Le Centre national du cinéma veut « renforcer la solidarité ».
« Le milieu n’est plus un pont, mais une faille. » Il y a un peu moins d’un an, un groupe de 13 professionnels du cinéma, conduit par la réalisatrice Pascale Ferran, choisissait ce titre provocateur pour dénoncer l’incapacité du système à soutenir les films ambitieux (Le Monde du 28 mars 2008). Le rapport déclenchait une vive émotion, et la ministre de la culture, Christine Albanel, confiait une mission au Centre national de la cinématographie (CNC).
Vendredi 6 février, le CNC a rendu public, dans l’hebdomadaire professionnel Le Film français, une première série de « conclusions » qui promettent, à leur tour, de provoquer quelques remous.