Les salles d’art et essai drainent un public à deux facettes
Revue de presse
Le Monde, 13 mars 2007
L’attribution, par une société immobilière, d’un multiplexe Pathé en lieu et place de l’actuel complexe MK2 dans le cadre de la restructuration du centre commercial Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris suscite une polémique entre la Mairie de Paris et le distributeur Marin Karmitz.
Dans le cadre de l’hommage que la Cinémathèque française rend au directeur de la photographie Raoul Coutard jusqu’au 9 avril 2007, Eric Gautier a écrit pour le programme le texte de présentation ci-dessous.
Rappelons que l’AFC est partenaire de cette manifestation.
Le Monde, 29 mars 2007
Piratage, rotation de plus en plus rapide des films, formatage croissant des créations financées par les chaînes de télévision... : la SRF (Société des réalisateurs de films) a organisé un débat, mardi 27 mars en soirée, au cinéma parisien Le Panthéon, pour attirer l’attention des candidats à l’élection présidentielle sur les difficultés du cinéma d’auteur.
Un questionnaire avait été adressé à cinq prétendants à l’Elysée : François Bayrou (UDF), Marie-George Buffet (gauche anti-libérale), Ségolène Royal (PS), Nicolas Sarkozy (UMP) et Dominique Voynet (Verts). Leurs réponses seront publiées dans les Cahiers du cinéma.
Le Monde, 8 février 2007
Plusieurs associations regroupant des auteurs de films viennent de constituer le Réseau des organisations du documentaire (ROD), pour alerter les responsables des télévisions et le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) sur les évolutions récentes du genre.
Le Monde, 7 février 2007
En pleine période électorale, une double nomination marquée à gauche à la tête de La fémis, la " grande école " du cinéma français, mérite d’être soulignée.
Lire ci-dessous le texte que Pascale Ferran, réalisatrice de Lady Chatterly, film cinq fois primé, a lu lors de la soirée de remise des César 2007.
Nous sommes nombreux dans cette salle à être comédiens, techniciens ou réalisateurs de cinéma. C’est l’alliance de nos forces, de nos talents et de nos singularités qui fabrique chaque film que produit le cinéma français.
Par ailleurs, nous avons un statut commun : nous sommes intermittents du spectacle. Certains d’entre nous sont indemnisés, d’autres non ; soit parce qu’ils n’ont pas travaillé suffisamment d’heures, soit, à l’inverse, parce que leurs salaires sont trop élevés pour être indemnisés dans les périodes non travaillées.
Le Monde, 6 janvier 2007
Les relations entre le cinéma et la télévision se tendent soudainement.
Les films ne sont plus des " produits d’appel " pour les chaînes de télévision. Ils ne font plus forcément recette. Les programmateurs des chaînes leur préfèrent les séries, souvent américaines ou les fictions télévisées, dont l’audience est plus prévisible.
Le Monde, 12 janvier 2007
Malgré les bons résultats de fréquentation dans les salles françaises en 2006, le nombre de saisines du médiateur a fortement augmenté. Cette autorité administrative indépendante créée il y a vingt-cinq ans, a pour mission de désengorger les tribunaux en essayant, par des médiations ou des injonctions, de régler les conflits relatifs à la diffusion des films en salles, qui ont fréquemment pour origine le non-respect du droit de la concurrence ou " la non préservation de la diversité de l’offre cinématographique conforme à l’intérêt général ".
Le Monde, 13 janvier 2007
Les mœurs des manchots sur la banquise ne dopent pas chaque année les exportations du cinéma français. En 2005, La Marche de l’empereur avait été vue par 16,2 millions de spectateurs hors de nos frontières et a encore réussi à conquérir 2,6 millions de fidèles dans les salles de cinéma étrangères en 2006, mais cela n’a pas permis d’atteindre les résultats spectaculaires de 2005.