Les Entretiens AFC

Les Grandes personnes
d’Anna Novion, photographié par Pierre Novion, AFC

La carrière de Pierre Novion, AFC, a souvent été associée à celle du réalisateur Eric Rochant. Depuis l’immense succès d’Un monde sans pitié en 1989, il a depuis signé l’image d’Aux yeux du monde, des Patriotes, et de L’Ecole pour tous. Parmi ses autres films de fiction, on trouve aussi L’Année Juliette de Philippe le Guay ou deux films avec le réalisateur turc Yavuz Ozkan.
Cette année, à la semaine de la critique, il accompagne sa fille Anna dans la mise en image des Grandes personnes. Pour ce premier film en tant que réalisatrice, cette dernière a écrit et tourné entièrement cette histoire dans la patrie de sa maman, la Suède. Un pays que connaît naturellement bien Pierre, puisqu’il en parle aussi couramment la langue.

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d’Ursula Meier, photographié par Agnès Godard, AFC

Production : Archipel 35, Denis Freyd, France, Box Production, Suisse, Need Production, Belgique.
Tournage en Bulgarie, été 2007, développement négatif, laboratoires Kodak, Sofia, développement positif, et scann pour les séquences à effet spéciaux, Schwarzfilm, Berne, shoot et étalonnage numérique pour les séquences à effets spéciaux, Eclair, Paris, effets spéciaux, Digital Graphics, Marc Umé, Liège, étalonnage argentique, Gérard Savary, Eclair...
Comme vous pouvez le constater, cette production a étendu sa toile de travail dans beaucoup de pays. Cela s’est traduit par une grande difficulté de coordination, surtout en ce qui concerne les séquences à effets spéciaux.

De la guerre
de Bertrand Bonello, photographié par Josée Deshaies

Josée Deshaies est québécoise. Après des études d’histoire de l’art en Italie, elle attaque une formation classique à Montréal en tant que deuxième assistante opératrice, puis passe à la direction de la photo sur documentaires, et court métrages.
C’est sa rencontre avec Bertrand Bonello qui lui permet de passer au long métrage sur Quelque chose d’organique en 1998.
Depuis elle a signé l’image de films comme Les Invisibles de Thierry Jousse ou La Question humaine de Nicolas Klotz.
Après Tiresia et Le Pornographe, elle retrouve cette année avec De la guerre le réalisateur Bertrand Bonello, un habitué de la Croisette.

Entretien avec François Ede à propos de la version restaurée de "Lola Montès"

François Ede, directeur de la photographie, s’intéresse depuis longtemps aux différentes techniques du cinéma et à celle qu’il connaît plus particulièrement sur le bout du doigt, la prise de vues et tout ce qui touche aux images de film, à leur traitement et à leur pérennité.
Il a participé, entre autres restaurations, à celle de Jour de fête de Jacques Tati, film tourné en noir et blanc mais aussi, en parallèle, sur pellicule couleur avec le procédé Thomson Color, et, en 2002, à celle de Playtime qui avait été tourné en 70 mm.
François Ede est membre du Conservatoire des techniques cinématographiques de la Cinémathèque française.

Milh Hadha Al-bahr (Le Sel de la mer)
d’Annemarie Jacir, photographié par Benoît Chamaillard, AFC

Benoît Chamaillard a longtemps été associé à Patrick Blossier au poste de pointeur. Il a débuté sa carrière de directeur de la photographie sur Little Senegal de Rachid Bouchareb.
Depuis, il a signé l’image de plusieurs longs métrages, en travaillant aux côtés de réalisateurs dont c’est souvent le premier film (comme Barrage de Raphaël Jacoulot ou One Dollar Curry de Vinjay Singh…). Le Sel de la mer, présent à Un certain regard, est un autre premier film, celui d’une ancienne monteuse, Annemarie Jacir.

Le Voyage aux Pyrénées
d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, photographié par Guillaume Desfontaines

Après sa sortie de l’Ecole Louis-Lumière, Guillaume Desfontaines a tout d’abord réalisé deux courts métrages (dont Le Modèle en 1997). En parallèle, sa carrière d’assistant opérateur l’amène à travailler aux côtés de François Catonné, Bernard Lutic ou Christophe Beaucarne.
C’est avec ce dernier qu’il rencontre les frères Larrieu (sur Un homme, un vrai).
Après Peindre ou faire l’amour et en l’absence de Christophe Beaucarne retenu par un autre tournage, c’est à lui que les deux réalisateurs de Lourdes ont proposé l’image de leur nouvelle fantaisie Le Voyage aux Pyrénées.
Ce film de montagne marque donc ses débuts en long métrage au poste de directeur de la photographie.

Merde
de Leos Carax, un des trois chapitres de "Tokyo !" photographié par Caroline Champetier, AFC

Tokyo ! est une trilogie cinématographique ayant pour décor la ville de Tokyo. Trois réalisateurs évoquent la capitale japonaise par des moyens métrages très personnels : Michel Gondry avec Interior Design, Leos Carax avec Merde et le Coréen Joon-ho Bong avec Shaking Tokyo.
Caroline Champetier – collaboratrice de Jean-Luc Godard, Jacques Doillon, Benoît Jacquot, Xavier Beauvois, Nobuhiro Suwa et, récemment, d’Amos Gitaï et de Naomi Kawase – signe la photo de Merde et nous parle de sa première collaboration avec Leos Carax.

Rencontre avec Lubomir Bakchev, directeur de la photographie
du film "La Graine et le mulet" d’Abdellatif Kechiche

Nous avions initié lors du dernier festival de Cannes une série d’entretiens avec des directeurs de la photo ne faisant pas partie de l’AFC.

A l’occasion de la projection exceptionnelle organisée conjointement avec la CST du film Un secret de Claude Miller, photographié par Gérard de Battista, j’ai eu le plaisir de rencontrer Lubomir Bakchev.

Autour de la projection du film de Claude Miller "Un secret" L’image en version originale
un entretien de Wilfrid Sempé avec Gérard de Battista

L’AFC et la CST organisaient, le 7 novembre à l’Espace Cardin, une soirée " Du numérique au 35 mm " autour de la projection du film de Claude Miller Un secret, en présence Gérard de Battista, son directeur de la photographie. Un débat suivait la projection.

Wilfrid Sempé a souhaité prolonger ce débat en s’entretenant avec Gérard qui " numérique " à nouveau sur un film de Claude Miller.

A l’aube d’un nouveau rendez-vous
par Dominique Gentil

Depuis longtemps, je parlais de créer un rendez-vous sous forme d’entretiens avec nos associés, partenaires de l’AFC. Ce projet vient enfin de se concrétiser avec un premier entretien.

Nous avons choisi une forme de questions-réponses à plusieurs voix, un dialogue libre et spontané, pour permettre de mieux faire connaître une industrie technique particulièrement dynamique et souvent proche de nous, attentive aux exigences de nos tournages.

Entretien avec TSF, maison de location caméra, lumière, machinerie
par Dominique Gentil, Eric Guichard, Marc Koninckx

Cet entretien a eu lieu dans les locaux de TSF en juillet 2007 en présence de Danys Bruyère, directeur général adjoint Exploitation & Technologie de TSF, Frédéric André, directeur général adjoint Commercial – Développement, et Laurent Kleindienst, directeur commercial adjoint, ainsi que les directeurs de la photographie " AFC " Dominique Gentil, Eric Guichard et Marc Koninckx.

Céline Bozon parle de son travail sur "La France" et "Un homme perdu"

En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses.
Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.

Josée Deshaies parle de son travail sur "Avant que j’oublie" et "La Question humaine"

Josée Deshaies est québécoise. Après des études d’histoire de l’art en Italie, elle attaque une formation classique à Montréal en tant que deuxième assistante opératrice, puis passe à la direction de la photo sur des documentaires et courts métrages.
C’est sa rencontre avec Bertrand Bonello qui lui permet de passer au long métrage sur Quelque chose d’organique en 1998.
Depuis, elle a signé l’image de films comme Royal bonbon de Charles Najman, Cache cache d’ Yves Caumon, Les Invisibles de Thierry Jousse ou Tiresia et Le Pornographe de Bertrand Bonello.
Cette année, Josée est à l’affiche de deux films présentés à la Quinzaine des réalisateurs, Avant que j’oublie de Jacques Nolot et La Question humaine de Nicolas Klotz.

Entretien avec le directeur de la photo brésilien Mauro Pinheiro Jr

A l’occasion du soixantième anniversaire du Festival de Cannes, l’AFC a reçu quelques opérateurs étrangers au pavillon que nous partagions avec la CST, présidée par Pierre-William Glenn.
Dans un endroit chaleureusement organisé et animé par Laurent Hébert, délégué général de la CST, nous avons eu l’occasion de rencontrer Mauro Pinheiro Jr, un jeune directeur de la photographie brésilien. Ce n’est pas la première fois qu’il se trouve au festival : il y a de cela deux ans, un des films qu’il avait photographiés était en sélection parallèle Cinema, aspirinas e urubus (Cinéma, aspirines et vautours), premier film de Marcelo Gomes.
Cette année, il est de nouveau sur la Croisette.

A propos du travail de Gérard de Battista sur "Roman de gare" de Claude Lelouch
Sélection officielle, hors compétition

Roman de gare est le quarantième film de Claude Lelouch en cinquante ans de carrière. Il s’inscrit dans le paysage cannois de l’année 2007 pour un hommage rendu à ce cinéaste français connu dans le monde entier. Et aussi connu par de nombreuses générations – au moins deux ! – puisque Cannes fête, lors de cet hommage, ses cinquante ans de cinéma !
C’est une deuxième collaboration pour Gérard de Battista qui avait déjà tourné Les Parisiens en 2004. Claude Lelouch a fait appel à Gérard surtout pour son expérience des tournages en HD et parce qu’il avait remarqué son excellent travail sur La Petite Lili de Claude Miller.