Lire, voir, entendre

Des propositions pour que les "gros" films français aident davantage les "petits"
par Nathaniel Herzberg

Revue de presse

Le Centre national du cinéma veut « renforcer la solidarité ».

« Le milieu n’est plus un pont, mais une faille. » Il y a un peu moins d’un an, un groupe de 13 professionnels du cinéma, conduit par la réalisatrice Pascale Ferran, choisissait ce titre provocateur pour dénoncer l’incapacité du système à soutenir les films ambitieux (Le Monde du 28 mars 2008). Le rapport déclenchait une vive émotion, et la ministre de la culture, Christine Albanel, confiait une mission au Centre national de la cinématographie (CNC).

Vendredi 6 février, le CNC a rendu public, dans l’hebdomadaire professionnel Le Film français, une première série de « conclusions » qui promettent, à leur tour, de provoquer quelques remous.

Exposition "Voyage en couleur, Photochromie (1876-1914)"
à la bibliothèque Forney

Regard sur la photographie

L’exposition présente 300 photochromes choisis dans la collection de Marc Walter. Graphiste et photographe, Marc Walter conçoit et réalise des beaux livres pour des éditeurs français et étrangers. Il est notamment le créateur, aux Éditions du Chêne, de la collection Voyages.
Sa passion des images l’a incité très tôt à collectionner les photographies anciennes, particulièrement les photochromes dont il a réuni l’un des plus important fonds au monde.

Record pour les films français à l’exportation
par Nathaniel Herzberg

Revue de presse

Le Monde, 17 janvier 2009

Le cinéma français va encore pouvoir claironner. Après les excellents chiffres de fréquentation dans les salles françaises, annoncés la semaine dernière, les résultats des entrées à l’étranger crèvent, à leur tour, les plafonds. Avec 77,6 millions de spectateurs hors des frontières, le cinéma français dépasse les 75,9 millions d’entrées de 2005.

Hold-up de "Mesrine" sur les nominations
par Thomas Sotinel

Revue de presse

Le Monde, 25 janvier 2009

En accordant dix nominations au double film de Jean-François Richet, Mesrine, l’Académie des arts et techniques du cinéma, qui regroupe les professionnels français, a choisi un film spectaculaire, un grand succès public (3 millions d’entrées pour L’Instinct de mort et L’Ennemi public n° 1 réunis). Mesrine concourt, entre autres, pour les César du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur (Vincent Cassel).

Leçon de choses ou de l’usage de la fiction pour adoucir les mœurs…
par Jean-Noël Ferragut

Billets d’humeur

Parmi les billets d’humeur auxquels vous aurez eu la chance d’échapper ces dernières années, il en est un provoqué en son temps par la disparition annoncée des lucioles et autres vers luisants due à la prolifération tous azimuts de l’éclairage urbain. Etait-ce l’informatique l’une des causes, elle a bon dos parfois, qui a fait que ce billet, n’ayant sans doute pas bonne presse à ses yeux, a été relégué dans les colonnes de la rubrique " documents écrasés "…

Suppression de la publicité dans l’audiovisuel public
par Marc Galerne

Billets d’humeur

J’ai reçu un email dernièrement dont le contenu était : « Aux gens qui m’ont souhaité une bonne année pour 2008, je tiens à les informer que cela n’a servi à rien ». Il est vrai que les circonstances économiques ont pesé fortement sur la santé des entreprises de tous les secteurs. Notre (petite) industrie en a souffert peut-être davantage encore grâce au double effet Sarko. Tenter de régler un problème qui n’en est pas un et finir par paralyser toute une (petite) industrie, c’est comme cette définition humoristique du mariage : Le mariage c’est tenter de régler à deux des problèmes que l’on aurait jamais eus tout seul.

Woody Allen, Spielberg et Tarantino n’ont plus de raisons de ne pas tourner en France
par Nathaniel Herzberg

Revue de presse

Le Monde, 19 décembre 2008

L’histoire est connue. Pour son dernier film, Woody Allen rêvait d’arpenter les rues de Paris. Mais les conditions de production dans la capitale française étaient trop coûteuses. Alors il a changé de projet, de scénario, de comédiens et de lieu de tournage. Il a réalisé Vicky, Cristina, Barcelona, produit avec la bénédiction et les aides de la région catalane.

"Amis américains – Entretiens avec les grands auteurs d’Hollywood"
un livre de Bertrand Tavernier

Livres et revues

A quoi pourrait-on comparer ce monument, ce très imposant pavé, si ce n’est à son auteur, Bertrand Tavernier ? Le cinéaste, auteur de Coup de torchon, Un dimanche à la campagne, Autour de minuit ou Capitaine Conan, fut aussi un passeur, un journaliste passionné et curieux, ainsi qu’un attaché de presse, un programmateur de ciné-club et un défricheur.

Résolu à n’appartenir à aucun clan, à préserver sa liberté de goût et de parole, il n’a jamais cessé d’allier passion, subjectivité et compétence. Avec générosité, avec aussi un certain sens de la polémique et une détermination communicative à casser le vernis de l’histoire officielle, il a voulu explorer les zones méconnues et revaloriser les sans-grade.

Raymond Depardon - extrait d’une interview vidéo
interview vidéo de Raymond Depardon par Benjamin B

Propos et entretiens divers

Benjamin B, rédacteur des deux premiers numéros de Lumières, se lance dans un nouveau projet de site Internet où l’on trouvera des entretiens de gens de l’image, de techniciens, de réalisateurs, avec un mélange de formats vidéo, audio et texte.

Il nous livre ici un extrait de sa rencontre avec Raymond Depardon au Festival de Cannes cette année où était présenté La Vie moderne, film pour lequel Raymond Depardon vient d’obtenir le prix Louis Delluc 2008.

Nous laissons la parole à Benjamin B.

Le monde du cinéma redoute la réforme de France Télévision
par Nathaniel Herzberg

Revue de presse

Le Monde, 10 décembre 2008

Les trois apports des chaînes au cinéma - financement et diffusion de films, compte de soutien - sont calculés en fonction de leurs chiffres d’affaires. Ainsi, France 2 ou France 3 sont tenues d’investir 3,2 % dans la production ou le préachat de films. Que le chiffre d’affaires de France Télévisions flanche, et c’est l’investissement dans l’industrie du cinéma qui plonge.

Les Archives d’Ingmar Bergman
Un livre pour embrasser l’œuvre d’une vie, par Isabelle Regnier

Livres et revues

Le Monde, 4 novembre 2008

Près de 600 pages, 6,2 kg et 150 euros. La fabuleuse somme que viennent de publier les éditions Taschen sur Ingmar Bergman, en librairie le 3 novembre, est un monument à la mesure de l’œuvre qu’elle embrasse.
Edité dans un format rectangulaire bleu débordant largement les mesures des rayonnages d’une bibliothèque normale - celui-là même que Taschen inaugura il y a trois ans pour présenter, en rouge, les archives de Stanley Kubrick -, Les Archives d’Ingmar Bergman offrent une spectaculaire plongée dans un parcours cinématographique, théâtral et humain.

"La Vie moderne" : Depardon cultive son jardin
par Jacques Mandelbaum

Propos et entretiens divers

A propos de La Vie moderne, un film documentaire de Raymond Depardon.

A l’âge de 16 ans, durant les années 1960, Raymond Depardon quitte la ferme familiale pour parcourir le monde comme photoreporter. A la fin des années 1970, il troque régulièrement l’appareil photo pour une caméra, ramenant des films exceptionnels d’un asile italien, d’un hôpital ou tribunal français, d’un village africain.

Ce fils de paysans cultive si bien son jardin personnel, que celui de ses parents commence à lui manquer. C’est à la fin des années 1990 que lui vient une idée, un peu folle en termes de production, mais passionnante sur le plan du cinéma : filmer durant dix ans ces paysans de moyenne montagne dont tout porte à croire qu’ils vont disparaître sous l’effet des mutations économiques.

L’image animée
par Martial Barrault

Scènes et Lumières

L’image animée, sous toutes ses formes : filmée, enregistrée, numérisée, est depuis longtemps entrée au cœur des dispositifs scénographiques les plus variés. De l’opéra au cirque en passant par la danse, le théâtre, le music-hall, les grands évènements médiatiques ou les concerts, tous rivalisent de prouesses technologiques pour inviter l’image à infiltrer, brouiller, amplifier, " abîmer ", ou simplement redimensionner tous nos codes de représentation.

Comment ça va à l’AFC ?
par Jean-Noël Ferragut

Billets d’humeur

Il faut avouer qu’on ne se lassera jamais de cette question combien de fois entendue à l’occasion de rencontres ici ou là et qui laisse, on doit le dire, pantois, venant de membres de notre chère association, une pirouette à chaque fois renouvelée en guise de réponse, histoire de se donner une contenance.

A propos de "La Vie moderne", de Raymond Depardon
Depardon cultive son jardin, par Jacques Mandelbaum

Revue de presse

Le Monde, 29 octobre 2008
A l’âge de 16 ans, durant les années 1960, Raymond Depardon quitte la ferme familiale pour parcourir le monde comme photoreporter. A la fin des années 1970, il troque régulièrement l’appareil photo pour une caméra, ramenant des films exceptionnels d’un asile italien, d’un hôpital ou tribunal français, d’un village africain.

Suite du conflit sur le site de Camera-Forum

Du côté d’Internet

Les négociations n’ayant pas trouvé de solutions, les sept modérateurs, Laurent Andrieux, Kareem La Vaullée, Christophe Larue, Philippe Brelot, Thomas Chatelet, Yves Agostini et Adrien Onesto, ont décidé de stopper leur collaboration au site de Caméra-forum.

  • Vous pouvez lire leur communiqué et réagir sur les forums de l’AFC si vous le désirez.