Festival de Cannes

Kasper Tuxen, DFF, parle de ses défis sur le film de Joachim Trier, "Sentimental Value" ("Valeur sentimentale")
"La maison du cinéma", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Joachim Trier nous avait offert, en 2021, l’émouvant Julie en 12 chapitres – chronique tournée dans la capitale norvégienne – pour lequel sa comédienne principale Renate Reinsve avait même remporté le prix d’interprétation cannois. Il revient en 2025 avec Sentimental Value (Valeur sentimentale), un film plus choral, dont le personnage central est une maison de famille. On y retrouve la même comédienne, accompagnée cette fois-ci par Stellan Skargärd, qui compose un émouvant cinéaste en fin de carrière tentant de monter financièrement son film testament. Les vétérans du Festival penseront forcément à Clint Eastwood dans Chasseur blanc, cœur noir (Cannes 1990), dont la trame n’est pas si éloignée de ce film. Kasper Tuxen, DFF, vient nous parler de ce film caustique et tendre sur le cinéma... et ceux qui le font. Le film a obtenu le Grand Prix au Festival de Cannes 2025. (FR)

Seamus McGarvey, ASC, BSC, ISC, parle de son travail sur "Die My Love", de Lynne Ramsay
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Avec Die My Love, la cinéaste britannique Lynne Ramsay (Ratcatcher, We Need to Talk About Kevin) se lance dans un film audacieux visuellement sur le couple et son explosion après l’arrivée d’un enfant. Étonnamment inscrit dans une direction artistique d’un conte de Grimm baigné par des morceaux de rock’n’roll mixés très fort, cette histoire d’amour à la fois drôle, et sans filtre. Seamus McGarvey, ASC, BSC, ISC, vient nous parler de cette histoire d’amour et d’horreur aux nuits américaines splendides et mystérieuses... Die My Love était à Cannes en Compétition officielle. (FR)

David Cailley, AFC, talks about Amélie Bonnin’s "Partir un jour" ("Leave One Day")
By Margot Cavret for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

To celebrate the opening of the 2025 Cannes Film Festival, Amélie Bonnin’s first feature film, Partir un jour (Leave One Day), was screened on Tuesday 13 May in Cannes and in a number of cinemas across France. For this feature-length adaptation of her 2021 short film of the same name, the director has surrounded herself with the same cast and technical team, including David Cailley, AFC, as cinematographer. Far from the conventions of musicals, the director of photography and the director sought a naturalistic, documentary-style look to accompany this sensitive, funny and moving film about returning to one’s roots, parental heritage and first love. (MC)

Aux palmarès du 78e Festival de Cannes

Festival de Cannes 2025

La cérémonie de clôture de la 78e édition du Festival de Cannes, samedi 24 mai 2025, a été l’occasion pour le jury, présidé par Juliette Binoche, d’annoncer son palmarès. La Palme d’or a été attribuée à Un simple accident, de Jafar Panahi, photographié par Amin Jafari, et, entre autres prix, la Caméra d’or à The President’s Cake, de Hasan Hadi, photographié par Tudor Vladimir Panduru. D’autre part, le Prix CST de l’Artiste-Technicien a été attribué conjointement à Ruben Impens, SBC, directeur de la photographie, et à Stéphane Thiébaut, mixeur, du film Alpha, de Julia Ducournau. Le Prix CST de la Jeune Technicienne de Cinéma a été remis à Éponine Momenceau, directrice de la photographie du film Connemara, réalisé par Alex Lutz.

CanneS prime Time avec, entre autres invités, l’AFC

Festival de Cannes 2025

Pour la dixième et avant-dernière session du CanneS prime Time de la CST, vendredi 23 mai, Alexia De Mari et Mathieu Guetta recevaient, entre autres invitée et invités, l’AFC et deux de ses membres, les directeurs de la photographie Jean-Marie Dreujou et Jean-Noël Ferragut. Une vidéo de ce CanneS prime Time est en ligne sur le site Internet de la CST et sa chaîne YouTube.

Alexis Kavyrchine parle de sa façon d’aborder les différentes époques de "La Venue de l’avenir", de Cédric Klapisch
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Pour La Venue de l’avenir, son 15e long métrage, Cédric Klapisch, l’un des cinéastes français le plus aimé du grand public avec sept films à plus d’un million d’entrées, convoque un casting de haute voltige. Il conte - car oui, c’est un peu un conte – l’histoire d’une famille qui virevolte avec brio d’une époque à une autre pour aborder des thèmes chers au cinéaste : l’héritage et la transmission. Le directeur de la photographie Alexis Kavyrchine, qui a déjà accompagné Cédric Klapisch pour signer l’image de plusieurs de ses films - Ce qui nous lie, En corps -, élabore pour son dernier film une image toute en finesse pour caractériser tour à tour l’époque contemporaine et la fin du XIXe siècle. La Venue de l’avenir est projeté Hors compétition au 78e Festival de Cannes. (BB)

"Dis pas de bêtises" : l’hommage de son fils à Pierre-William Glenn

Festival de Cannes 2025

Le Festival de Cannes, sur son site Internet, publie un entretien avec Vincent Glenn – le fils de Pierre-William Glenn, qui fut l’un des membres fondateurs de l’AFC et un temps son président –, dont le film documentaire est présenté à Cannes Classics. « Véritable lettre d’amour d’un fils à son père, Dis pas de bêtises ! se penche sur la relation qu’il a tissée avec son père, célèbre chef opérateur de la Nouvelle Vague. Dans ce document touchant, Pierre-William Glenn est de tous les plans, au crépuscule de sa vie. »

Hlynur Pálmason réalise et met en images "Ástin sem eftir er" ("L’Amour qu’il nous reste")
"La glace et le feu", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Avec L’Amour qu’il nous reste (Ástin sem eftir er), le cinéaste et artiste contemporain islandais Hlynur Pálmason propose une histoire très personnelle, tournée sur le long cours, en Islande. Ses propres enfants interprétant les rôles principaux, la plupart des décors étant trouvés dans les environs de chez lui. On y retrouve la grande force visuelle de ses films précédents (Godland, Into the White) mais dans un contexte narratif plus léger, à la limite du rêve, du merveilleux et de l’humour islandais au 3e degré. C’est aussi lui qui signe les images de ce film de famille doux amer tourné en 35 mm, remarqué Salle Debussy dans la section Cannes Première. (FR)

Pierre Aïm, AFC, revient sur les défis du tournage des "Aigles de la République", de Tariq Saleh
"Le pharaon des plateaux", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Avec Les Aigles de la République, le cinéaste suédois Tarik Saleh change de registre et offre un film en format Scope à plusieurs facettes. D’abord, une sorte de comédie dramatique mettant en scène une superstar de cinéma (Fares Fares, son acteur fétiche) et ses problèmes personnels, puis un thriller politique beaucoup plus noir au rebondissement assez inattendu. Pierre Aïm, AFC – qui avait déjà signé l’image de ses deux précédents films - le retrouve sur ce projet tourné sur 40 jours à Istanbul pour tricher la ville du Caire. (FR)

Norm Li, CSC, parle de sa façon de filmer "Lucky Lu", de Lloyd Lee Choi
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Hommage certain au néoréalisme italien et à son film le plus emblématique, Le Voleur de bicyclette, de Vittorio De Sica (1948), Lucky Lu est un film sur la vie des livreurs à deux roues, des métiers qui restent dans l’ombre de la ville. Prenant comme contexte la communauté chinoise new-yorkaise, le réalisateur canado-coréen Lloyd Lee Choi a eu la grande chance de pouvoir convaincre Chang Chen, immense star asiatique (Happy Together, de Wong Kar-wai, The Assassin, de Hou Hsiao-sien) d’interpréter le rôle principal. C’est Norm Li, CSC, qui filme cette implacable histoire d’enfermement dans le mensonge transposant les rues de Chinatown en une symphonie d’échafaudages et de dégradés de cyans. Le film est en sélection à la Quinzaine des Cinéastes. (FR)

Le Prix Découverte Leitz Cine du court métrage 2025 décerné

Nos associés à Cannes

Le jury de la 64e édition de la Semaine de la Critique, présidé par Rodrigo Sorogoyen – entouré, entre autres membres, de la directrice de la photographie franco-canadienne Josée Deshaies, AFC –, a annoncé son palmarès lors de la soirée de clôture, mercredi 21 mai. Le Grand Prix a été attribué à Pee Chai Dai Ka (A Useful Ghost), de Ratchapoom Boonbunchachoke, photographié par Pasit Tandaechanurat, et le Prix Découverte Leitz Cine du court métrage à L’mina, de Randa Maroufi, photographié par Luca Coassin, CCS, et Wiame Haddad.

Entretien avec Dion Beebe, ACS, ASC, lauréat de l’Hommage Pierre Angénieux 2025
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Cette année, c’est le directeur de la photographie australien Dion Beebe, ACS, ASC, qui a été choisi par Angénieux pour recevoir l’hommage du même nom. Ayant été remarqué au côté de la cinéaste Jane Campion en 1999 avec Holy Smoke, sa carrière décolle surtout à Hollywood lors de sa collaboration avec Rob Marshall sur l’adaptation filmée de la comédie musicale Chicago. S’en suivent alors Collateral, de Michael Mann, en 2004, et plusieurs très grosses productions comme Memoirs of a Geisha, de Rob Marshall, ou Edge of Tomorrow, de Doug Liman (2014). Il vient nous parler de son métier, de ce que la révolution du numérique a signifié pour lui et des zooms... Angénieux bien sûr ! (FR)

Entretien avec la cheffe opératrice Eunsoo Cho, lauréate de l’Encouragement Spécial Angénieux 2025
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2025

Eunsoo Cho est la jeune directrice de la photographie sud-coréenne lauréate du Prix d’Encouragement Angénieux 2025. Cette native de Séoul a fait une partie de ses études à la Korean University of Arts, pour ensuite partir aux USA et compléter sa formation à Los Angeles à la prestigieuse USC. C’est là-bas qu’elle commence réellement à travailler sur de nombreux projets (clips, courts métrages, et bientôt longs) accumulant près de neuf ans d’expérience du plateau, notamment avec son camarade d’études Christopher Makoto Yogi pour lequel elle a tourné deux longs métrages indépendants.

De la restauration de "Merlusse", de Marcel Pagnol, présenté à Cannes Classics

Festival de Cannes 2025

Le site Internet du CNC propose la lecture d’un article dans lequel Hervé Pichard, directeur des collections films à la Cinémathèque française, retrace les différentes étapes de la restauration du chef-d’œuvre de Marcel Pagnol présenté à Cannes Classics, Merlusse, photographié par Albert Assouad. Cette restauration a été effectuée par le laboratoire TransPerfect Media, l’étalonnage ayant été supervisé par le directeur de la photographie Guillaume Schiffman, AFC.