In memoriam

Pour Bernard Zitzermann, le magicien
Par Elie Chouraqui

Bernard Zitzermann

Bernard portait un briquet autour du cou. C’était l’époque où nous fumions, même sur les plateaux. Et je me souviens que je riais avec lui du fait qu’à chaque fois que je voulais allumer ma clope, je devais m’incliner devant lui pour porter la flamme de son briquet jusqu’à ma cigarette.

A mon cher ami Bernard Zitzermann
Par Joël David

Bernard Zitzermann

Mon cher ami Bernard Zitzermann vient de nous quitter le 3 février 2018. Bernard, j’ai vécu mes plus belles aventures cinéma avec toi. Nous avons eu la chance de faire les découvertes de l’après nouvelle-vague ensemble, par exemple après avoir tourné avec deux 2 kW Fresnel tungstène plus un Colotran (= survolteur) sur le film Un homme qui dort, de Bernard Queysanne et Georges Pérec, en 1973.

Bernard Zitzermann, homme de culture, au ras des villes, au ras des champs
Par Jean-Noël Ferragut, AFC

Bernard Zitzermann

S’il est des rencontres dont que je garde en mémoire le souvenir, celle avec Bernard Zitzermann, Zizi pour les intimes, y tient une place particulière tant elle fut, sinon déterminante, une belle occasion de partage. Par chance, j’ai pu croiser sa route pendant les deux derniers des six mois qu’a duré le tournage de Molière, le film d’Ariane Mnouchkine.

Bernard Zitzermann, décisif et influant
Par Eric Gautier, AFC

Bernard Zitzermann

Fin de l’année scolaire 1981, l’été s’annonce, je suis en première année de l’École Louis-Lumière, j’ai vingt ans. Inimaginable pour moi de partir en vacances (cela s’est confirmé toute ma vie !), je veux participer à un tournage, moi qui viens d’un monde si lointain du cinéma…

Bernard Zitzermann nous a quittés
Par Jimmy Glasberg, AFC

Bernard Zitzermann


On l’appelait Zizi dans le métier. Je l’ai connu lorsque nous travaillions pour Frédéric Rossif dans les années soixante-dix. Il parlait d’une voix douce et retenue, un sourire narquois au coin des lèvres, l’œil complice ; nous avons longuement échangé sur le métier.

Bernard Zitzermann, "un type bien"
Par Jean-François Robin, AFC

Bernard Zitzermann

Lorsqu’un de nos "collègues" disparaît, il est de bon ton d’écrire une espèce "d’oraison", comme le faisait Bossuet. Nous n’avons pas le talent de Bossuet et le propos n’est pas de briller. Mais simplement de dire, comme moi, qui ai peu de souvenirs de Zizi, que ce souvenir qu’il a laissé dans ma mémoire n’est que rire, sympathie et chaleur.

Le sextant de Matthieu Poirot-Delpech
Par David Kremer

Matthieu Poirot-Delpech

Le sextant permet de se repérer en mer grâce au soleil et à d’ingénieux calculs géométriques. Une fois que l’on réalise cela, il paraît évident que Matthieu aura trouvé là un instrument parfait. Un outil qu’il chérissait et gardait précieusement. De l’optique, de la lumière pour naviguer...

"Pour moi, le seul interlocuteur, c’est le réalisateur"
Entretien avec Matthieu-Poirot Delpech, AFC

Matthieu Poirot-Delpech

En mémoire de Matthieu Poirot-Delpech, le directeur de la photographie Lubomir Bakchev, AFC, propose un entretien filmé qu’il a réalisé avec lui, entre autres opérateurs, dans le cadre d’un colloque organisé à Toulouse en février 2016 par le Laboratoire LARA-SEPPIA / ESAV / UT2J et dont l’intitulé était "La création collective au cinéma ".

Les dernières "poignées de mains" de Raymond Bureaud

Raymond Bureaud

Nous avons appris avec tristesse la nouvelle du décès de Raymond Bureaud, survenu mercredi 20 décembre 2017, à l’âge de 71 ans. Cofondateur, avec Christiane Bureaud Peyron et Alain Boutillot, de Cinecam, il avait créé les sociétés Van Diemen France, puis RBI, dont le système des Poignées Bleues, outil idéal pour la caméra sur l’épaule, a été le produit phare.

Et ron et ron, petit bout’dépron
Par Martin Rossini

Matthieu Poirot-Delpech

Nous n’étions pas, Matthieu Poirot et moi, de la même génération… mais tous les deux pères de famille. Dès les premiers instants de notre histoire, moi, jeune assistant, j’ai reçu à un moment de ma carrière une confiance vivifiante et épanouissante. Je la chérissais en me disant presque que je ne la méritais pas.