Avec Geneviève Mnich, Teresa Ovidio et Jean-Marie Galey
Daniel Keene a écrit des petites histoires sensibles et drôles qui parlent de l’état du monde sans fioriture ni anecdote. On a l’impression d’entrouvrir le cerveau de personnes qui parlent à haute voix et de voir leurs paroles s’échapper. Une parole qui a la volatilité de la parole perdue. (Maurice Bénichou)
Entre deux urgences lors du Micro Salon et au hasard de ses allers et venues ici et là, Jean-Noël Ferragut a sorti de sa poche son appareil photo et croqué sur le vif quelques rencontres prévues ou imprévues...
Cher Jean-Noël, tu as longtemps été le représentant de l’AFC à notre Conseil d’administration, au titre des « personnalités extérieures (...) représentant les organisations professionnelles ». Tu es également intervenu à plusieurs reprises à l’Ecole, en tant que formateur.
La 17e édition du Festival de l’image de film Plus Camerimage s’est tenue entre les 28 novembre et 5 décembre 2009 à Łódź en Pologne. Composé du chef décorateur Alan Starski et des directeurs de la photographie Dean Cundey, ASC, CSC, Edward Lachman, ASC, Igor Luther, Phil Meheux, BSC, et Anastas Michos, ASC, le jury international a eu à départager cette année 17 longs métrages.
Invités chez Leitz, à Wetzlar (Hesse, Allemagne), sur proposition de Tommaso Vergallo, les 6, 7 et 8 septembre 2022, nous avons été, avec Tom Stern, quatre de l’AFC à rejoindre un groupe d’une trentaine de gens d’image venus de l’Europe entière* découvrir le site du Leitz Park, dédié exclusivement à la photo et au cinéma, vu à travers les optiques "maison". Ce fut trois jours, voyages compris, passés à partager le plaisir de la découverte du Leitz World et à faire de nouvelles connaissances ou revoir des visages connus.
Dans l’éditorial de la dernière Lettre, Caroline Champetier écrivait à propos du Festival qu’« il n’y a pas de limitation de vitesse à Cannes... ». Continuons sur sa lancée en usant, par métaphore et course automobile interposées, d’un style qui semble lui être cher. Si la vitesse est effectivement de mise sur le circuit de la Croisette, les festivaliers ne carburent pas tous à plein régime... Question de mécanique, d’entraînement, de volonté, de chrono, ou tout simplement de pilote !
NB Ce billet aurait dû paraître dans la Lettre de décembre, mais les surprises que réservent l’Internet et ses serveurs pour le moins facétieux en ont décidé autrement.
Nul besoin, à Ouagadougou, de réveil-matin pour vous sortir de la torpeur d’une nuit finissante. Les coqs environnants, nombreux même en pleine ville, se sont chargés de vous chanter en écho la bonne nouvelle : il est 5 heures et quelques et le jour va bientôt se lever.
Difficile de trouver de nouveaux qualificatifs pour ce cru 2011. Tout d’abord, de grands remerciements sincères et chaleureux vont à toute l’équipe de La fémis qui, malgré la lourde charge de l’enseignement, nous accueille et nous soutient chaque année depuis onze ans déjà. Merci aussi à cette météo si clémente qui permit aux fumeurs de ne pas mourir de froid…
Malgré un froid de canard et un ciel augurant fort de sérieuses chutes de neige, c’est à l’invitation de Thales Angénieux et de Philippe Parain, son PDG, que plusieurs d’entre nous, représentant l’AFC, ont fait le voyage jusqu’à Saint-Héand. Ce petit village haut perché, regardant paisiblement la plaine du Forez, abrite en effet les installations actuelles de la plus connue des marques d’objectifs. Caroline Champetier n’ayant pu se joindre à nous, c’est à Maurice Fellous, Denis Rouden, Marc Salomon et moi-même qu’est revenu le plaisir de manifester la présence de l’AFC aux différents événements organisés pour célébrer cet heureux anniversaire.
Nous autres, modestes praticiens du Cinématographe, sommes plutôt habitués à entamer des conversations hautement spécifiques autour de nos sujets techniques favoris soit dans les salons dits professionnels, soit lors de rendez-vous chez nos prestataires, soit entre nous, mais rarement dans la salle d’un café ou encore moins réunis autour d’une table de salle à manger ou assis sur le canapé d’un salon.
Il existe toutes sortes de jurys, des plus prestigieux aux plus humbles. Ceux qui décernent des prix en or, en forme de palme ou de caméra, ou encore ceux qui honorent un artiste maîtrisant mieux que quiconque sa technique... A mille lieues du feu des projecteurs braqués ces derniers temps sur la Croisette, quoi de plus réjouissant que de faire connaissance, en une trentaine de minutes au sein de l’un des trois jurys d’oral, de quelques-uns des meilleurs candidats du concours d’entrée à l’ENS Louis-Lumière.
Il y eut un avant, c’était au siècle dernier, un avant la fin des années 1990. En ces temps déjà fort éloignés, comme le temps passe..., les futurs chefs opérateurs qui usaient leur fond de culotte rue de Vaugirard, rue Rollin ou allée du Promontoire, s’ils n’avaient pas la bonne idée de se forger une solide culture personnelle, n’avaient guère la chance de se voir enseigner l’évolution de la photographie de cinéma à travers les âges, ses périodes, ses styles et leur histoire, ou encore les principales techniques qui l’ont influencée.
Les dernières lumières du 13e Micro Salon de l’AFC éteintes, celles et ceux qui l’auront visité ou qui y auront participé garderont en mémoire quelques-uns de ses principaux atouts, clés de voute de sa réussite : convivialité de tous les instants et à tous les étages, présentations et projections haut de gamme, multiplicité des rencontres et qualité des échanges.
Cela sent bon la rentrée... et l’heure de reprendre nos inombrables (!) activités, dont la Lettre, a sonné. Nous nous battons de conserve, Jean-Jacques et moi-même, pour que la Lettre arrive dans les boîtes aux lettres de ceux qui la reçoivent au plus tard le 1er de chaque mois. Ce qui, ces derniers temps, n’a pas été aussi souvent le cas que nous l’aurions souhaité. Si je viens, derechef, insister quelque peu sur ce sujet, ce n’est bien sûr pas pour systématiquement vous embêter. Nous sommes bien conscients qu’aujourd’hui, à la vitesse à laquelle passent les heures et les journées, prendre le temps de rédiger quelques lignes d’information pour notre Lettre n’est pas chose aussi facile qu’il y paraît.
No need, for once, to rush up the steps of the Cannes Festival Palais, dressed like a penguin and adjusting one’s bow tie, in order to attend the 3rd edition of the IDIFF (International Digital Film Forum) which took place from the 2d to the 4th of February, 2005. All that was needed was an interest, however small, in anything that borders on what has come to be known as « digital cinema ». For this is what IDIFF is about.
Il y a trois mois environ, dans un billet de la Lettre de février, Agnès Godard interrogeait la cantonade sur l’éventualité de me proposer de " m’occuper " de la Lettre plutôt que d’engager pour cela une personne " spécialisée ". « Au moins », écrivais-tu Agnès, « me demander si cela me conviendrait »...
A lire les quelques lignes écrites par Cendrine Dedise pour évoquer la mémoire de son cousin Denis, comment ne pas penser à cet autre moment magique...
Nul besoin, pour une fois, d’escalader quatre à quatre les marches du Palais du Festival de Cannes en ajustant son nœud papillon, habillé en queue-de-pie, pour assister à la 3e édition de l’IDIFF (International Digital Film Forum) qui s’est tenue du 2 au 4 février 2005. Il suffisait de s’intéresser, un tant soit peu, à tout ce qui a trait de près ou de loin avec ce que l’on appelle désormais le " cinéma numérique ". En effet, l’IDIFF se veut le reflet du développement de ses technologies.