Libération, 25 août 2005
« La photogénie, on n’en est pas vraiment responsable. C’est une chose qu’on a ou pas, un accident de la nature. »
Libération, 25 août 2005
« La photogénie, on n’en est pas vraiment responsable. C’est une chose qu’on a ou pas, un accident de la nature. »
Eric Guichard : Yves Cape, bonjour. Deux films que tu as photographiés sont en compétition au festival de Venise. Alors si tu veux bien, on va parler de ces deux films et en premier peut-être de celui de Patrice Chéreau, puisque tu m’avais appelé un jour pour me demander ce que je pensais de faire des essais en RED, et finalement tu as tourné en 35 mm. On peut peut-être commencer par cette question-là : à quel moment avez-vous décidé de faire ces essais en RED et pourquoi finalement le choix du 35 mm ?
Yves Cape : Lors d’une de mes premières rencontres avec Patrice, il a évoqué la possibilité de faire le film en HD, sans précision. Il voulait savoir si même dans ces conditions, j’étais partant. Sans hésitation, ma réponse a été oui.
J’ai commencé à travailler avec Claude Chabrol en 1996.
Quelques années avant, Jean Rabier avait terminé sa longue carrière. Un peu plus tard, les fidèles de Chabrol (électro, machino, etc.), réunis dans une maison du Lubéron, ont réfléchi à un nouveau chef-op compatible avec son équipe et les exigences de Chabrol. J’ai été choisi et depuis ai eu le bonheur de tourner sept des huit derniers films de Chabrol.
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