Présentation de Paul Guilhaume, nouvel arrivé à l’AFC

Par Pierre-William Glenn, AFC
Dès ses premiers travaux dans le département Image de La Fémis, Paul a montré un talent inné, et rare, de chef opérateur. L’intuition du cadre juste, la recherche de composition, le mélange harmonieux de lumière naturelle et artificielle dans One in a Million, son excellent TFE (travail de fin d’études) en 2014 me faisaient lui entrevoir un avenir technique et artistique au plus haut niveau.

Cette prédiction s’est confirmée depuis et, de La Créature à Grands soleils, de L’Ile jaune aux Vies de Thérèse, de Gueules d’Isère à Joueurs et au magnifique Ava, Paul n’a jamais déçu mes attentes.
Je partage son goût des rendus de pellicule, son savoir-faire dans les "nouvelles technologies" m’enchante et j’attends avec impatience de voir son dernier film Les héros ne meurent jamais à Cannes où il est sélectionné (c’est la deuxième fois après Ava) pour la semaine de la critique.

Paul fait partie de la "nouvelle vague" de "cinématographeurs" français sortis du même département Image de La Fémis et il me donne, avec Eponine, Marine, Chloé, Samuel, Karine, Brice, Laurent, Sébastien, Evgénia, Lucie, Augustin, Noé, Thomas, Balthazar, Mathieu et Maxence (entre autres), l’immense satisfaction d’un "passage de témoin" réussi. Avec le sentiment de m’être enrichi du contact de jeunes cinéastes curieux, intelligents et… talentueux, sentiment qui ne m’a jamais quitté pendant mes 15 ans de présence à La Fémis.

Bonne route Paul, merci et bienvenue à l’AFC !