Jérémie Attard obtient en 2013 un BTS audiovisuel. Après plusieurs courts métrages comme assistant opérateur, il travaille comme 2e assistant caméra sur C’est qui cette fille (2017), de Nathan Silver, un film américain tourné à Paris et éclairé par Sean Price Williams, le chef opérateur des frères Safdie (Good Time). Avec Abdellatif Kechiche et pour Mektoub, My Love : Canto Uno, Jérémie assiste le chef opérateur Marco Graziaplena, poste de 1er assistant qu’il continue d’occuper sur le deuxième opus Mektoub, My Love : Intermezzo. Présent également en postproduction, il supervise les effets visuels.
Hiventy est présent au 72e Festival de Cannes, sur de nombreux courts et longs métrages des différentes sélections, dont neuf longs métrages photographiés par des directeurs de la photographie membres de l’AFC. La société a assuré des prestations de livraison de rushes numériques, de postproduction image et son, d’étalonnage, de production de DCP et de restauration de films.
Œuvre autobiographique sur son enfance, comme pouvait l’être La Mauvaise éducation (2003), Douleur et gloire voyage entre passé (recomposé) et présent de la vie d’un réalisateur-écrivain sur la touche... Antonio Banderas prête son physique de cinquante-neuf ans au cinéaste castillan, qui pousse la mise en scène jusqu’à l’installer dans la re-création exacte de son propre appartement. José Luis Alcaine, fidèle directeur de la photographie d’Almodovar, nous fait partager le tournage de ce film chargé d’émotions.
Dans un article en anglais publié sur le blogue de Kodak, le réalisateur Ken Loach et le directeur de la photographie Robbie Ryan, BSC, ISC, reviennent sur leurs choix artistique et technique de tourner le film Sorry We Missed You, en Compétition officielle au 72e Festival de Cannes, en pellicule Kodak S16 mm.
Issu de l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière, spécialité Cinéma, Sébastien Buchmann, AFC, exerce son talent entre documentaire et fiction. Il a travaillé à plusieurs reprises avec Dominique Marchais, réalisateur de documentaires engagés (La Ligne de partage des eaux, Nul homme n’est une île). Côté fiction, il est le fidèle collaborateur de Valérie Donzelli, La guerre est déclarée, de Mickhaël Hers, Amanda, et de Nicolas Pariser qu’il accompagne encore aujourd’hui pour son nouvel opus philosophico-politique, Alice et le maire, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs. (BB)
Un demi-siècle de cinéma, une cinquantaine de films pour chacun ! Claude Lelouch approche avec Les Plus belles années d’une vie (49e long métrage), hors compétition de ce 72e Festival de Cannes, la cinquantaine de films sur 50 ans de cinéma. De son côté, le directeur de la photographie Robert Alazraki, AFC, a accompagné de nombreux cinéastes, dont Yves Robert, Elie Chouraqui, Laurent Heynemann, Alexandre Arcady, Coline Serreau… en 50 ans de cinéma, impossible de tous les nommer !
Deux ans après Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc, Bruno Dumont poursuit sa fresque consacrée à la figure historique française avec Jeanne. Le long métrage s’inspire d’une œuvre de Charles Péguy et est tourné dans sa région fétiche, le Nord. Les passages chantés sont interprétés par le chanteur Christophe, plutôt que par les personnages comme dans le précédent opus. C’est avec Jeanne que le chef opérateur David Chambille découvre le cinéma particulier du réalisateur aux succès toujours aussi décalés et grinçants. (BB)
Sony France et le BTS audiovisuel du lycée Carnot à Cannes proposent, les 20 et 21 mai, plusieurs ateliers animés par Jean-Charles Fouché, chef opérateur, et Jean-Yves Martin, chef de produit chez Sony, et organisés en partenariat avec Leitz Cine Wetzlar.
Entre film documentaire ethnologique, recréation historique et fiction, le nouveau Bertrand Bonello virevolte entre plusieurs styles et plusieurs époques. Proposant d’un côté le portrait d’une adolescence féminine vivant en pensionnat et de l’autre un regard sur l’histoire des coutumes Vaudou en Haïti et de celles de l’esclavage, le film passe sans cesse d’une ligne narrative à l’autre. C’est Yves Cape, AFC, SBC, qui signe les images de ce film étrange présenté à la Quinzaine des réalisateurs. (FR)
Le directeur de la photographie Paul Guilhaume, AFC, a travaillé avec Léa Mysius sur Ava (Semaine de la critique 2017, prix de la Meilleure Photographie à Stockholm, 2017) et Marie Monge pour Joueurs (Quinzaine des réalisateurs 2018). Il a filmé à plusieurs reprises pour le documentariste Sébastien Lifshitz (Les Vies de Thérèse (Quinzaine des réalisateurs 2016), puis Adolescentes et Sasha (dont les sorties sont à venir). Il rencontre Aude Léa Rapin à l’occasion d’un film qui mêle les codes de la fiction et du documentaire, Les Héros ne meurent jamais, sélectionné à la 58e Semaine de la Critique. (BB)
En lisant le scénario de Vif-argent (dont le titre provisoire était alors La nuit je mens), Céline Bozon, AFC, se souvient d’avoir apprécié notamment le mélange des genres entre chronique quotidienne de la vie parisienne, histoire romantique et film fantastique. (FR)
La directrice de la photographie Claire Mathon, AFC, s’est entretenue avec François Reumont pour parler de son travail sur Atlantique, de Mati Diop. Nous vous proposons une transcription de ses propos.
La Cité de la peur, une comédie familiale revient sur la Croisette au Cinéma de la Plage. Evidemment, je pense à Alain Berbérian, le réalisateur de ce film qui nous a quittés trop tôt. Une ressortie, une projection à Cannes, lieu du crime... Je suis hyper content.