Alain Levent par Armand Marco

Alain Levent
C’est avec tristesse que j’ai appris le décès d’Alain Levent.
J’ai rencontré Alain en 1965 alors qu’il tournait Le Vampire de Düsseldorf (Robert Hossein). Je fus appelé, deux jours en renfort, pour charger des magasins.
Cette première rencontre faillit mettre un terme à nos relations, car une malencontreuse chute me fit dévaler la colline de la Porte de Pantin rendue boueuse par une pluie battante. Heureusement j’avais pris soin de protéger le magasin, et c’est tout crotté que je vins approvisionner le tournage. Pourtant il ne m’en tint pas rigueur.
J’ai rencontré Alain en 1965 alors qu’il tournait Le Vampire de Düsseldorf (Robert Hossein). Je fus appelé, deux jours en renfort, pour charger des magasins.
Cette première rencontre faillit mettre un terme à nos relations, car une malencontreuse chute me fit dévaler la colline de la Porte de Pantin rendue boueuse par une pluie battante. Heureusement j’avais pris soin de protéger le magasin, et c’est tout crotté que je vins approvisionner le tournage. Pourtant il ne m’en tint pas rigueur.
"Nos 100 premières années" Un livre publié par l’ASC

Livres et revues
En honneur de son 100e anniversaire, l’ASC a publié Our First 100 Years (Nos 100 premières années), un ouvrage de 154 pages où figurent en bonne place des douzaines de photos d’archive de qualité aux côtés des histoires personnelles de soixante-dix-sept membres de l’association.
Henri Duparc par Bernard Dechet

Henri Duparc
1972 Abidjan... Nous nous sommes rencontrés à la Société ivoirienne de cinéma où il réalisait des documentaires pour la coopération. Nous parcourions le pays, le Caméflex ou l’Arri II C dans le coffre, pour mettre en images les coutumes et les traditions de la Côte d’Ivoire. (...)