Arsène Lupin

Les souvenirs que l’on garde des tournages ne sont pas forcément conformes à la réalité. Je me souviens de Lupin comme d’un long fleuve tranquille et de hors champs festifs.
Et pourtant, dix-sept semaines intensives...


Des décors tellement grands ! (même si l’on dit que les grands décors sont comme les petits, mais en plus grand, je les trouve grandement plus compliqués à éclairer), des déplacements fréquents, l’extérieur Opéra (jour + nuit) que nous n’avons eu que 12 heures, des raccords extérieur jour (soleil) avec du studio, plan sur plan (large de préférence), des explosions la nuit (surtout pas de flammes blanches), des nuits américaines, des calèches si petites, et un nombre considérable d’effets spéciaux.

Bref, tout un tas de situations, pour moi, assez complexes et les questions particulières à ce film : film d’action mais film intimiste, film d’époque avec passage de l’éclairage à la bougie, à l’ère industrielle et aux débuts de l’électricité.
Une solide préparation avec Françoise Dupertuis (chef déco), Rodolphe Chabrier et Jean-Paul Salomé bien sûr. " Mon équipe " très très en forme et pour nous aider, quelques beaux outils, dont la chaîne numérique d’Eclair avec l’indispensable Isabelle Julien au Lustre et aux copies.
Quelques Technocranes, quelques caméras supplémentaires, un peu de Steadicam
Effets spéciaux numériques : Mac Guff Ligne.

Équipe

Deuxième caméra : Jérôme Almeras
Assistant opérateur : Colin Houben

Technique

Pellicules : Kodak 5248, 5274 et 5218
Matériel caméra : Panavision (XL et Millenium, objectifs Primo et zoom 24-275 mm)
Matériel électrique : Transpalux
Ballons hélium : Airstar
Laboratoires : Eclair
Etalonnages numérique et chimique : Isabelle Julien