Les Entretiens AFC

Noé Bach
Noé Bach

Noé Bach revient sur la préparation et le tournage des "Amours d’Anaïs", de Charline Bourgeois-Tacquet

Pour son premier long métrage, Charline Bourgeois-Tacquet évoque les sujets de l’amour, du désir et de la séduction à travers le personnage papillonnant d’Anaïs (interprété par Anaïs Demoustier). Un film solaire et rafraîchissant, porté à l’image par Noé Bach. A l’occasion de la sélection du film à la Semaine de la Critique (la deuxième pour Noé Bach, qui y avait déjà présenté l’année dernière La Terre des hommes, de Naël Marandin), le chef opérateur nous raconte les enjeux et les aboutissements de ce tournage plein de défis. (MC)
Lubomir Bakchev

Rencontre avec Lubomir Bakchev, directeur de la photographie
du film "La Graine et le mulet" d’Abdellatif Kechiche

Nous avions initié lors du dernier festival de Cannes une série d’entretiens avec des directeurs de la photo ne faisant pas partie de l’AFC.

A l’occasion de la projection exceptionnelle organisée conjointement avec la CST du film Un secret de Claude Miller, photographié par Gérard de Battista, j’ai eu le plaisir de rencontrer Lubomir Bakchev.

Jacques Ballard
Diane Baratier

La directrice de la photographie Diane Baratier, AFC, parle du travail de restauration de "Dragées au poivre", de Jacques Baratier

Diane Baratier a reçu en héritage de son père le soin de s’occuper de ses films. C’est après plusieurs années de travail juridique et de récupération des négatifs qu’elle présente à Cannes Classics Dragées au poivre, le film le plus populaire de ce cinéaste, poète et artiste peintre qu’était Jacques Baratier. (FR)
Diane Baratier

Entretien avec Eduardo Serra
par Diane Baratier

J’ai rencontré Eduardo Serra aux soirées organisées par l’AFC. L’entendre parler de son travail m’a passionné car, à travers lui, je découvrais un cinéma inconnu. J’ai toujours aimé écouter les autres me raconter leurs expériences. Il n’y a pas une manière de travailler ou de faire des films, il y en a une multitude. Et plus on s’intéresse aux expériences des autres, plus nos différences nous enrichissent.
Matthieu Bastid

La réalisatrice Vero Cratzborn et les directeurs de la photo Philippe Guilbert, AFC, SBC, et Matthieu Bastid parlent de leur travail sur "La Forêt de mon père"

Depuis vingt ans, la réalisatrice belge Vero Cratzborn et le directeur de la photographie Matthieu Bastid font des courts métrages ensemble. Mais pour le premier long métrage de la réalisatrice, tourné dans les Hauts-de-France et en Belgique, en coproduction belgo-franco-suisse à majorité belge, Vero Cratzborn a fait appel à Philippe Guilbert, AFC, SBC, habitué des coproductions entre la Belgique et la France, et aux tournages à deux caméras. Matthieu opère la deuxième caméra (LA).
Lucie Baudinaud

Lucie Baudinaud parle de son travail sur "Les Enfants terribles", d’Ahmet Necdet Cupur

Lucie Baudinaud est une jeune cheffe opératrice française, ayant signé la photographie de nombreux courts et longs métrages de documentaire et de fiction, notamment Olga, d’Elie Grappe, en compétition à la Semaine de la Critique cannoise et qui sortira mercredi en salles. Elle présente à ce 29e Camerimage Les Enfants terribles, un film documentaire d’Ahmet Necdet Cupur. (MC)
Lucie Baudinaud
Lucie Baudinaud

Entretien avec Lucie Baudinaud à propos de son travail sur "Olga", d’Elie Grappe
La magnésie et les larmes, par François Reumont pour l’AFC

Issu du conservatoire de musique de Lyon, puis de l’école de cinéma de Lausanne, Elie Grappe propose, pour son premier long métrage, le portrait moderne d’une adolescente ukrainienne, gymnaste de haut niveau, dont la vie bascule quand elle doit quitter son pays en 2014 à cause de la crise politique avec la Russie. Un film, à la fois sur l’engagement et les convictions, qui transporte le spectateur dans l’univers particulier de la gymnastique où les interprètes sont toutes de véritables athlètes. Lucie Baudinaud a mis en image cette histoire de jeunes filles entre la Suisse et l’Ukraine. (FR)
Lucie Baudinaud

Un cinéma du paysage
Entretien croisé entre Alain Raoust et Lucie Baudinaud à propos de son travail photographique sur "Rêves de jeunesse"

Ancré dans les pierres et la garrigue, Rêves de jeunesse, d’Alain Raoust, est aussi un film qui donne au soleil de l’arrière-pays méditerranéen un rôle de tout premier plan. Construit comme une sorte de huis clos en plein air, le trajet de son personnage principal - Salomé Richard, jeune comédienne belge qui illumine le film - navigue entre doutes et certitudes au gré des événements.
Christophe Beaucarne

Christophe Beaucarne, AFC, SBC, revient sur le tournage de "Serre-moi fort", de Mathieu Almaric

Avec Serre-moi fort, son huitième long métrage, Mathieu Amalric revient pour la troisième fois sur la Croisette où il avait remporté le prix de la mise en scène en 2010 pour Tournée. Christophe Beaucarne, AFC, SBC, fidèle collaborateur de nombreux réalisateurs, a travaillé sur presque tous les longs métrages de Mathieu Amalric. Il signe pour ce mélodrame une lumière discrète et épurée et propose des cadres en alliance parfaite avec la narration. Serre-moi fort fait partie de la sélection Cannes Première. (BB)
Christophe Beaucarne
Christophe Beaucarne

Entretien avec le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, à propos de son travail sur "Barbara", de Mathieu Amalric

Barbara, qui n’est pas un biopic sur la "Dame en noir", sort sur les écrans pour les 20 ans de la disparition de la chanteuse. Mathieu Amalric signe ici son 6e long métrage et revient sur la Croisette où il avait remporté le Prix de la mise en scène en 2010 pour Tournée. Christophe Beaucarne, AFC, SBC, fidèle compagnon de lumière sur tous ses longs métrages, propose ici une photographie glamour et tente de transcender l’image de la mythique chanteuse portée par Jeanne Balibar. Barbara fait l’ouverture d’Un certain regard, lors de ce 70e Festival de Cannes. (BB)
Christophe Beaucarne

Le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, parle de son travail sur "Mal de pierres", de Nicole Garcia

C’est en adaptant le roman éponyme de l’Italienne Milena Agus Mal de pierres que Nicole Garcia réalise son dernier long métrage. Alors qu’elle est une habituée de la Croisette avec 15 août, L’Adversaire et Selon Charlie, Mal de pierres concourt pour la Palme d’or de ce 69e Festival. Nicole Garcia a fait appel à Christophe Beaucarne, AFC, SBC, fidèle collaborateur de Jaco Van Doermel, Mathieu Amalric ou encore Anne Fontaine, pour la mise en image de son huitième long métrage. (BB)
Christophe Beaucarne

Le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, parle de son travail sur "Le Tout Nouveau Testament", de Jaco Van Dormael
Quinzaine des réalisateurs

Christophe Beaucarne, AFC, SBC, collabore avec de fidèles réalisateurs qui font appel à son talent pour la plupart de leurs films. La liste de ces réalisateurs, aux univers très différents – les frères Larrieu, Anne Fontaine, Bruno Podalydès, Mathieu Amalric –, s’est étoffée dernièrement avec le nom de Christophe Gans. Le travail de Christophe Beaucarne pour La Belle et la bête a été nommé aux César 2015. Après Mr Nobody, Le Tout Nouveau Testament, de Jaco Van Dormael, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs, a été l’occasion pour Christophe Beaucarne d’une deuxième collaboration avec son compatriote belge. (BB)
Christophe Beaucarne

Le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, parle de son travail sur "La Chambre bleue", de Mathieu Amalric

Christophe Beaucarne travaille depuis vingt ans avec des réalisateurs très différents sur des films aux univers visuels très variés. Il collabore aussi bien avec les frères Larrieu pour Un homme, un vrai et Peindre ou faire l’amour qu’avec Anne Fontaine pour Coco avant Chanel et Perfect Mother, avec Jaco Van Dormael pour Mr Nobody ou encore dernièrement avec Christophe Gans pour La Belle et la Bête.
Avec La Chambre bleue, quatrième long métrage de Mathieu Amalric, en compétition dans la section Un certain regard, Christophe Beaucarne consolide sa collaboration avec le réalisateur, après Le Stade de Wimbledon et Tournée. Adapté du roman éponyme de Georges Simenon, Mathieu Amalric y interprète le rôle principal au côté de Léa Drucker.
Christophe Beaucarne

Entretien avec le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, à propos du film "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb
En Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, Compétition

Hors-la-loi  : Rachid Bouchareb et Christophe Beaucarne remontent aux sources de la guerre d’Algérie
D’origine belge, Christophe Beaucarne a fait ses études à l’Insas. Il travaille depuis 1995 en tant qu’opérateur et a signé une vingtaine de longs métrages tout en conservant une activité régulière dans le domaine du film publicitaire. Parmi ses derniers films on peut citer
Le Parfum de la dame en noir de Bruno Podalydés, Paris de Cedric Klapisch, Irina Palm de Sam Gabarski ou Mr Nobody de Jacko van Dormael.
Christophe Beaucarne

Entretien avec le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, à propos du film "Tournée" de Mathieu Amalric
En compétition au Festival de Cannes 2010

Christophe Beaucarne enchaîne les tournages depuis une vingtaine d’années et collabore avec de nombreux réalisateurs, dont Bruno Podalydès, Cédric Klapisch, Arnaud et Jean-Marie Larrieu, Jaco Van Dormael… Pour preuve, il signe l’image de deux films à Cannes cette année, Hors la loi de Rachid Bouchareb et Tournée de Mathieu Amalric.
Simon Beaufils

Irruption à Stromboli
Entretien avec le directeur de la photographie Simon Beaufils à propos de son travail sur "Sibyl", de Justine Triet

Le troisième long métrage de Justine Triet est un nouveau portrait de femme incarné par Virginie Efira, comme pour Victoria. C’est la chute vertigineuse de Sibyl dans la vie de l’autre, Margot - Adèle Exarchopoulos -, et une mise en abyme dans ses propres souvenirs qui va lui permettre de renouer avec sa vie.
Simon Beaufils signe ici une image hollywoodienne et jongle entre douceur de peau et effets de sodium dans la nuit urbaine. (BB)
Simon Beaufils
Simon Beaufils

Le directeur de la photographie Simon Beaufils parle de son travail sur "Victoria", de Justine Triet

Simon Beaufils collabore à plusieurs reprises avec Vladimir Perisic (Ordinary People, Les Ponts de Sarjevo), Lucie Borleteau pour Fidélio, l’odyssée d’Alice, ou Yann Gonzalez pour Les Rencontres d’après-minuit. Il travaille dernièrement avec Julia Kowalski pour Crache cœur avant de rencontrer la réalisatrice Justine Triet qui avait été remarquée au Festival de Cannes 2013 dans la programmation de l’ACID avec La Bataille de Solférino.
Èva Bedon

La cheffe opératrice Èva Bedon parle du travail effectué en commun avec la réalisatrice Adèle Vincenti-Crasson sur "King Max"

Nous avons demandé à Adèle Vincenti-Crasson et Èva Bedon, réalisatrice et cheffe opératrice de King Max, court métrage en Sélection officielle de la Cinéfondation, d’évoquer leur travail en commun sur le film. Adèle est étudiante à La Fémis et c’est Èva, sortie récemment de la Cinéfabrique, qui retrace ici leurs partis pris esthétiques et leur expérience.
Hooman Behmaanesh

Le chef opérateur Hooman Behmaanesh revient sur le tournage de "Leila’s Brothers", de Saeed Roustaee
24 carats d’or

Après le très remarqué La Loi de Téhéran, le cinéaste Saeed Roustaee présente, en cette 75e édition, une histoire de famille, Leila’s Brothers, dont les thèmes sont intimement liés à ceux de la société iranienne actuelle. Filmé en grande partie dans un modeste appartement de la capitale iranienne, le film rivalise d’ingéniosité pour gérer les scènes avec les six personnages qui constituent la famille. Hooman Behmaanesh nous parle de son expérience de directeur de la photographie sur ce film. (FR)
Yves Bélanger

Potes de T-Stop
Entretien filmé avec André Turpin et Yves Bélanger, CSC, à propos de leur travail sur "Matthias et Maxime", de Xavier Dolan, par François Reumont pour l’AFC

Xavier Dolan, enfant de Cannes, est de retour sur la Croisette avec Matthias et Maxime, un film sur l’amitié tourné avec ses propres amis, selon l’expression même du cinéaste. Pour que la fête soit réussie, il embarque avec lui les deux directeurs de la photo qui l’ont accompagné depuis ses débuts, Yves Bélanger, CSC, et André Turpin. C’est de complicité, d’explorations visuelles et de passion pour le cinéma que sont venus malicieusement nous parler les deux chefs opérateurs québécois.
Christian Berger

Le directeur de la photographie Christian Berger, AAC, parle de son travail sur "Happy End", de Michael Haneke
Entretien filmé par François Reumont pour l’AFC

En reprenant le casting et citant explicitement sa précédente étude sur l’euthanasie, le réalisateur autrichien continue son chemin sur la Croisette avec une suite plutôt comique. Un film dépeignant la vie de trois générations de la haute bourgeoisie calaisienne confrontée à la dépression, le suicide et la difficulté d’aimer. Le directeur de la photographie Christian Berger, AAC, fidèle compagnon de Michael Haneke, nous fait partager sa méthode de travail et les dernières avancées technologiques de son système d’éclairage par réflexion utilisé in situ sur ce film.
Christian Berger

Le Ruban blanc
Entretien avec le directeur de la photographie Christian Berger, AAC

Lors du dernier Festival de Cannes, l’AFC a publié sur son site Internet une série d’entretiens avec des directeurs de la photographie ayant un film retenu dans l’une ou l’autre des sélections.
A l’occasion de la sortie sur les écrans du Ruban blanc de Michael Haneke, Palme d’or de cette 62e édition, nous publions un entretien avec le directeur de la photographie autrichien Christian Berger, AAC dans lequel il y parle de son travail sur le film et d’un système d’éclairage dont il a contribué à la mise au point.
Sortie le 21 octobre 2009
Hazem Berrabah

Hazem Berrabah, AFC, TSC, parle d’"Ashkal", de Youssef Chebbi
Le béton, les flics et le feu

Ashkal, de Youssef Chebbi, est un film qui prend comme décor un quartier particulier de la capitale tunisienne : "Les Jardins de Carthage", lotissement immobilier symbole de l’ancien régime, resté en plein chantier depuis la révolution de 2011. Cette enquête policière est aussi un film politique et social sur la Tunisie d’aujourd’hui, tout en y intégrant une dimension métaphysique et religieuse. C’est Hazem Berrabah, AFC, TSC, qui est derrière la caméra et il nous parle de ce film où les images donnent à ce quartier en chantier, un vrai premier rôle au cinéma. (FR).
Hazem Berrabah
Amine Berrada

Le pastel du désert
Où le directeur de la photographie Amine Berrada parle de son travail sur "Le Miracle du Saint inconnu", d’Alaa Eddine Aljem

Arrivé en France en 2006 pour étudier le cinéma, Amine Berrada intègre le département Image de La Fémis dont il sort diplômé en 2013. Le jeune directeur de la photographie tourne en 2018 son deuxième long métrage à l’image, Le Miracle du Saint inconnu, réalisé par Alaa Eddine Aljem et en compétition à la Semaine de la critique.
Renato Berta

Renato Berta, AFC, salue la mémoire du cinéaste Jean-Marie Straub

Le cinéma de Jean-Marie Straub et de sa compagne Danièle Huillet était une œuvre radicale et exigeante. Depuis Les Chroniques d’Anna Magdalena Bach, en 1967, un portrait rigoureux de la femme du cantor de Leipzig, le couple de cinéastes n’a eu de cesse d’explorer la littérature, le théâtre, la musique et la poésie. Renato Berta, AFC, a été l’un de leur plus fidèle compagnon de route, signant l’image de plus d’une dizaine de leurs films. Il revient avec nous sur cette expérience de cinéma unique. (FR)
Renato Berta

"60’ avec Renato Berta, AFC", où le directeur de la photographie parle de son métier et revient sur ses souvenirs
Par Gilles Porte, AFC, et Margot Cavret

Le directeur de la photographie Renato Berta, AFC, échange librement avec Gilles Porte, AFC, et Margot Cavret, jeune diplômée de l’École nationale supérieure Louis-Lumière, issus de deux générations différentes de la sienne. Il revient sur son métier et ses souvenirs – cinquante ans de carrière – tout en n’occultant pas le présent…
Renato Berta

Renato Berta, AFC, parle de son travail sur "L’Amant d’un jour", de Philippe Garrel

Depuis Charles mort ou vif, du Suisse Alain Tanner en 1969, le directeur de la photographie Renato Berta, AFC, a éclairé pas moins d’une centaine de longs métrages. Il accompagne les réalisateurs de la nouvelle vague et privilégie le cinéma d’auteur. Il croise Philippe Garrel très tardivement, en 2015, pour L’Ombre des femmes, puis signe l’image de L’Amant d’un jour, tourné en 35 mm argentique noir-et-blanc. L’Amant d’un jour, 27e long métrage s’inscrivant dans la longue carrière de ce réalisateur (très) indépendant, est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, dans le cadre du Festival de Cannes 2017. (BB)
Renato Berta
Luca Bigazzi

Le directeur de la photographie Luca Bigazzi parle de son travail sur "Youth", de Paolo Sorrentino
Luca Bigazzi craque pour le HDR

Luca Bigazzi et Paolo Sorrentino forment l’un des tandems les plus brillants dans la cinématographie italienne actuelle. Vainqueurs de plus de soixante récompenses dont l’Oscar du meilleur film étranger avec La grande belezza, en 2014 – présent au Festival de Cannes 2013, mais ignoré par le jury –, les deux hommes se retrouvent cette année sur la Croisette avec La giovinezza (Youth). Un film mettant en scène un duo d’octogénaires interprétés par Michael Caine et Harvey Keitel, tourné entre la Suisse et l’Italie. (FR)
Jarin Blaschke

La lumière est à moi
Entretien avec le directeur de la photographie Jarin Blaschke à propos de son travail sur "The Lighthouse", de Robert Eggers

Après un premier film remarqué où la recréation méticuleuse d’une communauté du XVIIe siècle avait fait sensation (The Witch, 2015), le duo Robert Eggers (réalisation) et Jarin Blaschke (image) s’est attaqué à un autre projet fantastico-historique encore plus ramassé. Soit la rencontre entre deux hommes (Robert Pattinson et Wilhem Dafoe) seuls sur une île s’occupant d’un phare au début du XIXe siècle. Le film a été tourné en Nouvelle-Ecosse, avec une image très dense évoquant à la fois le cinéma muet et les gravures fantastiques de l’époque. Le film est présenté en compétition Réalisateurs de premiers films à Camerimage.
Patrick Blossier

Patrick Blossier, AFC, revient sur le tournage de "Ouistreham", d’Emmanuel Carrère

L’écrivain Emmanuel Carrère et le directeur de la photographie Patrick Blossier se connaissent depuis quinze ans. Il se sont rencontrés pour le tournage de La Moustache, adaptation d’un roman de l’écrivain. Ils se sont croisés sur Les Revenants, série Canal+ réalisée par Fabrice Gobert et co-écrite par Emmanuel Carrère. Aujourd’hui, ils se retrouvent sur Ouistreham, adaptation du best seller de la journaliste Florence Aubenas, rédigé après six mois passés au milieu des travailleurs précaires de Caen. (FR)
Patrick Blossier

Les films " AFC " vus par leurs directeurs de la photographie
" Indigènes " de Rachid Bouchareb, photographié par Patrick Blossier

Rachid Bouchareb signe avec Indigènes son cinquième long métrage en tant que réalisateur. Un film d’époque qui se situe durant la deuxième guerre mondiale. En 1942 la France manquait de soldats, elle est allé en chercher 200 000 au Maghreb et en Afrique noire. Les tirailleurs ont été placés en première ligne, et n’avaient pas les mêmes droits que les métropolitains. La moitié d’entre eux sont morts au combat. Nous suivons avec Indigènes l’épopée d’une douzaine d’entre eux dont Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Sami Nacéri et Roschdy Zem. Un sujet très fort, un enjeu exceptionnel pour ces comédiens dont les grands-pères ont vécu exactement cette histoire-là. Un film touchant et juste pour lequel nous nous sommes entretenus avec Patrick Blossier.
Nicolas Bolduc

Entretien avec le directeur de la photographie Nicolas Bolduc, CSC, à propos de son travail sur "Two Lovers and a Bear", de Kim Nguyen
Par François Reumont pour l’AFC

Quelque part dans le Grand Nord canadien. Sam et Lucy s’aiment passionnément.
Mais quand cette dernière décide de quitter la bourgade pour reprendre ses études, Sam envisage leur séparation. Leur amour va alors être mis à rude épreuve... Dans un entretien filmé, en anglais, le directeur de la photo Nicolas Bolduc, CSC, parle de la mise en images de cette histoire romantique par moins 40° avec des motoneiges, un fusil, des aurores boréales... et un ours blanc qui aime le whisky.
Olivier Boonjing

Le directeur de la photographie Olivier Boonjing, SBC, parle de son travail sur "Rien à foutre", de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre

A l’occasion de la sortie en salles, le 2 mars 2022, de Rien à foutre, de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, lire ou relire l’article dans lequel le directeur de la photographie Olivier Boonjing, SBC, revient sur ses choix techniques à propos du film, sélectionné au 74e Festival de Cannes dans la Compétition de la Semaine de la critique et pour lequel il a reçu le Prix Fondation GAN.
Olivier Boonjing

Olivier Boonjing, SBC, revient sur les choix techniques de "Rien à foutre", de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre
La vie de Cassandre

Toujours aussi surprenant et prolifique, le cinéma belge envoie cette année à la Semaine de la critique un très joli portrait de jeune femme interprétée par Adèle Exarchopoulos. Rien à foutre (qui s’appelait Carpe Diem lors de son tournage pour ne pas effrayer les gens !) est aussi une plongée dans le monde impitoyable des compagnies low cost. (FR)
Céline Bozon

La directrice de la photographie Céline Bozon, AFC, parle de son travail sur la série Netflix "Grégory"
Loin des images d’Epinal

Pour écrire la trame narrative et superviser la mise en scène de la série documentaire "Gregory" (adaptée de l’affaire Villemin), Netflix a fait appel au réalisateur de fiction Gilles Marchand (Qui a tué Bambi ?, L’Autre monde, Dans la forêt). Une volonté éditoriale fictionnelle, que ce soit pour la mise en scène ou pour l’image. C’est Céline Bozon, AFC, qui signe la photographie, comme colonne vertébrale du projet, d’une série d’entretiens très audacieux en lumière. Egalement à retenir, le remarquable travail de montage et d’exploitation des archives (parfois inédites) comme des photos d’époque, dont la texture va encore dans le sens du long métrage de fiction plutôt que vers les canons du documentaire TV hexagonal (FR).
Céline Bozon
Céline Bozon
Céline Bozon

Où Caroline Champetier parle de son travail
Par Céline Bozon, AFC

Sur Berthe Morisot, réalisé et photographié par Caroline Champetier, AFC (2012) – Projeté le lundi 17 février

"Berthe Morisot" : la joie du geste partagé
Céline Bozon

La directrice de la photographie Céline Bozon, AFC, parle de son travail sur "Tip Top", de Serge Bozon

Céline Bozon a éclairé le film de son frère Serge Bozon, La France, qui avait obtenu le prix Jean Vigo en 2007. Tip Top est le quatrième long métrage de Serge. Céline a travaillé au côté de Tony Gatlif (Exils, Transylvania) et de Jean-Paul Civeyrac (Toutes ces belles promesses, Tristesse beau visage, A travers la forêt). Elle nous livre ici un texte personnel relatant la démarche photographique particulière pour ce film en sélection à la Quinzaine des réalisateurs. (BB)
Céline Bozon

Entretien avec la directrice de la photographie Céline Bozon, AFC, à propos du film "L’Autre monde" de Gilles Marchand
En Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, Séance de minuit

Céline Bozon a travaillé à plusieurs reprises avec Jean-Paul Civeyrac et aussi avec Cédric Khan, Tony Gatlif et son frère, Serge Bozon. Très liée au jeune cinéma français, elle assoit désormais son expérience de directrice de la photographie en signant l’image d’une vingtaine de longs métrages.
Scénariste de Dominik Moll pour Harry, un ami qui vous veut du bien et pour Lemming, Gilles Marchand a réalisé en 1993 un premier long métrage Qui a tué Bambi. C’est une première collaboration pour Céline Bozon sur ce thriller L’Autre monde, hors compétition à Cannes en Séance de minuit.
Nous avions déjà rencontré Céline l’an dernier pour le film d’Axelle Ropert La Famille Wolberg, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs.
Céline Bozon

La Famille Wolberg
d’Axelle Ropert , photographié par Céline Bozon, AFC

Déjà, en 2007, Céline Bozon avait répondu aux entretiens de l’AFC pour deux films sélectionnés à la Quinzaine des réalisateurs : La France, réalisé par son frère, Serge Bozon, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.
Cette année, elle signe la photo du film d’Axelle Ropert, La Famille Wolberg, sélectionné à la Quinzaine également. À noter qu’elle a rejoint l’AFC fin 2007...
Céline Bozon

Céline Bozon parle de son travail sur "La France" et "Un homme perdu"

En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses.
Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.
Céline Bozon

Céline Bozon parle de son travail sur "La France" et "Un homme perdu"

En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses. Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.
Natasha Braier

La directrice de la photographie Natasha Braier, ADF, parle de son travail sur "The Neon Demon", de Nicolas Winding Refn
Paint it Black

Après des images très remarquées en 2014 pour le film d’anticipation australien The Rover, la directrice de la photographie argentine Natasha Braier, ADF, revient à Cannes cette année avec le réalisateur danois Nicolas Winding Refn. Prenant comme contexte le milieu de la mode, The Neon Demon met en scène Elle Fanning dans le rôle d’une jeune femme débarquant à Los Angeles pour y travailler en tant que modèle. Une ambiance mêlant sophistication et horreur, pour un film qui semble être l’un des plus fous du metteur en scène de Drive – Prix de la mise en scène cannes 2011 (FR).
Fiona Braillon
Fiona Braillon

Entretien avec Fiona Braillon, SBC, à propos de "Mon légionnaire", de Rachel Lang

C’est avec Rachel Lang, réalisatrice belge, que la directrice de la photo Fiona Braillon, SBC, débute sa carrière à l’image. Sorties toutes les deux de l’IAD, (Institut des arts de la diffusion) en 2010, Fiona Braillon signe en 2016 l’image du premier film de Rachel Lang, Baden Baden puis, quatre ans plus tard, celle de Mon légionnaire. Ce film est en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs de cette 74e édition du Festival de Cannes. (BB)
Sturla Brandth Grøvlen

Le directeur de la photographie Sturla Brandth Grøvlen, DFF, parle de son travail sur "War Sailor", de Gunnar Vikene
"Voyage au bout de l’enfer" par François Reumont

Rares sont les films de guerre sans soldats. C’est le parti pris du réalisateur norvégien Gunnar Vikene et de son impressionnant Kriegsseileren (War Sailor), projeté en Compétition principale pour la Grenouille d’or de la meilleure image 2022. Évoquant par sa construction narrative Deer Hunter, de Michael Cimino (auquel il pourrait emprunter sans complexe le titre français, Voyage au bout de l’enfer), ce "matelot de guerre" est un film tout en nuances où destin, amitié et survie forment un puissant carburant dramatique. C’est Sturla Brandth Grøvlen, DFF, directeur de la photographie danois (Rams, en 2015, déjà récompensé par une Grenouille d’argent), qui met en image cette histoire à la fois épique et très intime... (FR)
Sturla Brandth Grøvlen

Entretien avec le directeur de la photographie Sturla Brandth Grøvlen, DFF, à propos de son travail sur "Rams", de Grímur Hákonarson

Dans un entretien filmé, en anglais, le directeur de la photographie Sturla Brandth Grøvlen, DFF, parle de son travail sur Rams, de Grímur Hákonarson, présenté à Camerimage dans la compétition Longs métrages. De la genèse du projet, des décors, des références visuelles, du matériel de tournage, du sous-sol, de la tempête de neige, de la lumière de la tempête, etc.
Nicolaj Brüel

Nicolaj Brüel, DFF, raconte le tournage de "Pinocchio", de Matteo Garrone
Un Pinocchio romantique

Après Dogman, en 2018, le réalisateur romain Matteo Garrone refait équipe avec le directeur de la photo Danois Nicolaj Brüel, DFF, sur une nouvelle adaptation du conte populaire de Carlo Collodi Pinocchio. On retrouve dans cette adaptation la passion de Garrone pour le merveilleux qu’il avait déjà traité dans Le Conte des Contes, en 2015. Avec un défilé de personnages et de lieux qui transposent le conte pour enfants dans un univers parfois proche du romantisme allemand. Le film est sélectionné en Compétition principale lors du festival Camerimage 2020. (FR)
Laurent Brunet

Entretien avec le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC, à propos de son travail sur "After the War", d’Annarita Zambrano
"Après la guerre"

Pour son premier long métrage, la réalisatrice italienne Annarita Zambrano a choisi de porter à l’écran une histoire d’exil entre un père et sa fille dans le contexte politique des années 1980, post Brigades Rouges. Une histoire qui se déroule entre l’Italie et le sud-ouest de la France, mise en images par Laurent Brunet, AFC, sélectionné en compétition officielle dans la catégorie Un certain regard (FR)
Laurent Brunet

Le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC, parle de son travail sur "A Strange Course of Events", de Raphaël Nadjari

Laurent Brunet a travaillé à deux reprises avec Christophe Honoré (Non ma fille tu n’iras pas danser et La Belle personne) et c’est pour Séraphine, de Martin Provost, qu’il remporte le César de la meilleure photo en 2008. Il a éclairé tous les films de Raphaël Nadjari et c’est pour son 6e long métrage, A Strange Course of Events, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs, que Laurent nous parle de son travail…
Laurent Brunet

Entretien avec le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC, à propos du film "Pourquoi tu pleures ?" de Katia Lewkowicz

Laurent Brunet, AFC a souvent tourné en Israël (Avanim de Raphael Najari, Mon trésor de Keren Yedaya ou Free Zone d’Amos Gitaï). En France, il a récemment signé l’image de films de Christophe Honoré, Lodge Kerrigan ou Martin Provost (Séraphine, César de la meilleure image en 2009). L’année passée à Cannes, c’est aussi lui qui avait signé l’image du Prix du jury (Un homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun).
Laurent Brunet

Entretien avec le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC, à propos du film "Un homme qui crie" de Mahamat-Saleh Haroun
Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, en compétition

Laurent Brunet, qui a photographié tous les films de Raphaël Nadjari (Téhilim, sélectionné à Cannes en 2007), a une grande habitude des tournages à l’étranger. Mais il ne connaissait pas l’Afrique et a découvert ce pays pour une première collaboration avec Mahamat-Saleh Haroun, le seul Africain de la compétition à Cannes avec Un homme qui crie, son quatrième long métrage. A l’origine, le titre complet était Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse, une citation du Cahier d’un retour au pays natal du poète Aimé Césaire.
Laurent Brunet

Laurent Brunet parle de son travail sur "Tehilim" de Raphaël Nadjari
Sélection officielle, en compétion

Raphaël Nadjari et Laurent Brunet ont travaillé pour la première fois ensemble en 1998. Pour Raphaël, un premier film en tant que réalisateur, pour Laurent un premier film en tant que directeur photo. The Shade sera sélectionné au festival de Cannes, à Un Certain Regard. Nous retrouvons cette année ce tandem, qui, ne s’étant plus quitté depuis, se retrouve sur la Croisette pour ce cinquième film Tehilim (Les Psaumes). Entièrement tourné à Jérusalem, en hébreu, Tehilim raconte la disparition mystérieuse d’un père, qui laisse sa famille face à elle-même.
Charlotte Bruus Christensen

La directrice de la photographie Charlotte Bruus Christensen évoque le tournage de "The Banker", de George Nolfi
Sans arme, ni haine, ni violence

Adapté d’une histoire vraie, le nouveau film de George Nolfi, scénariste de Ocean’s Twelve ou La Vengeance dans la peau, met en lumière un trajet hors du commun dans l’Amérique ségrégationniste des années 1950. Celui de Bernard Garrett et Joe Morris, deux businessmen noirs qui réussirent le tour de force de racheter deux banques au Texas et démocratiser l’accès aux prêts pour la communauté afro-américaine. Mis en scène comme un film de casse à la tonalité visuelle "hitchcockienne", c’est Charlotte Bruus Christensen qui signe l’image de ce film produit par Apple TV. (FR)
Charlotte Bruus Christensen

La directrice de la photographie Charlotte Bruus Christensen parle de son travail sur "The Hunt" de Thomas Vinterberg

Charlotte Bruus Christensen est une chef opératrice danoise qui a fait ses études en Angleterre. De retour dans son pays d’origine, elle a commencé à faire pas mal de courts métrages avant de se faire remarquer grâce à l’un d’entre eux par Thomas Vinterberg qui l’engage en 2009 pour faire son film Submarino.
Depuis elle a signé l’image de deux autres films, Hunky Dory du réalisateur gallois Marc Evans, et Min bedste fende, du Danois Oliver Ussing. C’est le même Thomas Vinterberg qui lui offre sa première sélection cannoise cette année avec The Hunt (La Chasse).
Sébastien Buchmann

Sébastien Buchmann, AFC, revient sur les défis relevés pour filmer "Le Parfum vert", de Nicolas Pariser

C’est dans l’univers du théâtre que Nicolas Pariser plante l’intrigue de son nouveau film Le Parfum vert, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs. Entre le film d’espionnage et l’univers de la BD, les ombres d’Hitchcock et de Tintin planent tout au long des péripéties un peu rocambolesques vécues par l’étrange tandem Vincent Lacoste et Sandrine Kiberlain. Sébastien Buchmann, AFC, fidèle collaborateur de Nicolas Pariser que la Quinzaine des réalisateurs avait déjà accueilli à Cannes en 2019 pour Alice et le maire signe une image colorée et contrastée, avec des effluves de vert… (BB)