Brigitte Sy

Réalisation

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Articles (30)

Noé Bach, AFC, accompanies the image on Agathe Riedinge’s "Wild Diamond"
By Brigitte Barbier

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Writer, director and photographer Agathe Riedinger, a graduate of the École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), directed two short films before embarking on the production of her first feature-length film, Diamant Brut. She explores the same themes as in her short films : denouncing the overload of societal norms for women and thus addressing the question of female emancipation. Noé Bach, AFC, worked with the young director to bring this ultra-modern story to life visually. He offers an exhilarating contemporaneity of the framing and texture that meticulously complements the script. Diamant Brut is the only debut film selected for the Official Competition at the 2024 Cannes Film Festival. (BB)

Emmanuelle Collinot talks about her choices for Sophie Fillières’s "This Life of Mine"
By Brigitte Barbier

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Sophie Fillières’ filming of Agnès Jaoui, who plays Barberie Bichette in Ma vie, ma gueule (This Life of Mine), tells the story of a woman in her mid-fifties. Her loyal collaborator, Emmanuelle Collinot, shot the director’s last film before she died just a few weeks after shooting ended. The pitch of the film "how to deal with oneself, with death, with life in short..." particularly resonates for Ma vie, ma gueule, which opens the 2024 Quinzaine des Cinéastes. (BB)

Noé Bach, AFC, accompagne à l’image "Diamant brut", d’Agathe Riedinger
Par Brigitte Barbier

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Auteure, réalisatrice et photographe, Agathe Riedinger, diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), réalise deux courts métrages avant de se lancer dans la fabrication de son premier long métrage, Diamant brut. Elle y interroge les mêmes thématiques que dans ses courts métrages : dénoncer le trop plein de code pour exister en tant que femme et aborder ainsi la question de l’émancipation féminine. C’est Noé Bach, AFC, qui accompagne la jeune réalisatrice pour mettre en image ce récit ultra moderne. Il propose une contemporanéité exaltante de cadre et de texture qui accompagnent minutieusement le scénario. Diamant brut est l’unique premier film sélectionné en Compétition officielle au Festival de Cannes 2024. (BB)

Emmanuelle Collinot parle de ses choix à l’image pour "Ma vie, ma gueule", de Sophie Fillières
Par Brigitte Barbier

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Raconter un moment de la vie d’une femme passé la cinquantaine, Sophie Fillières l’a fait avec humour et délicatesse en filmant Agnès Jaoui qui incarne Barberie Bichette dans Ma vie, ma gueule. C’est sa fidèle collaboratrice, Emmanuelle Collinot, qui signe l’image du dernier film de la réalisatrice, décédée quelques semaines après la fin du tournage. Le pitch du film "comment faire avec soi-même, avec la mort, avec la vie en somme…" résonne particulièrement pour Ma vie, ma gueule, qui ouvre la Quinzaine des Cinéastes 2024. (BB)

Eponine Momenceau revient sur le tournage entièrement nocturne d’"Une nuit", d’Alex Lutz
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

C’est comme acteur et réalisateur que l’humoriste, metteur en scène et auteur Alex Lutz présente à Un Certain Regard son dernier film, Une nuit. Comme son titre l’indique, l’histoire de son quatrième long métrage suit les déambulations d’un couple - belle performance d’acteurs avec Karin Viard à ses côtés - durant une seule nuit. Eponine Momenceau, la directrice de la photographie qui avait été nommée aux César en 2015 pour son premier long métrage à la caméra - Deephan, de Jacques Audiard (Palme d’Or 2015) -, nous parle de l’image à inventer pour ce film, entièrement tourné du crépuscule à l’aube. Une nuit est présenté Hors compétition en clôture de la section Un Certain Regard au 76e Festival de Cannes. (BB)

Laurent Tangy, AFC, évoque le tournage de "L’Amour et les forêts", de Valérie Donzelli
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Pour son sixième long métrage, la comédienne et réalisatrice Valérie Donzelli adapte le roman éponyme L’Amour et les forêts, d’Éric Reinhardt publié, en 2014. Ce thriller psychologique nous montre la mécanique de la culpabilité et de la maltraitance dans une mise en scène tenue et une direction d’acteurs impeccable. L’image qui accompagne la tension dramaturgique du film est signée par Laurent Tangy, AFC. Il revient sur ce tournage entre mer et forêt, entre argentique et numérique. L’Amour et les forêts est présenté à Cannes Première au Festival de Cannes 2023. (BB)

Hélène Louvart, AFC, parle de ses choix d’image sur "La Chimère", d’Alice Rohrwacher
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Depuis les débuts de la réalisatrice Alice Rohrwacher, la directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, l’accompagne sur tous ses films. Avec La Chimère, elles explorent encore et toujours le(s) support(s) argentique(s), en soutenant l’esprit romanesque qui marque les films de la réalisatrice italienne. Ce film est en Compétition officielle de cette 76e édition du Festival de Cannes. (BB)

Guillaume Schiffman, AFC, parle de son travail à l’image sur "Rien à perdre !", de Delphine Deloget
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

En sélection à Un Certain Regard de ce 76e Festival de Cannes, Rien à perdre ! est le premier long métrage de la documentariste Delphine Deloget. Elle avait déjà traité de la relation filiale dans son documentaire L’Homme qui cherchait son fils, où un père à la recherche de son fils, probablement kidnappé, défie les autorités chinoises. Dans Rien à perdre !, Virginie Effira interprète une mère qui se bat contre la justice française et son manque de discernement envers la protection de l’enfance. Ce drame social, entièrement tourné à Brest, est accompagné par l’image sobre, réaliste, de Guillaume Schiffman AFC. Il développe ici son désir de proposer une image, certes réaliste mais de cinéma, comme il se plaît à le souligner. (BB)

Articles (30)

Hélène Louvart, AFC, revient sur la mise en images de "Romería", de Carla Simón
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Romería est le troisième film de la réalisatrice catalane Carla Simón. Son film précédent, Nos soleils (Alcarràz), a obtenu l’Ours d’or à Berlin en 2022. Avec Romería, la réalisatrice reprend le thème familial déjà exploré dans ses précédents longs métrages mais cette fois-ci pour évoquer la relation entre ses parents biologiques alors qu’elle ne les a jamais connus. C’est la cheffe opératrice Hélène Louvart, AFC, qui signe l’image de ce film très personnel et important pour Carla Simón. Au-delà de l’accompagnement sur l’aspect aussi bien narratif qu’artistique d’Hélène Louvart, leur collaboration s’est appuyée sur une amitié développée depuis plusieurs années. Romería est en Compétition officielle de la 78e édition du Festival de Cannes. (BB)

Patrick Blossier, AFC, reflects on his choices for shooting "Indomptables", by Thomas Ngijol
By Brigitte Barbier for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

The production company Why Not, a staunch supporter of arthouse films and discoverer of many French directors (Arnaud Desplechin, Xavier Beauvois, Jacques Audiard, Bruno Podalydès, among others), has initiated the creation of cost-effective films (€1 million) with the constraint of only four weeks of shooting but with the advantage of not having to wait for funding. In this context, was produced Indomptables, the film by Thomas Ngijol, shot by director of photography Patrick Blossier, AFC, who was asked by the producers to join the crew in Cameroon. With his experience as a cinematographer since 1985, Blossier took on the challenge of accompanying the director to Yaoundé and shooting Indomptables, which was selected for the 2025 Cannes Film Festival’s Directors’ Fortnight. (BB)

Patrick Blossier, AFC, revient sur ses choix pour tourner "Indomptables", de Thomas Ngijol
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

La société de production Why Not, grande fidèle des films d’auteurs et révélatrice de nombreux réalisateurs français (Arnaud Desplechin, Xavier Beauvois, Jacques Audiard, Bruno Podalydès, entre autres) s’est lancée dans la production de films à petit budget (1 million d’euros) avec la contrainte de quatre semaines de tournage seulement mais ayant l’avantage de ne pas attendre de financement pour lancer la fabrication. C’est dans ce contexte que le film du comédien Thomas Ngijol, Indomptables, s’est tourné et c’est au directeur de la photographie Patrick Blossier, AFC, que les producteurs ont proposé d’embarquer sur ce tournage au Cameroun. L’expérience du chef opérateur depuis 1985 n’étant plus à prouver, ce dernier se lance dans ce défi pour accompagner le réalisateur à Yaoundé et tourner Indomptables, sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes de l’édition 2025 du festival de Cannes. (BB)

Nicolas Gaurin, AFC, à propos du tournage de "Classe moyenne", d’Antony Cordier
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Accompagnant Antony Cordier depuis ses débuts avec Douche froide, sélectionné en 2005 à la Quinzaine des Réalisateurs, le directeur de la photographie Nicolas Gaurin, AFC, signe, avec Classe moyenne, une image froide et frontale à l’instar des personnages de cette comédie grinçante. Dans ce huis clos où l’on ne sait plus qui est le plus méchant ou le plus ignorant dans le lien avec autrui, surtout lorsque les différences de classes sociales sont au cœur des relations, nous suivons avec appétit – et Laurent Laffite cuisine bien ! - ces sept comédiens au caractère bien trempé. Avec Classe moyenne, Antony Cordier revient vingt ans plus tard à la Quinzaine des Cinéastes pour l’édition 2025 du Festival de Cannes. (BB)

Simon Beaufils revient sur le tournage de "Que ma volonté soit faite", de Julia Kowalski
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Que ma volonté soit faite, réalisé par Julia Kowalski, d’origine polonaise, servi par un casting majoritairement polonais, est tourné en Vendée. La réalisatrice revisite les thèmes de l’exorcisme et des forces obscures encore très présents en Pologne et propose une certaine résonance avec son film précédent, J’ai vu le visage du diable. C’est pour son premier long métrage, Crache cœur, que le directeur de la photographie Simon Beaufils l’accompagne pour signer l’image. Cette collaboration se poursuit sur ses films suivants et il revient sur ce tournage en petite équipe et sur pellicule pour ce dernier long métrage, Que ma volonté soit faite, sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes de l’édition 2025 du Festival de Cannes. (BB)

Simon Beaufils looks back on the filming of Julia Kowalski’s "Que ma volonté soit faite" ("May My Will Be Done")
By Brigitte Barbier for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Que ma volonté soit faite (May My Will Be Done), of polish born director Julia Kowalski, was shot in the Vendée region of France with a predominantly Polish cast. The director revisits the themes of exorcism and dark forces that are still very present in Poland, echoing her previous film, J’ai vu le visage du diable (I Saw the Face of the Devil). For her first feature film, Crache cœur (Raging Rose), she was accompanied by director of photography Simon Beaufils. This collaboration continued on her subsequent films, and he returned to shoot her latest feature film, May My Will Be Done, on film with a small crew. The film was selected for the 2025 Cannes Film Festival’s Directors’ Fortnight. (BB)

Jonathan Ricquebourg, AFC, nous parle du tournage de "L’Aventura", de Sophie Letourneur
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

C’est Sophie Letourneur qui ouvrira le bal de l’ACID 2025 – Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion –, l’une des plus jeunes sections parallèles du Festival de Cannes. Pour L’Aventura, et comme pour son film précédent Voyages en Italie, la réalisatrice partage l’affiche avec Philippe Katerine. Cette douce et parfois rugueuse comédie placée sous le signe du road trip en famille est filmée par Jonathan Ricquebourg, AFC, qui avait déjà tourné avec Sophie Letourneur pour Voyage en Italie. S’imprégnant du réel, la réalisatrice crée une narration sans frontière entre le vécu et la fiction et donne un ton très personnel et intime au film. Jonathan Ricquebourg partage ici son expérience d’un tournage qui a fonctionné « comme une troupe de théâtre ». (BB)

Le directeur de la photographie Joachim Philippe, SBC, et le réalisateur Philippe Van Leeuw, AFC, parlent de leur travail en commun sur "The Wall"
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Après avoir travaillé sur plusieurs longs métrages comme directeur de la photographie, Philippe Van Leeuw – toujours membre de l’AFC – se consacre à la réalisation. Ses deux premiers films, Le Jour où Dieu est parti en voyage et Une famille syrienne, étaient déjà placés sous le signe de l’engagement : dénoncer les rouages absurdes du conflit pour les deux premiers et avec ce troisième long métrage, The Wall, dénoncer l’abus de pouvoir et la déshumanisation qui l’accompagne. Le réalisateur a fait appel au directeur de la photo belge Joachim Philippe, SBC, dont l’expérience à la fois en documentaire et en fiction a permis une belle collaboration tout à l’épaule dans le désert de l’Arizona. Joachim Philippe revient sur cette expérience, en binôme avec Philippe Van Leeuw, prenant chacun plaisir à se remémorer ce tournage fort et ambitieux. (BB)

74e Festival International du Film de Berlin, édition 2024 Entretien avec la cheffe opératrice Joséphine Drouin Viallard à propos de "Dahomey", de Mati Diop, Ours d’or à Berlin
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Depuis 2009, Mati Diop réalise des films qui s’inscrivent dans une volonté de faire exister le cinéma africain. Atlantique, son premier long métrage tourné au Sénégal, a remporté le Grand Prix au Festival de Cannes en 2019. C’est pour un long métrage documentaire, Dahomey, qu’elle propose de suivre le retour au Bénin des œuvres détournées par les colons français. Le regard de Mati Diop sur le rapatriement de ces œuvres met en lumière le symbole d’un possible retour pour tous les Africains à leur propre identité. La réalisatrice a confié l’image de Dahomey à la jeune cheffe opératrice Joséphine Drouin Viallard. Dahomey a reçu l’Ours d’or au 74e Festival International du Film de Berlin et sort sur les écrans le 11 septembre. (BB)

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