Julien Rey

Montage

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Le directeur de la photographie Julien Hirsch, AFC, parle de son travail sur "Nos années folles", d’André Téchiné

Les entretiens au Festival de Cannes

Julien Hirsch, AFC, avait éclairé Les Temps qui changent, d’André Téchiné, et collaborait déjà avec Jean-Luc Godard et Arnaud des Pallières lorsqu’il remporta le César de la Meilleure photographie en 2007 pour Lady Chatterley, de Pascale Ferran. C’est pour Nos années folles qu’il collabore pour la 7e fois avec André Téchiné qui, pour ce nouveau film d’époque, prend de grandes libertés avec la chronologie du récit. Avec pas moins de 38 films à son actif, un hommage est rendu au réalisateur par la sélection de ce dernier long métrage au 70e Festival de Cannes (BB).

Antoine Cormier évoque la fabrication du film "Le Royaume", de Julien Colonna
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Julien Colonna, pour son premier long métrage, Le Royaume, désire retracer l’histoire d’une jeune fille qui découvre la véritable nature de son père et qui va tenter de l’aimer à tout prix. La relation ainsi tissée ressemble à un parcours initiatique sur les routes de l’île de Beauté. Un film avec des Corses, tourné en Corse, par un cinéaste corse. C’est avec le chef opérateur Antoine Cormier que nous allons nous immerger dans la fabrication de ce thriller à double facette. Après avoir enchaîné des tournages comme assistant caméra pendant trois ans, Antoine Cormier éclaire des courts métrages, des clips et des publicités. Sa passion : tourner en argentique. Lorsqu’il rencontre Julien Colonna sur une pub, ils partagent cette passion et le talent de faire "bien avec peu". Le Royaume est en Sélection officielle à Un Certain Regard au 77e Festival de Cannes. (BB)

Julien Poupard, AFC, parle de son travail à l’image sur "Les Amandiers", de Valeria Bruni Tedeschi

Les entretiens au Festival de Cannes

Le film se passe dans les années 1980 et raconte l’histoire de Valeria lorsqu’elle était à l’école du Théâtre des Amandiers mais avec des acteurs d’aujourd’hui. Je voulais que l’on ressente ça aussi à l’image. Le souvenir des images est plus important que l’image elle-même. Quand on voit le film, on doit sentir les années 1980 et les années 2020. Car le film est une rencontre entre le passé et le présent.

Projection à Cannes Classics de "Panique", de Julien Duvivier, photographié par Nicolas Hayer

Festival de Cannes 2015

Dans le cadre des projections Cannes Classics, le film Panique (1946), réalisé par Julien Duvivier et photographié par Nicolas Hayer, fut présenté par TF1 DA. Le négatif original ayant disparu, restauration en 2K chez Digimage, membre associé de l’AFC, à partir du marron nitrate. Marc Salomon, membre consultant de l’AFC, décrit la carrière de Nicolas Hayer, directeur de la photographie ayant photographié les films de Henri-Georges Clouzot, Julien Duvivier, Jean Cocteau, Jean-Pierre Melville.

Julien Hirsch, AFC, parle de son travail en Arri Alexa Mini LF et Signature Prime sur "Albatros", de Xavier Beauvois

Technique

César de la Meilleure photographie pour Lady Chatterley, de Pascale Ferran (2006), Julien Hirsch, AFC, a été l’un des premiers utilisateurs en France de l’Alexa Mini LF et des objectifs Arri Signature Prime sur le tournage d’Albatros (titre provisoire), de Xavier Beauvois. Retour d’expérience sur ce film tourné cet hiver en Normandie en décors naturels.

Julien Poupard, AFC, évoque son travail sur "L’Innocent", de Louis Garrel

Les entretiens au Festival de Cannes

J’avais déjà tourné le film La Croisade avec Louis. Lorsqu’il m’a parlé de L’innocent, Louis m’a tout de suite dit qu’il voulait explorer d’autres chemins visuels, voire presque construire le film à l’opposé du précédent. Très vite, on a parlé du mélange des genres. Le film navigue entre la comédie, le film policier, la comédie romantique, le film d’action. Il fallait jouer avec les codes du genre, jouer avec le cinéma tout court. Nos références allaient de Uncut Gems, des frères Safdie, Vertigo, de Hitchcock, Conversation secrète, de Coppola, La Règle du jeu, de Renoir. Il fallait chercher une photographie romanesque qui pourrait envelopper tous ces genres.