Pierre Baboin

Direction de la photographie

Résultats de la recherche

Articles (30)

Marine Atlan, cinematographer, and Pierre Mazoyer, colorist for
"The Girl in the Snow", by Louise Hémon
By Hélène de Roux for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Embodying the Enlightenment and early female emancipation, the resolute and not God-fearing Aimée (Galatea Belluggi) sets up her books and planisphere in a stable turned into school, in the hollow of an Alpine valley circled by slopes and the shade of fir trees. Coldly received by a handful of local families, only the youngest of whom speak French, the young teacher is confronted with darkness, both literal and metaphorical, but also with the burning experience of a sensuality that is both an extension of Rationality and the bearer of a curse. Filmed over eight winter weeks by Marine Atlan in a 1.33 aspect ratio favoring both portraits and peaks, this cruel Maupassant-style tale follows Aimée’s physical and mental evolution as close as possible to the skins and to flames, with all the rigor and clarity of a film that has found its language.
(HdR)

Marine Atlan, cheffe opératrice, et Pierre Mazoyer, étalonneuse, nous parlent de "L’Engloutie", de Louise Hémon
Par Hélène de Roux pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Telle une incarnation des Lumières et d’une émancipation féminine précoce, la résolue et laïque Aimée (Galatea Belluggi) installe ses livres et son planisphère dans une étable qui servira d’école, au creux d’un vallon alpin encerclé par les pentes et l’ombre des sapins. Accueillie froidement par les quelques familles locales dont seuls les plus jeunes parlent français, la jeune institutrice fait face à l’obscurité, littérale et métaphorique, mais fait aussi l’expérience brûlante d’une sensualité à la fois prolongement de la Raison et porteuse de malédiction. Filmé sur huit semaines d’hiver par Marine Atlan dans un ratio 1,33 favorisant les portraits comme les cimes, ce conte cruel à la Maupassant fait ressentir l’évolution physique et mentale d’Aimée au plus près des peaux et des flammes, avec toute la rigueur et l’évidence d’un film qui a trouvé son langage. 
(HdR)

Histoire orale de "L’Armée des ombres" (Jean-Pierre Melville, 1969), en partie racontée par Pierre Lhomme, AFC

Propos et entretiens divers

La Cinémathèque française publie sur son site Internet un article dans lequel Hélène Lacolomberie, rédactrice, a réuni des propos recueillis lors de divers entretiens avec les principales personnalités du cinéma ayant participé au tournage de L’Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville, film auquel le metteur en scène tenait le plus. Réalisateur, compositeur, interprètes, directeur de la photographie, monteuse... sont, entre autres, cités.

Disparition de Pierre-William Glenn, AFC, de nombreux témoignages parvenus à l’AFC

Actualités AFC

À la suite du départ de Pierre-William Glenn, AFC, vers d’autres lumières que celles d’ici-bas, de nombreux témoignages sont parvenus à l’AFC, en provenance de membres directeurs et directrices de la photographie de l’AFC, d’une part, et de personnalités du cinéma qui l’ont côtoyé sur un plateau, en tant qu’ami ou connaissance, ou encore sur les bancs du département Image de La Fémis, d’autre part. En voici quelques-uns parmi les plus marquants...

En hommage à Pierre-William Glenn, AFC
Texte lu par Gilles Porte, AFC, lors des obsèques au cimetière de Montreuil

Pierre-William Glenn

Si Pierre-William n’avait pas un jour imaginé l’AFC sur une nappe en papier en compagnie d’Henri, Raoul, Ricardo, Georges, Robert, Alain et Denis, nous ne nous nous serions sans doute jamais rencontrés avec Vincent, Agnès, Carlo, Nathalie, Romain, Sarah, Eric, Pascale, Jean-Noël, Claude, Jean-Marie, Elin, Michel, Marie, Marc, Caroline et tous les autres que je ne peux citer dont beaucoup sont présents aujourd’hui... L’AFC, c’est un "Collectif" et cette notion de "Collectif", Pierre-William y tenait beaucoup, beaucoup, beaucoup...

L’éditorial d’octobre 2024, par Jean-Marie Dreujou, président de l’AFC

Editoriaux de la Lettre

Pierre-William, un des deux présidents d’honneur de l’AFC, nous a quittés le 23 septembre à 23h23. Voici les mots que Pierre-William avait écrits pour la présentation de l’exposition qui retraçait sa carrière à la Maison des artistes : « Être opérateur, c’était une manière de ne pas penser à moi, de ne pas parler de moi, en sorte une forme de pudeur. Peut-être que j’arrive à un moment où j’ai envie de parler de moi… On ne sait pas bien comment on franchit le cap ; un jour on se dit que si ça se trouve, on pourrait raconter des choses personnelles qui ne seraient pas moins intéressantes que bien d’autres ».