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Céline Bozon, passer la frontière
Par Ariane Damain Vergallo pour Ernst Leitz Wetzlar

Portraits de directeurs de la photographie dans l’optique de Leitz

Quand la conseillère d’orientation de son lycée de Lyon lui avait dit d’une manière un peu péremptoire qu’il ne fallait pas choisir un métier dans la photographie car c’était se choisir une vie sans travail, sans argent, sans horizon, bref une vie de bohémienne, cela avait interloqué Céline Bozon du haut de ses 14 ans. Ses parents, tous deux professeurs, lui disaient alors – dans une veine post-soixante-huitarde – exactement l’inverse : « Fais ce qui te plaît, ce qui te passionne ».

Céline Bozon parle de son travail sur "La France" et "Un homme perdu"

Entretiens avec des directeurs de la photographie

En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses. Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.

La directrice de la photographie Céline Bozon, AFC, parle de son travail sur la série Netflix "Grégory"
Loin des images d’Epinal

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Pour écrire la trame narrative et superviser la mise en scène de la série documentaire "Gregory" (adaptée de l’affaire Villemin), Netflix a fait appel au réalisateur de fiction Gilles Marchand (Qui a tué Bambi ?, L’Autre monde, Dans la forêt). Une volonté éditoriale fictionnelle, que ce soit pour la mise en scène ou pour l’image. C’est Céline Bozon, AFC, qui signe la photographie, comme colonne vertébrale du projet, d’une série d’entretiens très audacieux en lumière. Egalement à retenir, le remarquable travail de montage et d’exploitation des archives (parfois inédites) comme des photos d’époque, dont la texture va encore dans le sens du long métrage de fiction plutôt que vers les canons du documentaire TV hexagonal (FR).

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