Entretiens avec des directeurs de la photographie

Pascal Lagriffoul

"Transferts", une série d’anticipation made in France
Entretien avec le directeur de la photographie Pascal Lagriffoul,

Pour sa deuxième incursion dans l’anticipation et après la série "Trepalium", Arte France a décidé de confier à Patrick Benedek et Claude Scasso l’écriture d’une saison de six épisodes consacrée à l’immortalité, au transfert de corps à corps. Une série diffusée à partir du 16 novembre et dont Pascal Lagriffoul, AFC, a signé l’image de la première saison. Le premier épisode est sélectionné à Camerimage en compétition Pilotes Série TV. (FR)
Pascal Lagriffoul
Samuel Lahu

Le directeur de la photographie Samuel Lahu parle de son travail sur "Mercenaire", de Sacha Wolff

J’ai rencontré Samuel Lahu à La fémis… Je donnais un cours à des élèves de dernière année du département Image. Peu de temps après, alors que Samuel était sorti de cette école, je lui ai demandé s’il voulait faire le tour du monde avec deux caméras, une vitre [1], un marker et moi… Samuel a choisi dix pays sur la planète et nous sommes partis tous les deux, dans une vingtaine de pays, avec dix-sept caisses sous le bras…
Alex Lamarque

Le directeur de la photographie Alex Lamarque, AFC, parle de son travail sur "Né quelque part", de Mohamed Hamidi

Alex Lamarque commence sa carrière de directeur de la photographie au côté d’Olivier Dahan sur son premier long métrage, Frères : la roulette rouge, et reste son fidèle collaborateur sur des courts métrages, de nombreux vidéo clips et quatre autres longs métrages : Le Petit Poucet, La Vie promise, Les Rivières pourpres 2 et Les Seigneurs. Directeur de la photo très sollicité dans le domaine de la publicité, il a également participé aux films Da Vinci code et Arthur et les Minimoys en tant qu’opérateur 2e équipe. Parallèlement à son travail sur de nombreux films commerciaux, ce premier long métrage de Mohamed Hamidi, en Compétition officielle, lui permet de renouer avec le cinéma.
Jeanne Lapoirie

81e édition de la Mostra de Venise Entretiens avec Jeanne Lapoirie, AFC, et Guillaume Ader (gaffer) à propos de "Planète B", d’Aude Léa Rapin
"La survie d’Adèle" par François Reumont pour l’AFC

Avec Planète B, la cinéaste Aude Léa Rapin (Les héros ne meurent jamais, en 2018) propose un récit d’anticipation ambitieux. Deux dimensions - réelle et virtuelle - cohabitent dans un film de prison paradoxal où les incarcérés sont placés dans une ambiance très... estivale. C’est Jeanne Lapoirie, AFC, et son gaffer Guillaume Ader qui se sont chargés de mettre en image cette plongée dans un futur de 15 ans où l’État a mis en place des nouveaux moyens d’incarcération pour combattre un groupe de jeunes activistes voulant défendre la planète. Ce deuxième film de la réalisatrice est présenté Hors compétition en ouverture de la Semaine de la critique, dans le cadre de la 81e édition de la Mostra de Venise. (FR)
Jeanne Lapoirie

Jeanne Lapoirie, AFC, parle de ses choix sur "Le Retour", de Catherine Corsini
"Les Mauresques", par François Reumont pour l’AFC

Avec Le Retour, la réalisatrice Catherine Corsini revient elle-même sur ses terres d’origines (s’inspirant également de son passé) et propose un film qui mêle beaucoup de personnages autour d’une mère de famille d’origine sénégalaise et ses deux filles adolescentes. Secret de famille, rivalités entre sœurs, découverte de la sexualité se télescopent dans cette histoire ciselée. Le film met également en scène l’Île de beauté et ses habitants sous un angle sensible, loin des caricatures monolithiques. C’est Jeanne Lapoirie, AFC, qui en prend les commandes à l’image après La Fracture (également en compétition cannoise en 2021). (FR)
Jeanne Lapoirie

Jeanne Lapoirie, AFC, évoque sa collaboration avec Paul Verhoeven sur "Benedetta"
Des nonnes et des lux, par François Reumont, pour l’AFC

Porter à l’écran le nouveau film du réalisateur de Basic Instinct, c’était très inattendu pour Jeanne Lapoirie, AFC, dont la longue expérience de directrice de la photo ne l’a pourtant jamais mise en contact avec une telle légende d’Hollywood. Jeanne Lapoirie revient sur Benedetta, un des films les plus en vue de ce 74e Festival de Cannes ... (FR)
Jeanne Lapoirie

Entretien avec Jeanne Lapoirie, AFC, à propos de "La Fracture", de Catherine Corsini

Situé en plein démarrage de la crise des Gilets jaunes, La Fracture, de Catherine Corsini, offre un quasi huis clos dans le service des urgences de l’Hôpital Lariboisière à Paris. C’est aussi un film choral où se croisent un couple de femmes en pleine rupture sentimentale, un chauffeur routier manifestant blessé par une charge de CRS et une infirmière de l’APHP au milieu d’une nuit de chaos social. Cette recréation à chaud d’un événement de l’histoire récente fait bien sûr écho après la crise sanitaire qui vient de toucher durement le service hospitalier français.
Jeanne Lapoirie, AFC, en signe les images. C’est une fidèle collaboratrice de la réalisatrice depuis déjà quatre films. (FR)
Jeanne Lapoirie

Entretien avec Jeanne Lapoirie, AFC, à propos de son travail sur "Cigare au miel", de Kamir Aïnouz
Selma et les cigares

Cigare au miel est le premier film de la réalisatrice Kamir Aïnouz (à ne pas confondre avec son demi-frère, aussi réalisateur, Karim Aïnouz). Entre récit autobiographique et tranche d’histoire moderne, ce long métrage propose le portrait de Selma, une jeune fille parisienne d’origine kabyle qui découvre sa liberté sexuelle. Le tout dans le contexte du début des années 1990, avec en arrière-plan la montée de l’islamisme radical en Algérie. Portrait de femme filmé par un duo de femmes (Jeanne Lapoirie, AFC, est elle-même à l’image), ce film est aussi l’occasion de mettre en scène les relations difficiles entre les générations d’une famille maghrébine aisée, partagée entre modernisme et traditions. (FR)
Jeanne Lapoirie

La directrice de la photographie Jeanne Lapoirie, AFC, parle de son travail sur "120 battements par minute", de Robin Campillo

Le parcours de la directrice de la photographie Jeanne Lapoirie, AFC, est balisé par des rencontres avec des réalisateurs très différents, allant de Téchiné à Valeria Bruni Tedeschi, en passant par Ozon, des Pallières ou les réalisateurs israéliens Ronit et Sholmi Elkabetz. Elle a éclairé les deux premiers films du scénariste et monteur de Laurent Cantet, Robin Campillo. Son premier long métrage, Les Revenants, a été adapté pour une série éponyme devenue mythique aussi bien en France qu’aux États-Unis. Après avoir réalisé Eastern Boy, Robin Campillo fait son entrée pour la première fois sur la Croisette avec, en compétition officielle, 120 battements par minute. (BB)
Jeanne Lapoirie

La directrice de la photographie Jeanne Lapoirie, AFC, parle de son travail sur "Le Procès de Viviane Amsalem", de Ronit et Sholmi Elkabetz

Après avoir débuté sa carrière de directrice photo sur les films de Téchiné (Les Roseaux sauvages, Les Voleurs), Jeanne Lapoirie éclaire plusieurs films de François Ozon (Goutes d’eau sur pierres brûlantes, Sous le sable, Huit femmes, Le Temps qui reste, Ricky) et de Valeria Bruni Tedeschi (Il est plus facile pour un chameau, Actrices, Un château en Italie). Son parcours l’amène à travailler sur des films très différents, il suffit pour s’en rendre compte de visionner Michael Kholhass, d’Arnaud des Pallières, puis Le Procès de Viviane Amsallem. Pour ce film israélien de Ronit et Sholmi Elkabetz, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs, Jeanne Lapoirie nous confie comment elle a abordé son travail en fonction des choix radicaux des deux réalisateurs.
Jeanne Lapoirie

La directrice de la photographie Jeanne Lapoirie, AFC, parle de son travail sur le film "My Little Princess" d’Eva Ionesco

C’est pour éclairer un récit autobiographique et pour son premier long métrage que la comédienne Eva Ionesco a fait appel à Jeanne Lapoirie, AFC. Un film de lumière, de photographie, un univers fantasque pour une réalité que la réalisatrice a voulu transcender en magnifiant la fiction. « La difficulté », dit-elle, « était de savoir comment filmer la photographie ».
Jeanne nous confie comment elle a tenté de répondre à ce défi visuel et comment elle a collaboré avec Eva Ionesco pour My Little Princess, sélectionné à la Semaine de la critique.
Jeanne Lapoirie

Independencia
de Raya A. Martin, photographié par Jeanne Lapoirie, AFC

Raya A. Martin est un jeune réalisateur philippin très remarqué dans les festivals. Un hommage lui était consacré au dernier Festival du Réel. Ses films évoquent l’histoire de son pays sous des formes très expérimentales.
Jeanne Lapoirie l’a rencontré au Festival du documentaire de Marseille (FID) et a été séduite par son film Indio Nacional, un film en noir et blanc, muet, accompagné au piano. Après la lecture du scénario d’Independencia, elle accepte l’aventure d’un film entièrement tourné aux Philippines.
Jean-Claude Larrieu

Entretien avec le directeur de la photographie Jean-Claude Larrieu, AFC, à propos de son travail sur "Julieta", de Pedro Almodóvar
Par François Reumont pour l’AFC

Julieta est l’histoire d’une femme rongée par la fuite inexpliquée de sa fille, 12 ans auparavant. Une longue plongée dans le temps et dans ses souvenirs va peu à peu lui révéler les vraies raisons de cette disparition. Jean-Claude Larrieu, AFC, nous raconte, dans un entretien filmé et avec son phrasé chaleureux pyrénéen, la fabrication du nouveau film de Pedro Almodóvar, en lice pour la Palme d’or 2016.
Jean-Claude Larrieu

Map of The Sounds of Tokyo
d’Isabel Coixet, photographié par Jean-Claude Larrieu, AFC

Jean-Claude Larrieu filme Tokyo
Jean-Claude Larrieu a développé une longue et fidèle collaboration depuis quatre films avec la réalisatrice catalane Isabel Coixet. Il l’accompagne aujourd’hui en compétition officielle avec un nouveau film tourné entièrement à Tokyo, marquant également pour lui sa première expérience avec la caméra de cinéma numérique Red One…
Guillaume Le Grontec

80e édition de la Mostra de Venise Guillaume Le Grontec, AFC, à propos de "A Short Trip", de Erenik Beqiri
"Week-end à Marseille", par François Reumont pour l’AFC

Après le succès international de son premier court métrage The Van, le réalisateur albanais Erenik Beqiri a décidé d’installer son deuxième film en France dans la cité phocéenne. Mettant en scène un jeune couple albanais à la recherche d’un titre de séjour, cette courte histoire pourrait tout à fait être le prologue d’un long métrage. On retrouve, comme sur le film précédent, la même équipe en fabrication, soit les producteurs Olivier Berlemont (Origine Film) et Christie Molia (Moteur S’il Vous Plaît), la monteuse Pauline Pallier et le directeur de la photographie Guillaume Le Grontec, AFC. Retour avec ce dernier sur les choix artistiques et techniques qui ont mené à la fabrication de A Short Trip, en sélection officielle à Venise 2023. (FR)
Yorick Le Saux

Entretien avec Yorick Le Saux et Denis Lenoir, AFC, ASC, à propos du film "Carlos" d’Olivier Assayas
En Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, hors compétition

Carlos : Olivier Assayas propulse la série télé vers le grand écran
Pour boucler les trois téléfilms consacrés au parcours du terroriste Carlos, Olivier Assayas a fait équipe avec Yorick Le Saux et Denis Lenoir. Une collaboration assez unique liée à la durée record du tournage (95 jours répartis sur près de 6 mois). Une série télé tournée dans un esprit cinéma, puisque deux versions devraient bientôt sortir en salle. Signe du caractère unique de ce téléfilm, la version intégrale de 5h30 est projetée pour la première fois à Cannes hors compétition.
Philippe Le Sourd

Philippe Le Sourd, AFC, ASC, revient sur sa collaboration avec Sofia Coppola sur "Priscilla"
"Graceland dans la pénombre", par François Reumont pour l’AFC

Adepte de portraits de femmes, la réalisatrice Sofia Coppola vient d’ajouter à sa galerie de personnages (Marie Antoinette, Lost in Translation, Virgin Suicides...) la femme du "King of Rock ’n’ Roll". Un film volontairement éloigné du récent biopic consacré à l’idole par Luhrmann, et où le point de vue du personnage de Priscilla Presley dirige entièrement la narration. C’est Philippe Le Sourd, AFC, ASC, qui refait équipe avec Sofia Coppola après déjà plusieurs films ensemble (Les Proies, On the Rocks). Il nous explique sa passion pour la profondeur dans l’image, la stimulation de la créativité face aux coupes dans le budget, et la transition vers le numérique pour cette réalisatrice. Un film présenté en séance spéciale hors compétition à Camerimage et qui a valu à Cailee Spaney le Prix d’interprétation féminine à Venise 2023. (FR)
Philippe Le Sourd

Entretien avec le directeur de la photographie Philippe Le Sourd, AFC, à propos de son travail sur "Les Proies", de Sofia Coppola
"Moonlight en Louisiane"

Pour son nouveau long métrage, la réalisatrice américaine Sofia Coppola a décidé de porter à l’écran le roman de Tomas Cullinan, Les Proies, qui narre l’irruption d’un soldat ennemi blessé dans un pensionnat de jeunes filles au beau milieu de la guerre de sécession. Un remake (sans l’être) de la première adaptation faite par Don Siegel en 1971 avec Clint Eastwood dans le rôle du soldat. Pour cette nouvelle version, les femmes sont à l’honneur et composent un casting prestigieux autour du personnage de John Mac Burney (Colin Farrell). Philippe Le Sourd, AFC, signe les images de ce film tourné en Louisiane. (FR)
Denis Lenoir

Entretien avec Denis Lenoir, AFC, ASC, ASK, à propos de "Bergman Island", de Mia Hansen-Løve
Les solstices de Farö, par François Reumont, pour l’AFC

Bergman Island est le septième film de la réalisatrice Mia Hansen-Løve. Cette ballade pour cinéphiles prend comme décor unique l’île de Farö, où le maître suédois a vécu, filmé et repose depuis sa mort en 2007. Un pèlerinage incarné à l’écran par le couple Tim Roth et Vicky Krieps ; interprétant eux-mêmes un couple de cinéastes qui ne peut qu’évoquer celui que la réalisatrice forma jadis avec Olivier Assayas. Denis Lenoir, AFC, ASC, ASK, fidèle compagnon de route à la fois de l’un et de l’autre, nous raconte les particularités de ce film d’été scandinave. (FR)
Boris Levy

Caroline Champetier, AFC, s’entretient avec Boris Levy (chef opérateur) et Tessa Louise-Salomé (réalisatrice) à propos du documentaire "The Wild One"

Le film de Tessa Louise-Salomé, The Wild One, documentaire sur Jack Garfein, initiateur avec Elia Kazan de l’Actors Studio, est filmé par Boris Levy avec une sensibilité ingénieuse qui m’a éblouie. C’est un travail où l’image est intimement liée à ce que le film raconte. Comment ramener un homme âgé, à l’enfance tragique et à la vie trépidante, au cœur de ses souvenirs. Film de dispositifs risqués et inventifs, The Wild One, qui sort en salles le 10 mai prochain, a reçu le Prix de la cinématographie au festival Tribeca, en 2022. J’ai eu envie d’en parler avec Boris Levy. (CC)
Benjamin Loeb

Benjamin Loeb, FNF, nous parle du tournage de "Sick of Myself", de Kristoffer Borgli
Grain de beauté

Le directeur de la photo norvégien Benjamin Loeb, FNF, a cette année à Cannes deux films en sélection : When You Finish Saving the World, le premier long métrage du comédien Jesse Eisenberg (le Mark Zuckerberg de The Social Network), et Sick of Myself, de son compatriote Kristoffer Borgli. Deux films indépendants tournés sur pellicule (16 et 35 mm 2p), qui témoignent du retour en force sur la Croisette des projets choisissant l’argentique pour traduire leur vision sur l’écran. (FR)
Nicolas Loir

Entretien entre Paul Guilhaume, AFC, et Nicolas Loir, AFC, à propos du documentaire "Paradis", d’Alexander Abaturov

Lors de la première édition des Prix AFC, récompensant l’excellence du travail de direction de la photographie et dont la cérémonie de remise a eu lieu le mercredi 7 février 2024, dans le cadre du 24e Micro Salon AFC, Paul Guilhaume, AFC, a remporté, avec Paradis, d’Alexander Abaturov, le prix de la Meilleure photographie pour un documentaire. Dans un entretien croisé, Nicolas Loir, AFC, interroge Paul Guilhaume sur son travail lors du tournage de ce film.
Nicolas Loir

Nicolas Loir, AFC, raconte le tournage de "Novembre", de Cédric Jimenez
Peur sur la ville

Après plusieurs reconstitutions d’affaires policières sur Marseille (La French, Bac Nord), le réalisateur Cédric Jimenez a décidé de s’emparer d’un fait divers planétaire avec la traque du commando terroriste responsable des attaques parisiennes du 13 novembre 2015. Réunissant un casting de stars avec, à sa tête, Jean Dujardin (déjà présent dans La French), cette adaptation des faits, écrite par Olivier Demangel, immerge le spectateur dès les premières minutes du film dans les rouages de la SDAT (Sous direction anti terroriste de la police). Une équipe, dont les méthodes et les objectifs évoquent parfois ceux de la DGSI, popularisée par la série "Le Bureau des Légendes"... Pour mettre en image cette course contre la montre, Nicolas Loir, AFC, a dû mettre en place un dispositif très souple, à deux caméras, voire plus, pour saisir ces moments très intenses où l’histoire du pays s’écrit au fil des minutes qui s’égrènent. (FR)
Nicolas Loir
Elen Lotman

Festival Manaki Brothers Entretien avec Elen Lotman, ESC, à propos de "The Sleeping Beast", de Jaak Kilmi
Par François Reumont pour l’AFC

Une pépite venue d’Estonie, ce film a fait l’objet d’une séance spéciale au festival Manaki Brothers cette année. The Sleeping Beast est une étude assez implacable de la nature humaine, interprétée remarquablement par un groupe de cinq enfants d’une douzaine d’années et une petite fille plus jeune qu’eux. Elen Lotman, ESC, directrice de la photographie estonienne, est venue nous parler des choix très justes de cinématographie pour cette histoire captivante qui emprunte un trajet très subtil entre la réalité du monde des adultes et celui plus fantasmé de celui de ces enfants livrés à eux mêmes... (FR)
Hélène Louvart

Hélène Louvart, AFC, revient sur le tournage de "Motel Destino", de Karim Aïnouz
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Après un détour par l’Angleterre pour tourner Firebrand / Le Jeu de la Reine, en sélection officielle l’an dernier sur la Croisette, Karim Aïnouz revient dans son pays pour y réaliser Motel Destino, un thriller érotique haut en couleur tourné tout près de sa ville natale, Fortaleza, au Brésil. C’est pour une troisième collaboration que la cheffe opératrice Hélène Louvart, AFC, s’engage au côté du réalisateur brésilien pour (re)créer l’univers visuel d’un lieu insolite et rendre sensible les relations humaines qui s’y passent, faite d’humour et de tensions. Pour la deuxième année consécutive, Karim Aïnouz est sélectionné en Compétition officielle pour cette 77e édition du Festival de Cannes. (BB)
Hélène Louvart

Hélène Louvart, AFC, parle de ses choix d’image sur "La Chimère", d’Alice Rohrwacher
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Depuis les débuts de la réalisatrice Alice Rohrwacher, la directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, l’accompagne sur tous ses films. Avec La Chimère, elles explorent encore et toujours le(s) support(s) argentique(s), en soutenant l’esprit romanesque qui marque les films de la réalisatrice italienne. Ce film est en Compétition officielle de cette 76e édition du Festival de Cannes. (BB)
Hélène Louvart

Hélène Louvart, AFC, revient sur son concept de travail et ses choix à propos de "Firebrand", de Karim Aïnouz
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Après avoir réalisé de nombreux films au Brésil ainsi que des documentaires à Berlin et en Algérie, Karim Aïnouz s’engage avec Firebrand dans un thriller historique en langue anglaise, une première pour ce réalisateur au parcours atypique. Il a obtenu le prix Un Certain Regard en 2019 pour La Vie invisible d’Euridice Gusmão, pour lequel Hélène Louvart, AFC, collaborait pour la première fois avec lui. Firebrand les réunit de nouveau, Hélène Louvart revient sur cette nouvelle collaboration autour d’un univers visuel inattendu. Le film est présenté en Compétition officielle au Festival de Cannes 2023. (BB)
Hélène Louvart

Hélène Louvart, AFC, évoque son travail de collaboration avec Léonor Séraille sur "Un petit frère"

Alors qu’elle remporte la Caméra d’or en 2017 pour son premier film Jeune femme, Léonor Séraille revient sur la Croisette en Compétition officielle avec Un petit frère. L’histoire se déroule sur vingt ans, on accompagne d’abord la mère, Rose, une jeune femme ivoirienne qui débarque avec ses deux enfants à Paris en 1989. Grâce à des ellipses, la réalisatrice nous guide ensuite vers l’un des fils, Jean, puis vers le plus jeune, Ernest. Trois époques, trois points de vue. La directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, évoque son travail de collaboration avec Léonor. (BB)
Hélène Louvart

Hélène Louvart, AFC, évoque le tournage de "Murina", d’Antoneta Alamat Kusijanovic

Depuis les années 1990, la directrice de la photo Hélène Louvart, AFC, collabore avec de nombreux réalisateurs français et internationaux. Avec Murina, elle signe l’image du premier long métrage de la Croate Antoneta Alamat Kusijanovic. Ce film est en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs de cette 74e édition du Festival de Cannes. (BB)
Hélène Louvart

La directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, parle de son travail sur "La Vie invisible", de Karim Aïnouz

Hélène Louvart, AFC, signe l’image de La Vie invisible, un film brésilien présent à Un Certain Regard 2019. Une histoire de deux sœurs qui se déroule des années 1950 à nos jours. Elle nous parle de sa relation de travail avec Karim Aïnouz, le réalisateur, de leur volonté commune d’oser des univers visuels assez marqués, de savoir moduler leur envie afin de ne pas être au-dessus de l’histoire et des personnages, visuellement parlant. (FR)
Hélène Louvart

Où la directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, parle de son travail sur "Xenia", de Panos H. Koutras

Xenia, de Panos Koutras. Une rencontre avec Panos l’hiver dernier, un projet de film coproduit par la France, la Grèce et la Belgique. J’avais pu voir son précédent film Strella, et ce film avait été pour moi une forme de révélation, autant pour l’image, que pour ses partis pris et sa liberté d’expression. Le scénario de Xenia était totalement construit, précis, et Panos est un réalisateur qui cherche, travaille et finit par trouver ce qu’il aime.
Hélène Louvart

Où la directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, parle de son travail sur "Le Meraviglie (Les Merveilles)", d’Alice Rohrwacher

Nous avions déjà tourné avec Alice Rohrwacher Corpo celeste au sud de l’Italie il y a trois ans. En Super 16 mm, un film essentiellement tourné tout à l’épaule. Le film avait rencontré un grand succès – une sélection à la Quinzaine des réalisateurs, puis l’équivalent du César du meilleur premier film en Italie, ainsi que de nombreux prix dans différents festivals, et le prix du meilleur film européen, ce qui est déjà pas mal pour une premier film…
Hélène Louvart

Entretien avec la directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, à propos du film "Copacabana" de Marc Fitoussi
En sélection de la Semaine de la Critique 2010

Hélène Louvart a photographié les films de Sandrine Veysset, Marc Recha, Dominique Cabrera, Christian Vincent (entre autres !) et tout récemment le dernier film de Wim Wenders.
Marc Fitoussi signe avec Copacabana son deuxième long métrage. Après avoir été scénariste pour la télévision, il réalise des courts métrages puis un premier long métrage en 2006 La Vie d’artiste avec Sandrine Kiberlain, Denis Podalydès et Emilie Dequenne.
Copacabana réunit, pour la première fois à l’écran, Isabelle Huppert et sa fille Lolita Chammah et, pour une première collaboration, Marc Fitoussi et Hélène Louvart.
Hélène Louvart

Salamandra
de Pablo Agüero, photographié par Hélène Louvart, AFC

Après sa sortie de Louis-Lumière en 1985, Hélène Louvart, AFC, a fait ses classes dans le documentaire et le court métrage. Elle a signé depuis la photographie d’une quarantaine de films de fiction. Parmi ceux-ci, on note une collaboration fidèle avec Sandrine Veysset, Dominique Cabrera, ainsi que des tournages avec Christian Vincent et Jacques Doillon. Après Pau et son frère en 2002, puis Dans les champs de bataille et La Blessure en 2004, elle revient en sélection cannoise avec Salamandra, un film argentin à la Quinzaine des réalisateurs.
Irina Lubtchansky

Irina Lubtchansky, AFC, parle de sa collaboration avec Arnaud et Jean-Marie Larrieu sur "Le Roman de Jim"
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Adapté du dernier roman éponyme de l’écrivain Pierric Bailly, Le Roman de Jim (paru chez POL en 2021), interroge la paternité en dehors des liens du sang. Le tournage s’est passé entièrement dans le Haut-Jura, dans les décors décrits dans le livre. Ce sont les frères Larrieu, Arnaud et Jean-Marie – le tandem de réalisateurs qui tournent tous leurs films à la montagne, Peindre ou faire l’amour, Tralala…– qui s’emparent de ce mélodrame. Ils font appel à la directrice de la photographie Irina Lubtchansky, AFC, pour signer l’image de cette saga qui s’étale sur 25 ans. Elle nous propose un retour sur cette première collaboration avec deux réalisateurs qui donnent le ton au cinéma d’auteur français. Avec Le Roman de Jim, les frères Larrieu sont de retour au Festival de Cannes 2024, en sélection officielle Cannes Première. (BB)
Irina Lubtchansky

Irina Lubtchansky, AFC, parle de ses choix sur "Frère et sœur", d’Arnaud Desplechin

Les films d’Arnaud Desplechin nous ont souvent plongés au cœur de déchirements familiaux ; avec Frère et sœur le réalisateur réinvente son thème fétiche et propose d’explorer les sentiments qui opposent Alice, Marion Cotillard, à Louis, Melvil Poupaud. Fidèle collaboratrice du cinéaste depuis Trois souvenirs de ma jeunesse, la directrice de la photographie Irina Lubtchansky, AFC, élabore pour ce drame une image à la fois douce et réaliste, contrastée et romanesque… Frère et sœur est en Compétition officielle sur la Croisette pour son 75e Festival. (BB)
Irina Lubtchansky
Irina Lubtchansky

La directrice de la photographie Irina Lubtchansky parle de son travail sur "Trois souvenirs de ma jeunesse", d’Arnaud Desplechin

Irina Lubtchansky a longtemps travaillé avec le directeur de la photo William Lubtchansky comme assistante caméra. En 2009, alors qu’elle s’apprête à cadrer le film de Jacques Rivette, 36 vues du Pic Saint-Loup, au côté de son père, la santé de celui-ci décline et Willy demande à sa fille de faire le film seule. Ce premier long métrage à la lumière, tourné dans les studios de Cinecittà, sera suivi de deux collaborations avec Romain Goupil, Les Mains en l’air et Les Jours venus.
William Lubtchansky

La Frontière de l’aube
de Philippe Garrel, photographié par William Lubtchansky, AFC

En forme de clin d’œil au genre fantastique, La Frontière de l’aube réunit un jeune photographe qui tombe amoureux d’une star, qui se suicide, et qui réapparaît dans la vie du jeune garçon.
Ce deuxième film avec Philippe Garrel affirme une collaboration efficace et sereine. La manière de travailler de Garrel et l’immense expérience de William Lubtchansky (une centaine de longs métrages en une quarantaine d’années…) s’associent pour une mise en scène libre et efficace. Cette association permet d’atteindre une expression artistique sans effets ni démonstration.
Luis Arteaga

Le directeur de la photographie Luis Arteaga, parle de son travail avec Mathieu Vadepied sur "Tirailleurs"
La guerre en VO

Pour son deuxième long métrage en tant que réalisateur (et après avoir réalisé une partie de la série "En thérapie"), l’ex-directeur de la photographie Mathieu Vadepied a choisi de raconter l’aventure de Sénégalais catapultés sous les drapeaux en 1914. Interprété à l’écran par Omar Sy (qu’il a notamment photographié sur Intouchables) et Alassane Diong, qui incarne son fils, le film se veut comme l’étude de personnages soudain plongés dans un contexte inconnu, plutôt qu’une re-création minutieuse de l’affrontement dans les tranchées de Verdun. Luis Arteaga s’occupe de mettre en image ce film qui se veut tout sauf épique... (FR)