A mon cousin Denis par Cendrine Dedise
Denis Dedise
Ta lumière est partie trop vite.
Tes projos se sont éteints trop tôt.
Tu nous apportais tant.
Il était âgé de soixante-dix-neuf ans.
Né à Rome le 17 avril 1925, il se forma tout au long des années 1940 auprès d’un certain nombre de grands opérateurs italiens, entre classicisme et néo-réalisme, comme Aldo Tonti (Ossessione), Massimo Terzano (Un coup de pistolet), Ubaldo Arata (Rome, ville ouverte), Otello Martelli (Paisa), Anchize Brizzi (Sciuscia), Carlo Montuori (Le Voleur de bicyclette)...
Henri Cartier-Bresson est mort à Céreste (Alpes-de-Haute-Provence), lundi 2 août, à l’âge de quatre-vingt-quinze ans.
Avec Jacques-Henri Lartigue et Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson a longtemps été un des seuls photographes dont le grand public connaissait le nom, souvent ramené à ses seules initiales : H. C.-B.
D’une insatiable curiosité, il définissait ainsi son rapport à la photographie :
« Pour moi, l’appareil est un véritable aimant. Il vous donne envie d’enfermer le monde entier dans cette petite boîte, avec tous les détails significatifs qui font le charme de l’existence. » (...)
La perte d’un ami...
José pouvait écrire n’importe où, comme sur ce coin de table d’une auberge de montagne où il rédigeait quelques pages de ses mémoires en nous attendant, son admirable épouse Zazie et moi, après une belle marche de plusieurs heures qu’il ne pouvait plus partager avec nous.