Lire, voir, entendre

"Une histoire du flou – Aux frontières du visible"
Notes de lecture sur l’essai de Michel Makarius, par Jean-Noël Ferragut, AFC

Livres et revues

« Le point s’il vous plaît ! », « C’est flou ! » Ces expressions entendues ici ou là sont l’une des hantises de tout assistant opérateur en charge de cet ingrédient parfois pimenté entrant dans la composition du plat de résistance qu’est la fabrication des images d’un film de cinéma. Si, pour nous gens d’image, la mise au point mérite toute notre attention, le flou ne nous laisse pas indifférent et il est l’objet d’un petit nombre d’ouvrages publiés par des universitaires et chercheurs. On pense, par exemple, à la thèse de doctorat soutenue par Pascal Martin, enseignant à l’ENS Louis-Lumière.

"Vers l’abstraction de l’image cinématographique"
"Quatre films de fiction d’Europe du Nord de 1978 à 2000", thèse de doctorat soutenue par Martine Baldacchino, directrice de la photographie

Lire, voir, entendre

« Communiquer ses propres émotions est envisageable par l’abstraction, selon le réalisateur danois Karl Theodor Dreyer, car l’abstraction permet de transcender l’objectivité. A quelles conditions la lumière et ses déclinaisons peuvent-elles induire une abstraction de l’image ? Comment se traduit l’abstraction ? Quels sont les signifiés d’une plastique lumineuse abstraite ? » Telles sont les questions auxquelles Martine Baldacchino, directrice de la photographie, tente de répondre dans l’ouvrage destiné à soutenir une thèse de doctorat à l’université Paris 8. Elle nous présente son travail dans le texte suivant.

Entretiens autour de la création de la série "Emma", photographiée par Jérôme Alméras, AFC.

Propos et entretiens divers

Le Groupe 25 images, Association de Réalisateurs de Films de Télévision, propose régulièrement des entretiens vidéo concernant des fictions réalisées par ses membres. Il annonce la mise en ligne des deux entretiens relatifs à la nouvelle série policière "Emma", réalisée par Alfred Lot et photographiée par Jérôme Alméras, AFC.

Retour sur l’exposition dédiée à Robby Müller au EYE Filmmuseum d’Amsterdam
Par Agnès Godard, AFC

Expositions et Musées

Bref voyage pour la clôture, le 4 septembre 2016, de la très belle exposition dédiée à Robby au EYE Filmmuseum d’Amsterdam. Belle et émouvante exposition, Robby n’est plus en mesure de travailler. C’est seulement en le rencontrant que j’ai mesuré l’ampleur de son handicap. Nous n’avons pu échanger aucun mot, il ne peut plus parler.

Gammes et nuances de gris chez Gerhard Richter

Revue de presse

Au cours de l’été, le nombre de pages de nos journaux fond traditionnellement comme neige au soleil. Cela étant, les articles que l’on y lit permettent bien souvent de réviser ses classiques. Dans la série "Palette d’artistes", le quotidien Le Monde, sous la plume de Philippe Dagen, revenait courant août sur la teinte unique dont s’est servi, une décennie durant, le peintre allemand Gerhard Richter, en l’occurrence le gris.

Observations lumineuses et multicolores à la Fondation Vuitton

Expositions et Musées

Depuis le 11 mai 2016, la Fondation Louis Vuitton propose l’exposition de Daniel Buren "L’Observatoire de la lumière", spectacle visuel original de ce bâtiment – œuvre de l’architecte Frank Gehry dont le plasticien a revêtu les verrières d’une multitudes de filtres Plexi colorés ou incolores mais rayés – qui met en valeur la transparence de sa structure.

Analyse "Intermittents, si près du but…"
Par Clarisse Fabre

Revue de presse

Le Monde, 14 juin 2016
Quand l’objet convoité depuis des années est à portée de main, on n’a pas envie qu’il s’échappe. C’est dans cette situation que se trouvent les intermittents du spectacle. Ils sont à deux doigts d’obtenir l’accord sur l’assurance-chômage qu’ils réclament depuis treize ans, que l’on peut résumer par le slogan des "507 heures en douze mois".

"La charge des “indépendants” du cinéma contre les circuits de salles"
Par Clarisse Fabre

Revue de presse

Le Monde, 9 juin 2016
La durée de vie des films d’auteur en salles, de plus en plus courte, est-elle une fatalité ? Leur difficulté à exister serait-elle liée à une prétendue évolution des goûts du public ? A ces deux questions, les producteurs et distributeurs indépendants répondent généralement non, avec force : la diversité est mise à mal par le niveau de concentration sur le marché de l’exploitation en salles, expliquent-ils régulièrement dans les médias.

Les optiques anciennes ont la cote auprès des acteurs de cinéma

Livres et revues

La revue américaine ICG Magazine, parution de l’International Cinematographers Guild, publie dans son numéro de mai 2016 un article dans lequel Pauline Rogers passe en revue les optiques anciennes disponibles actuellement après avoir expliqué, entre autres, les raisons pour lesquelles elles sont particulièrement prisées non seulement par les opérateurs mais aussi par de nombreux acteurs conscients de l’excès de netteté obtenu par les caméras actuelles.