Yves Cape, AFC, SBC, s’est fait connaître comme directeur de la photographie en signant l’image de L’Humanité, réalisé par Bruno Dumont. Il a ensuite accompagné le réalisateur jusqu’à Hors Satan. Il a aussi collaboré avec Claire Denis, Martin Provost, Cédric Khan, Guillaume Nicloux et a éclairé le dernier film de Patrice Chéreau, Persécution. (BB)
Après L’Enlèvement de Michel Houellebecq, un téléfilm produit pour Arte, Christophe Offenstein retrouve la productrice Sylvie Pialat et le réalisateur Guillaume Nicloux sur Valley of Love. Une balade dans un paysage de western chauffé à blanc pour le tandem Depardieu – Huppert... (FR)
Raphaël Vandenbussche termine actuellement son cursus à La fémis, avec un mémoire porté sur la représentation de la peau en numérique. Il a signé les images du long métrage Trois contes de Borges, de Maxime Martinot, et du court métrage Tant qu’il nous reste des fusils à pompe, de Caroline Poggi et Jonathan Vinel. Il a travaillé aussi sur Les Chercheurs, film de fin d’études du département Réalisation de La fémis, en compétition à la Cinéfondation. Calme ta joie, film court sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, est sa deuxième collaboration avec Emmanuel Laskar.
Déjà à Cannes pour son premier long métrage, Regarde les hommes tomber, Jacques Audiard présente par la suite trois autres films en Compétition : Un héros très discret, Prix du scénario en 1996, Un prophète, Grand Prix du jury en 2009, et De rouille et d’os, en 2012. Pour son septième long métrage, Dheepan, en Compétition officielle de ce 68e Festival cannois, Jacques Audiard a choisi un acteur débutant inconnu dans le rôle central, à la manière de Tahar Rahim et Reda Kateb dans Un prophète. (BB)
Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, le chef opérateur Mathieu Vadepied a choisi de constituer une équipe composée de vieilles connaissances. Outre Nathalie Vierny, la scripte, Michel Sabourdy, le "gaffer", et François Tille, le chef machiniste, il a décidé de confier l’image du film à Bruno Romiguière, qu’il connaît depuis plus de dix ans. Discussions avec ce dernier autour de l’image et de la collaboration avec un opérateur passé à la réalisation... (FR)
Pour son troisième numéro "Spécial Cannes", Ecran Total publie, entre autres, un dossier sur la restauration numérique de quatre films présentés à Cannes Classics : Marius, restauré par Digimage Classics, et Ascenseur pour l’échafaud, Ran et Z, restaurés par Eclair Group. Egalement, un point sur "Le laboratoire sur le plateau" ou comment traiter l’image brute des caméras dès le tournage. Enfin, une interview de Roger Deakins, BSC, ASC, à l’occasion de la projection de Sicario et de la remise du prix "ExcelLens" par Thalès Angénieux, vendredi 22 mai.
Dans le cadre des projections Cannes Classics, le film Panique (1946), réalisé par Julien Duvivier et photographié par Nicolas Hayer, fut présenté par TF1 DA. Le négatif original ayant disparu, restauration en 2K chez Digimage, membre associé de l’AFC, à partir du marron nitrate. Marc Salomon, membre consultant de l’AFC, décrit la carrière de Nicolas Hayer, directeur de la photographie ayant photographié les films de Henri-Georges Clouzot, Julien Duvivier, Jean Cocteau, Jean-Pierre Melville.
Jeudi 14 mai, dans le cadre de Cannes Classics, était projeté Ascenseur pour l’échafaud, de Louis Malle (1958), photographié par Henri Decaë. Une restauration 2K présentée par Gaumont dont les travaux image furent effectués par Eclair, ainsi que le son restauré par Diapason en partenariat avec Eclair. Marc Salomon, membre consultant de l’AFC, rappelle ici la brillante carrière d’Henri Decaë.
Depuis une vingtaine d’années, Pierre Milon, AFC, travaille sur les films de Lucas Belvaux, Laurent Cantet, Anne Villacèque et Robert Guédiguian. Il collabore avec ce dernier pour un sixième film Une histoire de fou et ne trahit pas le goût du réalisateur pour les lumières chaudes de Marseille. Guédiguian renoue avec ses origines en s’appuyant sur l’histoire réelle d’un jeune Arménien en 1921. (BB)
Luca Bigazzi et Paolo Sorrentino forment l’un des tandems les plus brillants dans la cinématographie italienne actuelle. Vainqueurs de plus de soixante récompenses dont l’Oscar du meilleur film étranger avec La grande belezza, en 2014 – présent au Festival de Cannes 2013, mais ignoré par le jury –, les deux hommes se retrouvent cette année sur la Croisette avec La giovinezza (Youth). Un film mettant en scène un duo d’octogénaires interprétés par Michael Caine et Harvey Keitel, tourné entre la Suisse et l’Italie. (FR)
C’est en travaillant sur le moyen métrage expérimental de Laurent Larivière, Tous les adultes (ne sont pas méchants), que le directeur de la photographie David Chizallet rencontre le réalisateur de Je suis un soldat. Le scénario de ce premier long métrage en compétition dans la section Un certain regard séduit David, et il va accompagner le parcours de Sandrine, interprétée par Louise Bourgoin, par un subtil mélange chromatique. (BB)
Le directeur de la photographie belge Benoît Debie, SBC, a récemment collaboré avec Wim Wenders pour Every Thing Will Be Fine et Ryan Gosling pour Lost River. Devenu complice de l’univers de Gaspar Noé après avoir filmé Irréversible et Enter the Void, Benoît Debie accompagne de nouveau le réalisateur qui, avec Love, fait parler de lui sur la Croisette. Ce « mélodrame sexuel en 3D, évoquant une passion amoureuse contenant toutes sortes de promesses, de jeux et d’excès », est sélectionné au 68e Festival de Cannes en Séance de minuit. (BB)
Laurent Fénart travaille avec Philippe Faucon depuis 2001 – c’était à l’occasion d’un téléfilm pour Arte, Grégoire peut mieux faire. Formé au cinéma à l’ENS Louis-Lumière et sorti en 1996, ayant signé les images d’une vingtaine de documentaires, il a cophotographié, avec Laurent Chalet, AFC, en 2013, Mes séances de lutte, de Jacques Doillon. Fatima, qui est sélectionné cette année à la Quinzaine des réalisateurs, est le sixième film qu’il tourne avec Philippe Faucon. (JNF)