Jean-François Stévenin

Quand on rentrait dans la famille, il y avait les parents, chacun choisissait le sien, François Truffaut, Jacques Rivette, JLG… Il y avait les tantes, Suzanne Shiffman, Lydie Mayas, les oncles, les neveux et les nièces. Jean-François était le neveu adoré, non pas fils adoptif, comme Jean-Pierre Léaud, il venait d’ailleurs, de son Jura natal et tant aimé, et des films de Cassavettes et John Boorman.

Lorsqu’on interroge quelqu’un sur la carrière de Johnny Hallyday au cinéma, rares sont les personnes, même les fans, qui peuvent lister plus de cinq films sur les trente-quatre qu’il a interprétés. Et pourtant sa carrière d’acteur a commencé avant celle de chanteur, en 1954, dans Les Diaboliques, de Henry-Georges Clouzot. Il est même probable que Johnny ait découvert Elvis Presley et le Rock’n’roll en voyant Loving You (Amour frénétique) au cinéma à l’âge de 14 ans.

Alors que les Laboratoires Eclair sont en train de restaurer Passe-montagne, photographié par Lionel Legros, Double messieurs, photographié par Pascal Marti, AFC, et Mischka, photographié par Pierre Aïm, AFC, de Jean François Stévenin, et sous sa supervision, les Editions P.O.L publient Le Point de vue du lapin, du monteur Yann Dedet.

J’ai connu Romain en 2002 sur le film de Jean-François Stévenin, Mischka. Il sortait à peine de l’ESRA. J’ai tout de suite vu que ce jeune gars était fait pour le plateau. Au fur et à mesure de nos tournages, Romain s’est révélé très très curieux de la lumière, et me demandait très souvent comment je la travaillais.

Pascal Marti, AFC exerce le métier de chef opérateur depuis le milieu des années 1980. On lui doit beaucoup de longs métrages aux styles très différents (avec des réalisateurs tels Cedric Kahn, André Téchiné, Jean-François Stévenin…). Il a signé également de nombreuses campagnes publicitaires (aux côtés, entre autres, de Jean-Paul Goude ou Thierry Poiraud). Il signe aujourd’hui les images de Jeune & jolie qui marque le retour de François Ozon dans la course à la Palme d’or. (F. R.)

"The Deal" is a series that recreates a recent historical event by showing the inner workings and behind-the-scenes of an international negotiation on the shores of Lake Geneva. Steeped in the atmosphere of realistic spy series and films (including "The Bureau"), where the plot is conveyed largely through the relationships between characters rather than through action per se, it is also a kind of closed-door drama set in a luxury Swiss hotel. The setting is reminiscent of Edward Berger’s recent film Conclave, in which other international negotiations were taking place within the Vatican. Adrien Bertolle is the director of photography for this six-episode series, directed by Jean-Stéphane Bron, co-produced by Arte & Gaumont, and in international competition at Séries Mania. (FR)

19 mars 1895, il y a 130 ans, La Sortie de l’usine Lumière. 19 mars 2025, la sortie du film de Thierry Frémaux Lumière, l’aventure continue. Après Lumière, l’aventure commence, sorti en 2017, 120 films inédits et nouvellement restaurés nous sont proposés.

A l’occasion d’un double article sur le cinéma indien publié dans ses deux derniers numéros, le British Cinematographer Magazine s’est intéressé, entre autres, aux techniciens occidentaux qui participent à ces tournages souvent épiques qui ont fait la réputation de Bollywood. Parmi ceux-ci, Jean-Marc Selva, AFC, qui partage avec nous ses expériences et son ressenti sur ce cinéma du bout du monde.

"The Deal" est une série qui reconstitue un événement historique récent en montrant les rouages et les coulisses d’une négociation internationale au bord du lac Léman. Baignant dans l’ambiance des séries et films d’espionnage réalistes (dont "Le Bureau des légendes") où l’intrigue se transmet beaucoup par les liens entre personnages et moins par l’action à proprement parler, c’est aussi une sorte de huis clos dans un hôtel de luxe suisse. Une situation scénographique qui n’est pas sans rappeler le récent Conclave, d’Edward Berger où d’autres tractations internationales étaient à l’œuvre au sein du Vatican. C’est Adrien Bertolle qui signe les images de cette série en 6 épisodes, réalisée par Jean-Stéphane Bron, coproduite par Arte & Gaumont et qui est en compétition internationale à Séries Mania. (FR)

« Faire du cinéma, c’est aussi avoir une responsabilité intellectuelle et morale envers la marche du monde, justement parce que le monde est notre matière première. Soyons responsables et unissons-nous. » (Axelle Ropert, dans une tribune publiée dans Le Monde du 16 février 2025)

Traditionnellement, février est le mois des récompenses cinématographiques : Oscars, César, BAFTA, Magritte, Goya, etc. C’est aussi le mois où les associations de "cinematographers" honorent leurs pairs : ASC Awards, BSC Awards, CSC Awards, ACS Awards..., et maintenant, pour sa deuxième édition, les Prix AFC.

A l’occasion de Paris Photo 2024, qui a eu lieu mi-novembre, l’AFC a confié à un de ses membres, Jean-Louis Vialard, la mission d’aller faire un tour dans les allées de cette immense exposition annuelle.
Avec près de 250 exposants venus du monde entier, cette 27^e édition était bien sûr très attendue, d’autant plus qu’elle retrouvait pour la première fois le faste du Grand Palais à la suite de ses longs travaux de restauration (le lieu était fermé depuis 2021 et a réouvert à l’occasion des compétitions olympiques l’été dernier). Accueilli par un mur de 619 images immense ("People of the 20th Century" composition du photographe allemand, August Sander) - qui offre un portrait panoramique de l’Allemagne des années 1920 - le visiteur peut ensuite se perdre dans les allées du rez-de-chaussée (le secteur principal) ou ensuite parcourir les coursives à l’étage, comme par exemple la série "émergence" proposant une exploration de la scène artistique contemporaine dans ce qu’elle a de plus créatif (23 solo shows soutenus par de jeunes galeristes).

La 12^e édition des Rencontres du Film d’Art se tiendra à Saint-Gaudens du 23 au 26 janvier 2025. Comme chaque année, la programmation sera variée tant dans les thèmes abordés (peinture, photographie, poterie, cinéma, etc.), que dans les origines des films, leurs époques et leur durée. Invité cette année, François Catonné, AFC, y présentera six des douze films qu’il a tournés sur des peintres.

La Cinémathèque française publie sur son site Internet un article dans lequel Hélène Lacolomberie, rédactrice, a réuni des propos recueillis lors de divers entretiens avec les principales personnalités du cinéma ayant participé au tournage de L’Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville, film auquel le metteur en scène tenait le plus. Réalisateur, compositeur, interprètes, directeur de la photographie, monteuse... sont, entre autres, cités.

Quand on rentrait dans la famille, il y avait les parents, chacun choisissait le sien, François Truffaut, Jacques Rivette, JLG… Il y avait les tantes, Suzanne Shiffman, Lydie Mayas, les oncles, les neveux et les nièces. Jean-François était le neveu adoré, non pas fils adoptif, comme Jean-Pierre Léaud, il venait d’ailleurs, de son Jura natal et tant aimé, et des films de Cassavettes et John Boorman.

Lorsqu’on interroge quelqu’un sur la carrière de Johnny Hallyday au cinéma, rares sont les personnes, même les fans, qui peuvent lister plus de cinq films sur les trente-quatre qu’il a interprétés. Et pourtant sa carrière d’acteur a commencé avant celle de chanteur, en 1954, dans Les Diaboliques, de Henry-Georges Clouzot. Il est même probable que Johnny ait découvert Elvis Presley et le Rock’n’roll en voyant Loving You (Amour frénétique) au cinéma à l’âge de 14 ans.

Alors que les Laboratoires Eclair sont en train de restaurer Passe-montagne, photographié par Lionel Legros, Double messieurs, photographié par Pascal Marti, AFC, et Mischka, photographié par Pierre Aïm, AFC, de Jean François Stévenin, et sous sa supervision, les Editions P.O.L publient Le Point de vue du lapin, du monteur Yann Dedet.

J’ai connu Romain en 2002 sur le film de Jean-François Stévenin, Mischka. Il sortait à peine de l’ESRA. J’ai tout de suite vu que ce jeune gars était fait pour le plateau. Au fur et à mesure de nos tournages, Romain s’est révélé très très curieux de la lumière, et me demandait très souvent comment je la travaillais.

Pascal Marti, AFC exerce le métier de chef opérateur depuis le milieu des années 1980. On lui doit beaucoup de longs métrages aux styles très différents (avec des réalisateurs tels Cedric Kahn, André Téchiné, Jean-François Stévenin…). Il a signé également de nombreuses campagnes publicitaires (aux côtés, entre autres, de Jean-Paul Goude ou Thierry Poiraud). Il signe aujourd’hui les images de Jeune & jolie qui marque le retour de François Ozon dans la course à la Palme d’or. (F. R.)