Hors Satan de Bruno Dumont, photographié par Yves Cape, AFC, SBC, projections salle Debussy à 11h30 et 16h30
Le film sera de nouveau projeté le mardi 17 mai, salle Bazin à 11h
Lire l’entretien accordé par Yves Cape à propos de son travail sur le film
Sélection officielle, 50 ans de la Semaine de la critique
My Little Princess d’Eva Ionesco, photographié par Jeanne Lapoirie, AFC, projections salle Bunuel à 20h
Lire l’entretien accordé par Jeanne Lapoirie à propos de son travail sur le film
Sélection officielle, Cannes Classics
Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau, photographié par Pierre Lhomme, AFC, projection salle du Soixantième à 17h
Quinzaine des réalisateurs
Impardonnables d’André Téchiné, photographié par Julien Hisch, AFC, projections au Théâtre Croisette (Hôtel Marriott) à 11h30 et 19h30
Le film sera de nouveau projeté le mardi 17 mai, au cinéma Le Raimu à 17h et au Studio 13 à 22h
Lire l’entretien accordé par Julien Hirsch à propos de son travail sur le film
Les films non AFC du jour
Sélection officielle, Compétition
L’Apollonide – Souvenirs de la maison close de Bertrand Bonello, photographié par Josée Deshaies, projections au Grand Théâtre Lumière à 11h45 et 22h30
Le film sera de nouveau projeté le mardi 17 mai, salle du Soixantième à 14h
Lire l’entretien accordé par Josée Deshaies à propos de son travail sur le film
Contacts AFC
Mathilde Demy : +33 (0)6 48 10 44 58
Jean-Noël Ferragut : +33 (0)6 03 50 09 28
Point de rencontre : Pavillon de la CST à l’heure des Rendez-vous de midi.
C’est La Vie de Jésus de Bruno Dumont qui a vraiment lancé, en tant qu’opérateur, la carrière de Philippe Van Leeuw, AFC. Issu des rangs de l’INSAS, à Bruxelles, il a d’abord travaillé en pub et en film institutionnel avant de percer le milieu du long métrage de fiction. Il a tourné entre autres avec Laurent Achard (Le Dernier des fous) ou Richard Bean (Franck Spadone). Pour cette première collaboration avec la cinéaste Claire Simon, il se retrouve cette année à la Quinzaine des réalisateurs avec Les Bureaux de Dieu. Un film à la lisière entre documentaire et fiction.
Bruno Dumont offre l’ovni cinématographique de Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs 2017. Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc est l’adaptation musicale d’un drame médiéval de Charles Péguy, où le texte d’origine, scrupuleusement respecté, est chanté par des enfants avec des accents R’n’B. Le tout sur une étrange musique où se mêle orgue classique, rythme de batterie frénétique et guitare saturée.
Yves Cape, AFC, SBC, became known as a cinematographer by filming Humanité, directed by Bruno Dumont. He then continued to work with the director all the way through Outside Satan. He has also worked with Claire Denis, Martin Provost, Cédric Khan, Guillaume Nicloux, and designed the lighting on Patrice Chéreau’s latest film, Persecution. (BB)
J’ai rencontré Julien sur Flandre, de Bruno Dumont. Il sortait de La fémis et m’avait contacté, il était stagiaire caméra. J’envoyais tous les soirs des images et des commentaires au laboratoire GTC via mon Psion.
Guillaume Deffontaines n’est pas un de mes anciens collaborateurs, pas plus un complice de tournage et nous ne partageons pas le même agent. Mais, je connaissais son travail et avais été particulièrement sensible à l’image qu’il a faite pour le film Camille Claudel, 1915, de Bruno Dumont.
Yves Cape, AFC, SBC, a commencé sa carrière avec Bruno Dumont puis il a collaboré avec Claire Denis, Patrice Chéreau, Cédric Khan, Guillaume Nicloux et dernièrement avec Arnaud des Pallières. En 2014, il rencontre le réalisateur mexicain Michel Franco avec lequel il tourne à Los Angeles Chronic, qui remporte le Prix du scénario à Cannes en 2015. Pour ce 70e Festival, le réalisateur revient à Cannes avec Las hijas de Abril (Les Filles d’Avril) en sélection à Un certain regard.
Yves Cape studied at the INSAS film school in Brussels. After having started out as an assistant he made his debut as DoP on short films in the 90’s. His encounter with Alain Berliner on the short film Rose (1993) led to the signing for the photography of the successful feature Ma vie en rose. Since then his filmography has included films in France (Persécution by Patrice Chéreau, White material by Claire Denis) and abroad (Le Gardien des buffles in Vietnam, L’amore inperfetto in Italy or In Gods Hands in the US). A close collaborator of director Bruno Dumont he is at his side for the fourth time at this years Cannes Film Festival with the film Hors Satan.
Après Camille Claudel 1915 et Le P’tit Quiquin, le directeur de la photographie Guillaume Deffontaines, AFC, retrouve Bruno Dumont et les lumières du Nord pour Ma loute, en Compétition officielle de cette 69e édition cannoise. Guillaume Deffontaines a travaillé à plusieurs reprises avec les frères Larrieu et Michel Leclerc, il a récemment photographié le film de David Oeloffen, Loin des hommes.
C’est pour une seconde collaboration avec Bruno Dumont que David Chambille signe l’image de France, onzième long métrage du réalisateur qui a reçu deux fois le Grand prix du Jury à Cannes, pour Flandres et L’Humanité. Le directeur de la photo évoque ici le long travail de préparation et les enjeux esthétiques très particuliers de ce film flamboyant, en Compétition officielle sur la Croisette. (BB)
Yves Cape, AFC, SBC, est issu de l’école de cinéma bruxelloise l’INSAS. Après avoir débuté en tant qu’assistant opérateur, il fait ses débuts de directeur photo sur des courts métrages dans les années 1990. Sa rencontre avec Alain Berliner (le court métrage Rose en 1993) le mène par la suite à signer les images du long métrage à succès Ma vie en rose. Depuis, sa filmographie inclut des longs métrages en France (Persécution de Patrice Chéreau, White Material de Claire Denis) et à l’étranger (Le Gardien de buffles au Vietnam, L’amore inperfetto en Italie, ou In God Hands aux USA). Fidèle collaborateur du cinéaste Bruno Dumont, il est présent à Cannes à ses côtés pour la 4e fois avec Hors Satan. (F.R.)
After working on Camille Claudel 1915 and Le P’tit Quiquin, cinematographer Guillaume Deffontaines, AFC, once again teams up with Bruno Dumont on Slack Bay, in Official Compeition at the 69th Cannes Film Festival. Guillaume Deffontaines has worked with the Larrieu brothers and Michel Leclerc a number of times, and recently filmed David Oeloffen’s movie Far From Men.
Guillaume Deffontaines débute sa carrière de directeur de la photographie sur une quinzaine de courts métrages et de nombreuses publicités, puis éclaire son premier long métrage en 2007, Le Voyage aux Pyrénées, avec les frères Larrieu, qu’il retrouve plusieurs années plus tard pour L’amour est un crime presque parfait. C’est avec Géraldine Nakache et Hervé Mimran pour Tout ce qui brille qu’il poursuit sa carrière, puis il enchaîne avec – entre autres – Une pure affaire, d’Alexandre Coffre, Parlez-moi de vous, de Pierre Pinaud, et Télé Gaucho, de Michel Leclerc. Sa rencontre avec Bruno Dumont a lieu pour Camille Claudel 1915 et cette collaboration se prolonge très vite sur P’tit Quinquin, un 4 x 2’ pour Arte, projeté dans sa totalité en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs. Nous avons rencontré Guillaume Deffontaines qui nous parle de cette expérience " décoiffante ".
À l’occasion de la sortie sur les écrans, le 25 août 2021, de France, de Bruno Dumont, lire ou relire l’entretien accordé par le directeur de la photographie David Chambille à propos de son travail sur le film, sélectionné en Compétition officielle lors du 74e Festival de Cannes.
Composé de critiques et de personnalités, présidé par Gilles Jacob, le jury du Prix Louis-Delluc a décidé de récompenser cette année le film de Bruno Dumont, Jeanne, photographié par David Chambille. Le Prix Louis-Delluc du premier film a été attribué à Vif-argent, de Stéphane Batut, photographié par Céline Bozon, AFC.
Que notre ami Charlie Van Damme se rassure, et nous aussi avec lui, la rubrique remue-méninges n’a pas sombré entièrement dans le domaine de l’oubli, nous l’avons de nouveau rencontrée. Ou, plus exactement, Caroline Champetier nous permet qu’elle réapparaisse dans ces pages, nous ayant fait parvenir le texte que vous lirez en annexe. Jean-René Duveau, son auteur, y évoque pour nous les réflexions que lui inspire le cinéma de Bruno Dumont, après avoir vu son film Flandres. Il y expose sa représentation personnelle du " réel " au cinéma et revient sur la photographie d’Yves Cape.