Le site Internet anglais "Web of Stories" propose de voir et d’entendre des personnalités influentes dans leur domaine raconter l’histoire de leur vie. D’abord consacré aux scientifiques, ce site s’est ensuite élargi à d’autres territoires (littérature, arts...). Cinq éminents directeurs de la photographie, dont Raoul Coutard, ont eu, à ce jour, les honneurs de ce site d’archives audiovisuelles.
Le site de Kodak propose à ses visiteurs internautes une série d’entretiens en anglais avec plus d’une trentaine de cinéastes, réalisateurs pour certains mais directeurs de la photographie pour la majorité. Chaque entretien est illustré d’un portrait du photographe Douglas Kirkland. Ainsi, on pourra lire les propos, entre autres, d’Affonso Beato, ABC, ASC, Christian Berger, AAC, Raoul Coutard ou encore Chris Menges, BSC, ASC.
Prenez connaissance de la liste complète des entretiens mis en ligne et, ci-après, de la page consacrée à Raoul Coutard...
A l’occasion de la leçon de cinéma donnée à la Cinémathèque française par Raoul Coutard, mes préjugés ou mes " mauvaises pensées " se sont dissipés, des préjugés dûs essentiellement au contexte des années 1950 marquées, pour moi comme pour beaucoup, par les sursauts du colonialisme finissant et la perspective de devoir prendre part au " maintien de l’ordre " en Algérie. " La sale guerre ", cauchemar des appelés.
Eduardo Serra, AFC, ASC received the price Marburger Kamerapreis 2007. For memory, this price, granted by the city and the university of Marbourg (Germany), was given to Raoul Coutard in 2001, in Frank Griebe (2002), in Robby Müller (2003), in Slawomir Idziak (2004), Walter Lassally (2005) and Judith Kaufmann (2006).
En juillet 1985, lorsqu’Armand Marco prend le relais de Raoul Coutard, à la direction de la photographie de L’Aube, de Miklós Jancsó, personne ne pouvait alors imaginer la destinée malheureuse du film produit par Evelyne July, d’après le roman éponyme d’Elie Wiesel.
Cela faisait longtemps que je m’étais promis de rendre une petite visite à Raoul Coutard dans sa maison de Boucau, près de Bayonne. Ce, d’autant plus que 2014 est l’année de ses 90 ans. J’ai profité d’un voyage à Bordeaux pour pousser un peu plus vers le Sud-Ouest et pour aller passer l’après-midi avec lui et Monique, son épouse.
Nous avons reçu, il y a quelques jours, ces mots aimables que Kees Van Oostrum, président de l’ASC, adressait aux membres de l’AFC. « J’allais vous écrire la semaine dernière quand j’ai appris que le grand Raoul Coutard venait de disparaître, mais je décidais alors que j’écrirais mon prochain éditorial de président pour le magazine de l’ASC sur lui et ma relation personnelle avec lui. Je n’ai jamais eu le privilège de le rencontrer mais il a eu une grande influence sur moi en tant que directeur de la photographie. L’article sera de toute façon inclus dans le prochain numéro mais je tenais déjà à vous le faire partager. »
Raoul Coutard has passed away ! The famous cinematographer and director left this world on Tuesday, 8 November 2016, near Bayonne, at the age of 92. With his passing, a major figure of the cinematography world of the last sixty years – from 1956 with Pierre Schoendoerffer’s La Passe du Diable to 2001 (Philippe Garrel’s Sauvage Innocence) – has taken his last bow.
Raoul Coutard s’en est allé ! Le célèbre directeur de la photographie et réalisateur s’est éteint, mardi 8 novembre 2016, près de Bayonne, à l’âge de quatre-vingt-douze ans. Avec sa disparition, c’est l’acteur majeur d’un large champ de la photographie de cinéma des soixante dernières années – qu’il a couvert entre 1956 (La Passe du diable, de Pierre Schoendoerffer) et 2001 (Sauvage innocence, de Philippe Garrel) – qui tire une dernière fois sa révérence.
Du 28 mars au 9 avril 2007, la Cinémathèque française organisait une rétrospective consacrée à Raoul Coutard et la journée du 31 mars lui était entièrement dédiée avec une rencontre-débat animée par Alain Bergala, à laquelle se joignirent Éric Gautier, AFC, et Julien Hirsch, AFC.
Dans la suite de cet article, les directeurs de la photographie Richard Andry, Jean-Jacques Bouhon, Céline Bozon, Jean-Noël Ferragut, Pierre-William Glenn, Pierre Lhomme, Baptiste Magnien, Gilles Porte et Jean-François Robin, entre autres membres de l’AFC, font part en quelques mots de ce que rappelle à leur mémoire le souvenir de Raoul Coutard et de sa personnalité.
Raoul Coutard, le grand Raoul Coutard, vient de nous quitter. Le chef opérateur d’A bout de souffle, Lola, Jules et Jim, Pierrot le fou, Tirez sur le pianiste, Alphaville, Z, parmi tant d’autres films, le complice de Godard, Truffaut, Demy, Costa-Gavras et véritable icône de la Nouvelle Vague, est parti rejoindre tous les légendaires héros de la photographie cinématographique, là-haut dans la grande lumière éternelle.
A l’occasion de l’hommage que lui rend la Cinémathèque française, manifestation dont l’AFC est partenaire, une trentaine de films dont Raoul Coutard a assuré la direction de la photographie seront projetés. Le samedi 31 mars, L’expérience-cinéma : la lumière au cinéma. Au programme de cette journée...
Trois ans depuis nos premiers contacts pour proposer un cycle complet sur les opérateurs. Nous avions un concept de programme (s’étalant sur des périodes de trois mois). Un bloc épais…, partant par exemple de Boris Kauffman…, les opérateurs émigrés, Shufftan, leurs élèves jusqu’à 1940…, ensuite leur arrivée aux USA…, leur regard différent, etc.
Raoul Coutard m’a contactée en 2001, peu après ma sortie de l’Ecole Louis-Lumière, afin que je sois sa seconde assistante sur Sauvage innocence, de Philippe Garrel, nous nous étions rencontrés lorsque je rédigeais mon mémoire de fin d’études.
When certain people die, those who you sadly never met but meant so much to you, in fact meant the world to you, perhaps really long ago when they were young and very much alive and kicking, It’s so easy to let things go, to not openly react or respond, but to leave it to others, perhaps read an obituary, or just offer up a ’too bad’ or ’how sad’ and now let’s move on, what’s next ? But the news last week of Raoul Coutard’s death has affected me deeply and I wish to say something because for me he was a god, a master like no other... and since this is Camerimage, the cinematography festival, something needs to be said here.