Michel Benjamin, 35 ans qui soudent une amitié
Par Dominique Bouilleret, AFCAussi loin que je me souvienne… dans mon métier, Michel Benjamin a toujours été proche, voire très proche de moi. Nous avons fait nos "classes" ensemble.
Laurent Dailland et moi connaissons Michel depuis nos premières aventures d’assistants. Documentaires et reportages furent notre période d’apprentissage. Puis à mesure que nous avancions dans notre métier, nous nous sommes épaulés, assistés mutuellement, Michel et moi avons même été électros sur un court métrage que Laurent éclairait.
On peut dire que Michel et moi sommes copains depuis très longtemps. Nos routes, sinueuses nous ont éloignés, rapprochés, car sans avoir les mêmes parcours nous n’étions jamais très loin l’un de l’autre.
Michel a pris des pistes qui nous faisaient rêver. Projections sur Ecran d’eau, prises de vues grands formats (Imax… 65 mm…), des tournages et aventures de pionniers.
Puis il y a eu JjS…
Avec trois autres camarades, Patrick Allombert, Olivier Gallois et le regretté Alain Boutillot, nous nous sommes "spécialisés", en marge de nos métiers d’opérateur, pour la prise de vues sur des écrans informatiques cathodiques.
Parti comme une distraction, nous avons vite compris que notre savoir-faire "dégoupillait" pas mal de petites vicissitudes sur les plateaux confrontés à ce problème. Nous avons alors mis en place une association qui proposait ses services dans ce domaine et aussi en vidéo "assist"…
C’étaient les années 1990…
Puis, décidant de faire plus "sérieux", nous avons mis en place Glops, continuation de JjS mais plus structuré, locaux, un salaire et sans Alain qui, lui, lançait Z Extrême… mais en faisant bureau commun.
Et pendant tout cela, Michel continuait sur sa lancée… Tournages en Imax, Le Peuple migrateur, Home, Les Saisons…
Toujours à l’affût de nouveau modes de tournage et de nouvelles technologies, il parlait couramment le "Ros", ce drôle de langage que nous prenions pour du patois et qui est devenu notre langue officielle.
Nos différences de méthodes nous ont valu de très grosses prises de bec pendant nos voyages d’études à IBC… Mais malgré ça, nous sommes restés copains. Car 35 ans nous unissent...
Voilà, tout ça pour dire que je suis très content qu’il nous rejoigne à l’AFC avec son bagage et ses connaissances. Je dois oublier pas mal de choses à dire, mais en tout cas,
Bienvenue Michel !