Arri Série Ultra Prime

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objectifs Ultra Prime;Série Ultra Primes;Ultra-Prime

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Articles (1)

Master Class à Bucarest
par Jean-Louis Vialard

Rencontres, Projections, Diffusions

La jeune RSC (Romanian Society of Cinematographers, présidée par Alex Stérian) a organisé sa première Master Class à Bucarest début juin, en association avec Diana Apostol de Panalight et assistée d’Imago, représentée par son président Nigel Walters, BSC.

Cette Master Class proposait un comparatif, dans les mêmes conditions en studio, entre l’Arri 435 dotée d’une série Ultra Prime et pellicule Kodak 5219, l’Arri D21 et la S.I. 2K de P+S Technik, en suivant tout le processus de postproduction jusqu’au retour sur film.

Articles (30)

Josée Deshaies, AFC, parle de son travail sur "Urchin", de Harris Dickinson
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Avec une filiation évidente pour le cinéma de Mike Leigh et son exploration des laissés pour compte de la société britannique, le jeune comédien Harris Dickinson choisit, pour son premier film en tant que réalisateur, de suivre un jeune homme vivant dans la rue qui se bat pour tenter de s’en sortir. Mélangeant un aspect très documentaire où le téléobjectif est roi - ou bien des scènes ultra stylisées parfois très oniriques et colorées -, le film oscille entre ces deux formes diamétralement opposés. La directrice de la photographie Josée Deshaies, AFC, vient nous raconter ce premier tournage à Londres. Urchin est en sélection un Certain Regard à Cannes et concoure également pour la Caméra d’or... (FR)

Josée Deshaies, AFC, talks about her work on Harris Dickinson’s film "Urchin"
By François Reumont for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Obviously inspired by Mike Leigh and his exploration of the underdogs of British society, young actor Harris Dickinson chose to follow a young man living on the streets who is fighting to get by in. As his first film as a director, this movie alternates a highly documentary style with frequent telephoto lensing. And ultra-stylised colourfull scenes with much more onirical atmospheres. Director of photography Josée Deshaies, AFC, talks to us about her first shoot in London. Urchin is in the Un Certain Regard selection at Cannes and is also competing for the Camera d’Or... (FR)

Frédéric Noirhomme, SBC, évoque le tournage de "L’Intérêt d’Adam", de Laura Wandel
"La réalité avec les outils de la fiction", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Dans une forme narrative ultra réaliste qui ne peut qu’évoquer celle des maîtres du cinéma belge francophone, et à leur première Palme d’or en 1999 (Rosetta, porté par la regrettée Émilie Dequenne), Laura Wandel emmène le spectateur dans un quasi huis clos en temps réel au cœur du service pédiatrique d’un hôpital. Suivant l’infirmière en chef interprétée par Léa Drucker, on s’enfonce peu à peu dans l’intrigue et dans les liens qu’elle va nouer avec une mère en situation de détresse et son enfant de quatre ans. C’est Frédéric Noirhomme, SBC, qui, du haut de son 1,86 m, s’est chargé de filmer en caméra portée cette plongée en apnée dans le milieu hospitalier de nos voisins belges qu’on sent tout aussi débordé et en souffrance que le nôtre... L’Intérêt d’Adam fait donc l’ouverture en séance spéciale de la Semaine de la Critique 2025. (FR)

Frédéric Noirhomme, SBC, talks about the filming of "L’Intérêt d’Adam", by Laura Wandel
"Reality with the tools of fiction", by François Reumont for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

In an ultra-realistic narrative style reminiscent of the masters of Belgian cinema and their first Palme d’Or in 1999 (Rosetta, starring the late Émilie Dequenne), Laura Wandel takes the viewer into a single environment, in real time at the heart of a hospital’s paediatric ward. Following the head nurse played by Léa Drucker, we gradually become immersed in the plot and the bonds she forms with a distressed mother and her 4-year-old child. Frédéric Noirhomme, SBC, 1.86 metres tall, was responsible for filming this deep dive into the hospital environment of our Belgian neighbours, who seem just as overwhelmed and suffering as our own... L’Intérêt d’Adam (Adam’s Interest) will therefore open the 2025 Critics’ Week with a special screening. (FR)

David Cailley, AFC, accompagne à l’image "Partir un jour", d’Amélie Bonnin
Par Margot Cavret pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Pour accompagner l’ouverture du Festival de Cannes 2025, le premier long métrage d’Amélie Bonnin, Partir un jour, a été projeté mardi 13 mai à Cannes et dans tout un faisceau de salles partout en France. Pour cette adaptation en long métrage de son court métrage du même nom de 2021, la réalisatrice s’est entourée du même casting et de la même équipe technique, dont David Cailley, AFC, à la photographie. Bien loin des codes de la comédie musicale, le chef opérateur et la réalisatrice cherchent ici une image naturaliste, proche du documentaire, pour accompagner ce film sensible, drôle et émouvant, parlant de retour aux sources, d’héritage parental et de premier amour. (MC)

Les entretiens AFC au festival "Séries Mania", de Lille, édition 2025 Sergi Gallardo nous parle de la mise en images de la série "Querer", réalisée par Alauda Ruíz de Azúa
Après la vie d’avant, par François Reumont pour l’AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Certainement l’un des événement de cette édition 2025 de Série Mania, "Querer", co-écrite et mise en scène par la réalisatrice espagnole Alauda Ruíz de Azúa évoque la parole féminine face à la violence domestique, et dresse un portrait implacable de la société et d’une famille espagnole contemporaine. Racontée sur quatre épisodes (filmés sur 11 semaines), comme autant de chapitres d’un long combat pour cette mère de famille (interprétée formidablement par la comédienne Nagore Aramburu), cette série est aussi un bijou de mise en image où chaque cadrage et surtout chaque mouvement de caméra semble minutieusement composé et étudié pour servir chaque temps de l’intrigue. Rencontre avec Sergi Gallardo, le directeur de la photo de cette série bientôt diffusée sur Arte qui a remporté le Grand Prix, à Lille. (FR)

Les entretiens AFC au festival "Séries Mania", de Lille, édition 2025 Seamus McGarvey, BSC, ISC, ASC, et Joe Wright reviennent sur le tournage de la série "M"
Rendre humain l’inhumain, par François Reumont pour l’AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Pour sa première série depuis vingt ans, le réalisateur britannique Joe Wright (Reviens-moi, Orgueil et préjugés, Anna Karénine) décide de se lancer dans une narration à la première personne de la conquête du pouvoir fasciste. S’éloignant volontairement de la reconstitution pure de l’envers du décor que constituait par exemple Les Heures sombres, son précédent biopic historique consacré à Sir Winston Churchill, la série "M" joue presque comme une sorte de show hypnotique et lancinant avec un Luca Marinelli au crâne dégarni apostrophant régulièrement la caméra (Prix d’interprétation à Lille). C’est le directeur de la photographie Seamus McGarvey, BSC, ISC, ASC, ami et collaborateur de longue date du cinéaste britannique, qui l’a accompagné une fois de plus sur cette série qui était en compétition internationale. (FR)