In memoriam

Pour Dominique Chapuis que j’ai connu dès l’âge de 7 ans

Dominique Chapuis

par Arthur Joffé « Depuis l’enfance Dominique, tu as été, tu es et tu seras le grand frère, le premier, celui qui guide, initie, éclaire le chemin. Tu es cela pour moi et je pense pour nous tous qui t’avons bien connu : l’éclaireur. Grâce à toi souvent, la confiance retrouvée, on a repris la marche, aidés par tes lumières bien sûr, mais aussi par ta tendresse Dominique, et ton air goguenard ou râleur, selon la météo. Dans la constellation des compagnons de route que nous croisons au film du temps, tu es et tu resteras une brillance qui nous indique un cap (...)

Salut, Dominique par Alain Jomy, réalisateur et musicien

Dominique Chapuis

Il y a des rencontres comme ça, qui commencent sous le signe du travail et s’en échappent très vite. Nous nous sommes vus pour la première fois pendant un tournage (L’effrontée) et très vite, ce sont d’autres sujets que ce film qui nous ont rapprochés. Il sortait depuis peu de l’expérience de Shoah de Lanzmann et - comme me l’a dit récemment un de ses amis d’enfance : « Il y a eu Dominique avant et Dominique après Shoah ». Il était alors comme brûlé de l’intérieur par ce film, dont il me disait : « C’est la première fois qu’on filme réellement la parole. » (...)

Dominique par Jean-Patrick Lebel

Dominique Chapuis

Je n’arrive pas à effacer ton nom dans le répertoire de mon mobile. Quand je fais défiler les numéros, je vois Dom Chap et je pense à toi. Je t’appelais « Cha-puits de science », parce que j’avais l’impression que tu savais tout sur tout. Mais ce n’était pas un savoir imbu de lui-même, c’était un savoir ouvert, généreux, curieux, qui voulait embrasser le monde à belles dents. Cette générosité éclairée et éclairante que l’on retrouvait sur les tournages, où tu donnais tout au film, aux réalisateurs. Avec cette délicatesse un peu bourrue qui te portait vers les (...)

Ces moments passés avec Dominique Chapuis...

Dominique Chapuis

« Dominique, l’amitié et le travail étaient le lien indissociable de ta vie professionnelle, tu t’engageais sur la personne autant que sur le projet. Il y avait de l’affectivité dans tes choix, mais également une ligne de conduite, une morale. Tu as rejoint FIRST ONE à ses débuts en 92 - une agence pour chef op., . ce n’était pas gagné - m’encourageant, me soutenant en toute circonstance. Ton optimisme finissait par être contagieux. Tshahal, Friends, Mina Tannenbaum, Enfants de salauds, ces titres me rappellent le temps passé ensemble. Glissons sur ces (...)

Pierre David, directeur de la photographie
par Jean-Jacques Bouhon

In memoriam

Pierre David vient de nous quitter ce 24 octobre 2001.
Pierre, je l’ai connu en 1973, lorsque, avec quelques amis, dont il faisait partie, nous avons fondé les Productions de la Lanterne.
Il avait connu plusieurs d’entre nous dans le cadre de la Coopération en Algérie. A l’époque, il était réalisateur et c’est d’ailleurs lui qui réalisa les premiers films produit par notre structure. Des films de commande, mais aussi des sujets plus difficiles, plus politiques.