Les Entretiens AFC

Noé Bach

Noé Bach, AFC, accompagne à l’image "Diamant brut", d’Agathe Riedinger
Par Brigitte Barbier

Auteure, réalisatrice et photographe, Agathe Riedinger, diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), réalise deux courts métrages avant de se lancer dans la fabrication de son premier long métrage, Diamant brut. Elle y interroge les mêmes thématiques que dans ses courts métrages : dénoncer le trop plein de code pour exister en tant que femme et aborder ainsi la question de l’émancipation féminine. C’est Noé Bach, AFC, qui accompagne la jeune réalisatrice pour mettre en image ce récit ultra moderne. Il propose une contemporanéité exaltante de cadre et de texture qui accompagnent minutieusement le scénario. Diamant brut est l’unique premier film sélectionné en Compétition officielle au Festival de Cannes 2024. (BB)
Noé Bach

Noé Bach, AFC, revient sur le tournage de "Little Girl Blue", de Mona Achache
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Pour Little Girl Blue, la réalisatrice Mona Achache demande à Marion Cotillard d’incarner sa mère, Carole Achache, pour revisiter sa vie, la comprendre et renouer avec elle. Le film est riche de propositions visuelles, avec des intrications documentaires et fictionnelles. Noé Bach, AFC, nous révèle les coulisses d’un décor étonnant et ses choix pour filmer une proposition rare au cinéma. Le film est projeté en Séance spéciale au Festival de Cannes 2023. (BB)
Noé Bach
Noé Bach

Noé Bach revient sur la préparation et le tournage des "Amours d’Anaïs", de Charline Bourgeois-Tacquet

Pour son premier long métrage, Charline Bourgeois-Tacquet évoque les sujets de l’amour, du désir et de la séduction à travers le personnage papillonnant d’Anaïs (interprété par Anaïs Demoustier). Un film solaire et rafraîchissant, porté à l’image par Noé Bach. A l’occasion de la sélection du film à la Semaine de la Critique (la deuxième pour Noé Bach, qui y avait déjà présenté l’année dernière La Terre des hommes, de Naël Marandin), le chef opérateur nous raconte les enjeux et les aboutissements de ce tournage plein de défis. (MC)
Lubomir Bakchev

Rencontre avec Lubomir Bakchev, directeur de la photographie
du film "La Graine et le mulet" d’Abdellatif Kechiche

Nous avions initié lors du dernier festival de Cannes une série d’entretiens avec des directeurs de la photo ne faisant pas partie de l’AFC.

A l’occasion de la projection exceptionnelle organisée conjointement avec la CST du film Un secret de Claude Miller, photographié par Gérard de Battista, j’ai eu le plaisir de rencontrer Lubomir Bakchev.

Elio Balézeaux

Elio Balézeaux évoque son travail photographique sur "Vingt Dieux", de Louise Courvoisier

Vingt Dieux, premier film de long métrage de Louise Courvoisier, issue de la première promotion de la CinéFabrique, est en sélection à Un Certain Regard. À Cannes en 2019, la Cinéfondation avait récompensé la réalisatrice en décernant le Premier Prix à son court métrage Mano a mano. C’est le directeur de la photographie Elio Balézeaux, lui aussi sorti de la CinéFabrique, en 2019 – et depuis chef opérateur de documentaires tel que Madame Hoffman, de Sébastien Lifshitz –, qui a mis Vingt Dieux en images, il évoque dans le texte ci-après leur travail en commun sur le film, également première fiction de long métrage pour lui aussi.
Jacques Ballard
Diane Baratier

La directrice de la photographie Diane Baratier, AFC, parle du travail de restauration de "Dragées au poivre", de Jacques Baratier

Diane Baratier a reçu en héritage de son père le soin de s’occuper de ses films. C’est après plusieurs années de travail juridique et de récupération des négatifs qu’elle présente à Cannes Classics Dragées au poivre, le film le plus populaire de ce cinéaste, poète et artiste peintre qu’était Jacques Baratier. (FR)
Diane Baratier

Entretien avec Eduardo Serra
par Diane Baratier

J’ai rencontré Eduardo Serra aux soirées organisées par l’AFC. L’entendre parler de son travail m’a passionné car, à travers lui, je découvrais un cinéma inconnu. J’ai toujours aimé écouter les autres me raconter leurs expériences. Il n’y a pas une manière de travailler ou de faire des films, il y en a une multitude. Et plus on s’intéresse aux expériences des autres, plus nos différences nous enrichissent.
Augustin Barbaroux

81e édition de la Mostra de Venise Augustin Barbaroux revient sur le tournage de "Leurs enfants après eux", de Ludovic et Zoran Boukherma
"Le soleil des hauts fourneaux", par François Reumont pour l’AFC

Ce sont les frères Ludovic et Zoran Boukherma qui ont été choisis par Alain Attal et Hugo Sélignac (Les Films du Trésor) pour porter à l’écran le Prix Goncourt 2018, "Leurs enfants après eux", de l’écrivain Nicolas Mathieu. Un projet ambitieux, à la fois par la dimension documentaire et poétique de ce roman (qui brosse à travers la jeunesse le portrait du Grand Est des années 1990) et de par son grand succès en librairie (plus de 400 000 exemplaires vendus en France, traduit dans 19 langues). Filmé entièrement entre Moselle et Lorraine dans la région décrite par l’auteur (mais dont le nom des villes avait été fictionnalisé), ce film est porté principalement à l’écran par le jeune Paul Kircher (Le Règne animal), tandis que Ludivine Sagnier et Gilles Lellouche (coproducteur également du film) viennent interpréter ses parents. C’est Augustin Barbaroux qui signe les images de ce film, en compétition à Venise* pour le Lion d’or. (FR)
Brigitte Barbier

74e Festival International du Film de Berlin, édition 2024 Entretien avec la cheffe opératrice Joséphine Drouin Viallard à propos de "Dahomey", de Mati Diop, Ours d’or à Berlin
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Depuis 2009, Mati Diop réalise des films qui s’inscrivent dans une volonté de faire exister le cinéma africain. Atlantique, son premier long métrage tourné au Sénégal, a remporté le Grand Prix au Festival de Cannes en 2019. C’est pour un long métrage documentaire, Dahomey, qu’elle propose de suivre le retour au Bénin des œuvres détournées par les colons français. Le regard de Mati Diop sur le rapatriement de ces œuvres met en lumière le symbole d’un possible retour pour tous les Africains à leur propre identité. La réalisatrice a confié l’image de Dahomey à la jeune cheffe opératrice Joséphine Drouin Viallard. Dahomey a reçu l’Ours d’or au 74e Festival International du Film de Berlin et sort sur les écrans le 11 septembre. (BB)
Brigitte Barbier

Hélène Louvart, AFC, revient sur le tournage de "Motel Destino", de Karim Aïnouz
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Après un détour par l’Angleterre pour tourner Firebrand / Le Jeu de la Reine, en sélection officielle l’an dernier sur la Croisette, Karim Aïnouz revient dans son pays pour y réaliser Motel Destino, un thriller érotique haut en couleur tourné tout près de sa ville natale, Fortaleza, au Brésil. C’est pour une troisième collaboration que la cheffe opératrice Hélène Louvart, AFC, s’engage au côté du réalisateur brésilien pour (re)créer l’univers visuel d’un lieu insolite et rendre sensible les relations humaines qui s’y passent, faite d’humour et de tensions. Pour la deuxième année consécutive, Karim Aïnouz est sélectionné en Compétition officielle pour cette 77e édition du Festival de Cannes. (BB)
Brigitte Barbier

Irina Lubtchansky, AFC, parle de sa collaboration avec Arnaud et Jean-Marie Larrieu sur "Le Roman de Jim"
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Adapté du dernier roman éponyme de l’écrivain Pierric Bailly, Le Roman de Jim (paru chez POL en 2021), interroge la paternité en dehors des liens du sang. Le tournage s’est passé entièrement dans le Haut-Jura, dans les décors décrits dans le livre. Ce sont les frères Larrieu, Arnaud et Jean-Marie – le tandem de réalisateurs qui tournent tous leurs films à la montagne, Peindre ou faire l’amour, Tralala…– qui s’emparent de ce mélodrame. Ils font appel à la directrice de la photographie Irina Lubtchansky, AFC, pour signer l’image de cette saga qui s’étale sur 25 ans. Elle nous propose un retour sur cette première collaboration avec deux réalisateurs qui donnent le ton au cinéma d’auteur français. Avec Le Roman de Jim, les frères Larrieu sont de retour au Festival de Cannes 2024, en sélection officielle Cannes Première. (BB)
Brigitte Barbier

Sébastien Buchmann, AFC, accompagne à l’image "Maria", de Jessica Palud
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Adapté du récit de Vanessa Schneider, Tu t’appelais Maria Schneider, Jessica Palud réalise son deuxième long métrage, Maria, et décrit les débuts destructeurs de la comédienne Maria Schneider. À travers la reconstitution d’une scène qui a fait scandale dans le film de Bernardo Bertollucci Le Dernier tango à Paris sorti en 1972, la réalisatrice dénonce la domination et l’abus de pouvoir dans le milieu du cinéma, sujet devenu d’une grande et nécessaire actualité. L’image du film, proposée par le directeur de la photo Sébastien Buchmann, AFC, accompagne subtilement ces années seventies et nous fait revisiter les plateaux de cette époque. Il revient sur cette expérience d’autant plus passionnante pour un homme d’image. Maria est présenté en Sélection officielle, Cannes Première, au Festival de Cannes 2024. (BB)
Brigitte Barbier

Antoine Cormier évoque la fabrication du film "Le Royaume", de Julien Colonna
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Julien Colonna, pour son premier long métrage, Le Royaume, désire retracer l’histoire d’une jeune fille qui découvre la véritable nature de son père et qui va tenter de l’aimer à tout prix. La relation ainsi tissée ressemble à un parcours initiatique sur les routes de l’île de Beauté. Un film avec des Corses, tourné en Corse, par un cinéaste corse. C’est avec le chef opérateur Antoine Cormier que nous allons nous immerger dans la fabrication de ce thriller à double facette. Après avoir enchaîné des tournages comme assistant caméra pendant trois ans, Antoine Cormier éclaire des courts métrages, des clips et des publicités. Sa passion : tourner en argentique. Lorsqu’il rencontre Julien Colonna sur une pub, ils partagent cette passion et le talent de faire "bien avec peu". Le Royaume est en Sélection officielle à Un Certain Regard au 77e Festival de Cannes. (BB)
Brigitte Barbier

Emmanuelle Collinot parle de ses choix à l’image pour "Ma vie, ma gueule", de Sophie Fillières
Par Brigitte Barbier

Raconter un moment de la vie d’une femme passé la cinquantaine, Sophie Fillières l’a fait avec humour et délicatesse en filmant Agnès Jaoui qui incarne Barberie Bichette dans Ma vie, ma gueule. C’est sa fidèle collaboratrice, Emmanuelle Collinot, qui signe l’image du dernier film de la réalisatrice, décédée quelques semaines après la fin du tournage. Le pitch du film "comment faire avec soi-même, avec la mort, avec la vie en somme…" résonne particulièrement pour Ma vie, ma gueule, qui ouvre la Quinzaine des Cinéastes 2024. (BB)
Brigitte Barbier

Eponine Momenceau revient sur le tournage entièrement nocturne d’"Une nuit", d’Alex Lutz
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

C’est comme acteur et réalisateur que l’humoriste, metteur en scène et auteur Alex Lutz présente à Un Certain Regard son dernier film, Une nuit. Comme son titre l’indique, l’histoire de son quatrième long métrage suit les déambulations d’un couple - belle performance d’acteurs avec Karin Viard à ses côtés - durant une seule nuit. Eponine Momenceau, la directrice de la photographie qui avait été nommée aux César en 2015 pour son premier long métrage à la caméra - Deephan, de Jacques Audiard (Palme d’Or 2015) -, nous parle de l’image à inventer pour ce film, entièrement tourné du crépuscule à l’aube. Une nuit est présenté Hors compétition en clôture de la section Un Certain Regard au 76e Festival de Cannes. (BB)
Brigitte Barbier

Laurent Tangy, AFC, évoque le tournage de "L’Amour et les forêts", de Valérie Donzelli
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Pour son sixième long métrage, la comédienne et réalisatrice Valérie Donzelli adapte le roman éponyme L’Amour et les forêts, d’Éric Reinhardt publié, en 2014. Ce thriller psychologique nous montre la mécanique de la culpabilité et de la maltraitance dans une mise en scène tenue et une direction d’acteurs impeccable. L’image qui accompagne la tension dramaturgique du film est signée par Laurent Tangy, AFC. Il revient sur ce tournage entre mer et forêt, entre argentique et numérique. L’Amour et les forêts est présenté à Cannes Première au Festival de Cannes 2023. (BB)
Brigitte Barbier

Hélène Louvart, AFC, parle de ses choix d’image sur "La Chimère", d’Alice Rohrwacher
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Depuis les débuts de la réalisatrice Alice Rohrwacher, la directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, l’accompagne sur tous ses films. Avec La Chimère, elles explorent encore et toujours le(s) support(s) argentique(s), en soutenant l’esprit romanesque qui marque les films de la réalisatrice italienne. Ce film est en Compétition officielle de cette 76e édition du Festival de Cannes. (BB)
Brigitte Barbier

Guillaume Schiffman, AFC, parle de son travail à l’image sur "Rien à perdre !", de Delphine Deloget
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

En sélection à Un Certain Regard de ce 76e Festival de Cannes, Rien à perdre ! est le premier long métrage de la documentariste Delphine Deloget. Elle avait déjà traité de la relation filiale dans son documentaire L’Homme qui cherchait son fils, où un père à la recherche de son fils, probablement kidnappé, défie les autorités chinoises. Dans Rien à perdre !, Virginie Effira interprète une mère qui se bat contre la justice française et son manque de discernement envers la protection de l’enfance. Ce drame social, entièrement tourné à Brest, est accompagné par l’image sobre, réaliste, de Guillaume Schiffman AFC. Il développe ici son désir de proposer une image, certes réaliste mais de cinéma, comme il se plaît à le souligner. (BB)
Brigitte Barbier

Les directrices de la photo Sarah Blum et Louise Botkay reviennent sur leur collaboration à propos de "Lost Country", de Vladimir Perišić
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Vladimir Perišić avait déjà participé à la Semaine de la Critique en 2009 pour son premier long métrage Ordinary People. Le réalisateur serbe revient à Cannes cette année avec Lost Country, un film mêlant l’intime à l’historique dans une forme de réalisme minutieux. Deux femmes à la caméra, Sarah Blum et Louise Botkay, qui se sont relayées en milieu de tournage, reviennent sur leur implication partagée et évoquent les partis pris radicaux de l’image du film tourné en argentique. Los Country est présenté en compétition à la Semaine de la Critique lors du Festival de Cannes 2023. (BB)
Brigitte Barbier

Guillaume Schiffman, AFC, parle de son expérience sur "Bonnard, Pierre et Marthe", de Martin Provost
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Bonnard, Pierre et Marthe raconte l’histoire du peintre mais surtout celle de sa femme. Ce point de vue, qui laisse une place trop souvent rare à la femme peintre, Martin Provost nous l’avait déjà généreusement proposé avec Séraphine. Guillaume Schiffman, AFC, qui s’est associé pour la deuxième fois à Martin Provost – La Bonne épouse étant leur première collaboration –, signe une image proche de la peinture de Bonnard. Il nous parle de cette expérience pleine d’émotions à plusieurs titres. Bonnard, Pierre et Marthe est projeté à Cannes Première au Festival de Cannes 2023. (BB)
Brigitte Barbier

Hélène Louvart, AFC, revient sur son concept de travail et ses choix à propos de "Firebrand", de Karim Aïnouz
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Après avoir réalisé de nombreux films au Brésil ainsi que des documentaires à Berlin et en Algérie, Karim Aïnouz s’engage avec Firebrand dans un thriller historique en langue anglaise, une première pour ce réalisateur au parcours atypique. Il a obtenu le prix Un Certain Regard en 2019 pour La Vie invisible d’Euridice Gusmão, pour lequel Hélène Louvart, AFC, collaborait pour la première fois avec lui. Firebrand les réunit de nouveau, Hélène Louvart revient sur cette nouvelle collaboration autour d’un univers visuel inattendu. Le film est présenté en Compétition officielle au Festival de Cannes 2023. (BB)
Brigitte Barbier

Amine Berrada parle de ses choix artistiques & techniques sur "Banel et Adama", de Ramata-Toulaye Sy
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Tous deux sortis de La Fémis il y a une dizaine d’années, Ramata-Toulaye Sy tourne son premier film, Banel et Adama, avec Amine Berrada qui signe son quatrième long métrage comme directeur de la photographie. La jeune réalisatrice franco-sénégalaise originaire du peuple Peul dans la région du Fouta-Toro, au nord du Sénégal, témoigne de la difficulté de sortir des conventions de la communauté et de ses traditions à travers une histoire qui emprunte les codes du conte, du film catastrophe et de l’art romantique. Amine Berrada nous parle de ses choix artistiques pour accompagner ce film atypique, entre la rudesse du réel et l’évocation du mythe. Banel et Adama est en Compétition officielle et concourt également pour la Caméra d’or. (BB)
Brigitte Barbier

Pierre Milon, AFC, revient sur le tournage en pleine mer de “Flo", de Géraldine Danon
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Géraldine Danon signe la réalisation de son premier film avec un biopic rendant hommage à la navigatrice Florence Arthaud. Elle fait appel à Pierre Milon, AFC, pour mettre en image ce film aux décors magnifiques, dont le plus magique : la pleine mer. Pierre Milon rend de son côté hommage à cette beauté en signant une lumière et un cadre naturellement puissants, comme les flots affrontés par la navigatrice… Le film est projeté au Cinéma de la Plage au Festival de Cannes 2023, un bel hommage aussi puisque la sépulture de Florence Arthaud se trouve sur l’île Sainte -Marguerite, juste en face de la Croisette… (BB)
Brigitte Barbier

Evgenia Alexandrova, AFC, parle de son travail sur le documentaire "Machtat", de Sonia Ben Slama
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Machtat, de la Franco-Tunisienne Sonia Ben Slama, est un documentaire intimiste entrecoupé de scènes de mariages traditionnels très démonstratifs. Un premier long métrage documentaire qu’Evgenia Alexandrova, AFC, a accompagné seule avec sa caméra. Le film est présenté par l’ACID, une section parallèle du Festival de Cannes 2023. (BB)
Brigitte Barbier

Le directeur de la photo David Cailley parle de son travail sur "Le Règne animal", de son frère Thomas Cailley
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Film d’ouverture de la section Un Certain Regard au 76e Festival de Cannes, Le Règne animal, deuxième long métrage de Thomas Cailley, mêle réalisme et fantastique. Il parle de mutation, mais aussi de la nécessaire adaptation de l’humanité face à l’inconnu. Comme pour Les Combattants, le chef opérateur David Cailley accompagne son frère dans cette aventure et nous parle de l’élaboration minutieuse et du travail d’équipe indispensable pour créer l’univers visuel de ce Règne animal. (BB)
Brigitte Barbier

Laurent Dailland, AFC, parle de son travail avec Maïwenn sur "Jeanne du Barry"
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Film d’ouverture du 76e Festival de Cannes, Jeanne du Barry offre à l’Américain Johnny Depp son premier rôle en langue française au côté de Maïwenn, qui occupe le rôle-titre et met en scène son sixième long métrage. C’est à Laurent Dailland, AFC, chef opérateur qui a photographié beaucoup de films d’époque, mais pas seulement, qu’elle confie la mise en image de ce film d’un genre inattendu dans sa filmographie. Laurent Dailland évoque son travail sur support argentique et revient sur ses choix pour créer un univers à la fois sobre et moderne et accompagner l’histoire de la favorite du roi Louis XV. (BB)
Matthieu Bastid

La réalisatrice Vero Cratzborn et les directeurs de la photo Philippe Guilbert, AFC, SBC, et Matthieu Bastid parlent de leur travail sur "La Forêt de mon père"

Depuis vingt ans, la réalisatrice belge Vero Cratzborn et le directeur de la photographie Matthieu Bastid font des courts métrages ensemble. Mais pour le premier long métrage de la réalisatrice, tourné dans les Hauts-de-France et en Belgique, en coproduction belgo-franco-suisse à majorité belge, Vero Cratzborn a fait appel à Philippe Guilbert, AFC, SBC, habitué des coproductions entre la Belgique et la France, et aux tournages à deux caméras. Matthieu opère la deuxième caméra (LA).
Lucie Baudinaud

Balthazar Lab nous explique ses choix pour "September Says", d’Ariane Labed
Par Lucie Baudinaud, AFC

Diplômé de La Fémis en 2015, Balthazar Lab a travaillé sur de nombreux clips, spots publicitaires et courts métrages. En 2022, il a signé la photographie de La Jauria, de Andrés Ramírez Pulido (récompensé du Grand Prix de la Semaine de la critique en 2022). Il est présent à Cannes cette année dans la sélection Un Certain Regard avec September Says, le premier fim d’Ariane Labed.
Lucie Baudinaud

Josée Deshaies revient sur les enjeux du tournage de "A son image", de Thierry de Peretti
Par Lucie Baudinaud, AFC

Josée et moi avons une "petite histoire", comme elle s’amuse à me le rappeler, puisqu’elle a fait partie du jury qui a validé mon diplôme à La Fémis. Elle a suivi mes premiers travaux de directrice de la photographie les années suivantes et nous voila en rendez-vous téléphonique, onze années plus tard, elle en tournage à Londres, moi à Paris, pour parler de sa collaboration auprès de Thierry de Peretti. (LB)
Lucie Baudinaud

Lucie Baudinaud, AFC, parle de son travail à l’image sur "Une affaire d’honneur", de Vincent Perez
Par Margot Cavret

Avec Une affaire d’honneur, présenté aujourd’hui en avant-première à Camerimage, Vincent Perez propose un film d’époque poignant et spectaculaire, dans lequel les destins des personnages s’entrechoquent lors de duels violents et virtuoses. La directrice de la photographie Lucie Baudinaud, AFC, a su s’emparer de ce sujet avec talent, sans se défaire de l’image au plus proche des personnages, engagée et sensible qui la caractérise. (MC)
Lucie Baudinaud

Lucie Baudinaud parle de son travail sur "Les Enfants terribles", d’Ahmet Necdet Cupur

Lucie Baudinaud est une jeune cheffe opératrice française, ayant signé la photographie de nombreux courts et longs métrages de documentaire et de fiction, notamment Olga, d’Elie Grappe, en compétition à la Semaine de la Critique cannoise et qui sortira mercredi en salles. Elle présente à ce 29e Camerimage Les Enfants terribles, un film documentaire d’Ahmet Necdet Cupur. (MC)
Lucie Baudinaud
Lucie Baudinaud

Entretien avec Lucie Baudinaud à propos de son travail sur "Olga", d’Elie Grappe
La magnésie et les larmes, par François Reumont pour l’AFC

Issu du conservatoire de musique de Lyon, puis de l’école de cinéma de Lausanne, Elie Grappe propose, pour son premier long métrage, le portrait moderne d’une adolescente ukrainienne, gymnaste de haut niveau, dont la vie bascule quand elle doit quitter son pays en 2014 à cause de la crise politique avec la Russie. Un film, à la fois sur l’engagement et les convictions, qui transporte le spectateur dans l’univers particulier de la gymnastique où les interprètes sont toutes de véritables athlètes. Lucie Baudinaud a mis en image cette histoire de jeunes filles entre la Suisse et l’Ukraine. (FR)
Lucie Baudinaud

Un cinéma du paysage
Entretien croisé entre Alain Raoust et Lucie Baudinaud à propos de son travail photographique sur "Rêves de jeunesse"

Ancré dans les pierres et la garrigue, Rêves de jeunesse, d’Alain Raoust, est aussi un film qui donne au soleil de l’arrière-pays méditerranéen un rôle de tout premier plan. Construit comme une sorte de huis clos en plein air, le trajet de son personnage principal - Salomé Richard, jeune comédienne belge qui illumine le film - navigue entre doutes et certitudes au gré des événements.
Christophe Beaucarne

Christophe Beaucarne, AFC, SBC, parle des enjeux de sa mise en images de la série de Xavier Giannoli "D’argent et de sang"
"Carbonisés", par François Reumont pour l’AFC

"D’argent et de sang", la série de Xavier Giannoli sur l’escroquerie à la taxe carbone, est diffusée sur Canal+ depuis le mois d’octobre 2023. Reprenant l’enquête éponyme du journaliste Fabrice Arfi (publiée en 2018 aux Éditions du Seuil), les 12 épisodes de 50 minutes offrent une plongée dans la traque des principaux protagonistes de "la fraude du siècle". Une narration très dynamique, portée principalement par l’aspect hors du commun de chaque personnage et par un style de mise en scène allant chercher du côté des grands films de Michael Mann. C’est Christophe Beaucarne, AFC, SBC, qui a mis en images l’intégralité de la série, s’engageant dans un marathon de 137 jours de tournage marqué par plusieurs interruptions (notamment celle liée à la disparition accidentelle de Gaspard Ulliel en janvier 2022, remplacé ensuite par Niels Schneider). On revient avec lui sur les enjeux d’une aventure de cinéma hors normes. (FR)
Christophe Beaucarne

Christophe Beaucarne, AFC, SBC, revient sur le tournage de "Serre-moi fort", de Mathieu Almaric

Avec Serre-moi fort, son huitième long métrage, Mathieu Amalric revient pour la troisième fois sur la Croisette où il avait remporté le prix de la mise en scène en 2010 pour Tournée. Christophe Beaucarne, AFC, SBC, fidèle collaborateur de nombreux réalisateurs, a travaillé sur presque tous les longs métrages de Mathieu Amalric. Il signe pour ce mélodrame une lumière discrète et épurée et propose des cadres en alliance parfaite avec la narration. Serre-moi fort fait partie de la sélection Cannes Première. (BB)
Christophe Beaucarne
Christophe Beaucarne

Entretien avec le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, à propos de son travail sur "Barbara", de Mathieu Amalric

Barbara, qui n’est pas un biopic sur la "Dame en noir", sort sur les écrans pour les 20 ans de la disparition de la chanteuse. Mathieu Amalric signe ici son 6e long métrage et revient sur la Croisette où il avait remporté le Prix de la mise en scène en 2010 pour Tournée. Christophe Beaucarne, AFC, SBC, fidèle compagnon de lumière sur tous ses longs métrages, propose ici une photographie glamour et tente de transcender l’image de la mythique chanteuse portée par Jeanne Balibar. Barbara fait l’ouverture d’Un certain regard, lors de ce 70e Festival de Cannes. (BB)
Christophe Beaucarne

Le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, parle de son travail sur "Mal de pierres", de Nicole Garcia

C’est en adaptant le roman éponyme de l’Italienne Milena Agus Mal de pierres que Nicole Garcia réalise son dernier long métrage. Alors qu’elle est une habituée de la Croisette avec 15 août, L’Adversaire et Selon Charlie, Mal de pierres concourt pour la Palme d’or de ce 69e Festival. Nicole Garcia a fait appel à Christophe Beaucarne, AFC, SBC, fidèle collaborateur de Jaco Van Doermel, Mathieu Amalric ou encore Anne Fontaine, pour la mise en image de son huitième long métrage. (BB)
Christophe Beaucarne

Le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, parle de son travail sur "Le Tout Nouveau Testament", de Jaco Van Dormael
Quinzaine des réalisateurs

Christophe Beaucarne, AFC, SBC, collabore avec de fidèles réalisateurs qui font appel à son talent pour la plupart de leurs films. La liste de ces réalisateurs, aux univers très différents – les frères Larrieu, Anne Fontaine, Bruno Podalydès, Mathieu Amalric –, s’est étoffée dernièrement avec le nom de Christophe Gans. Le travail de Christophe Beaucarne pour La Belle et la bête a été nommé aux César 2015. Après Mr Nobody, Le Tout Nouveau Testament, de Jaco Van Dormael, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs, a été l’occasion pour Christophe Beaucarne d’une deuxième collaboration avec son compatriote belge. (BB)
Christophe Beaucarne

Le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, parle de son travail sur "La Chambre bleue", de Mathieu Amalric

Christophe Beaucarne travaille depuis vingt ans avec des réalisateurs très différents sur des films aux univers visuels très variés. Il collabore aussi bien avec les frères Larrieu pour Un homme, un vrai et Peindre ou faire l’amour qu’avec Anne Fontaine pour Coco avant Chanel et Perfect Mother, avec Jaco Van Dormael pour Mr Nobody ou encore dernièrement avec Christophe Gans pour La Belle et la Bête.
Avec La Chambre bleue, quatrième long métrage de Mathieu Amalric, en compétition dans la section Un certain regard, Christophe Beaucarne consolide sa collaboration avec le réalisateur, après Le Stade de Wimbledon et Tournée. Adapté du roman éponyme de Georges Simenon, Mathieu Amalric y interprète le rôle principal au côté de Léa Drucker.
Christophe Beaucarne

Entretien avec le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, à propos du film "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb
En Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, Compétition

Hors-la-loi  : Rachid Bouchareb et Christophe Beaucarne remontent aux sources de la guerre d’Algérie
D’origine belge, Christophe Beaucarne a fait ses études à l’Insas. Il travaille depuis 1995 en tant qu’opérateur et a signé une vingtaine de longs métrages tout en conservant une activité régulière dans le domaine du film publicitaire. Parmi ses derniers films on peut citer
Le Parfum de la dame en noir de Bruno Podalydés, Paris de Cedric Klapisch, Irina Palm de Sam Gabarski ou Mr Nobody de Jacko van Dormael.
Christophe Beaucarne

Entretien avec le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, à propos du film "Tournée" de Mathieu Amalric
En compétition au Festival de Cannes 2010

Christophe Beaucarne enchaîne les tournages depuis une vingtaine d’années et collabore avec de nombreux réalisateurs, dont Bruno Podalydès, Cédric Klapisch, Arnaud et Jean-Marie Larrieu, Jaco Van Dormael… Pour preuve, il signe l’image de deux films à Cannes cette année, Hors la loi de Rachid Bouchareb et Tournée de Mathieu Amalric.
Simon Beaufils

Simon Beaufils revient sur les choix d’image et de mise en scène pour "Anatomie d’une chute", de Justine Triet
"Soleil, neige et cour d’assise", par François Reumont

Le nouveau film de Justine Triet (Sybil, Victoria) est une sorte de mille-feuille auquel on retirerait couche après couche les différentes épaisseurs. Partant d’un drame familial au sein d’un couple franco-allemand et de leur fils unique malvoyant, le film développe alors une galerie de personnages dans le contexte d’une procédure pénale très médiatisée. Simon Beaufils signe les images de cette sorte de huis clos mental, dont les 2h30 se partagent entre un chalet de haute montagne et un tribunal. Anatomie d’une chute a obtenu la 76e Palme d’Or. (FR)
Simon Beaufils

Irruption à Stromboli
Entretien avec le directeur de la photographie Simon Beaufils à propos de son travail sur "Sibyl", de Justine Triet

Le troisième long métrage de Justine Triet est un nouveau portrait de femme incarné par Virginie Efira, comme pour Victoria. C’est la chute vertigineuse de Sibyl dans la vie de l’autre, Margot - Adèle Exarchopoulos -, et une mise en abyme dans ses propres souvenirs qui va lui permettre de renouer avec sa vie.
Simon Beaufils signe ici une image hollywoodienne et jongle entre douceur de peau et effets de sodium dans la nuit urbaine. (BB)
Simon Beaufils
Simon Beaufils

Le directeur de la photographie Simon Beaufils parle de son travail sur "Victoria", de Justine Triet

Simon Beaufils collabore à plusieurs reprises avec Vladimir Perisic (Ordinary People, Les Ponts de Sarjevo), Lucie Borleteau pour Fidélio, l’odyssée d’Alice, ou Yann Gonzalez pour Les Rencontres d’après-minuit. Il travaille dernièrement avec Julia Kowalski pour Crache cœur avant de rencontrer la réalisatrice Justine Triet qui avait été remarquée au Festival de Cannes 2013 dans la programmation de l’ACID avec La Bataille de Solférino.
Èva Bedon

La cheffe opératrice Èva Bedon parle du travail effectué en commun avec la réalisatrice Adèle Vincenti-Crasson sur "King Max"

Nous avons demandé à Adèle Vincenti-Crasson et Èva Bedon, réalisatrice et cheffe opératrice de King Max, court métrage en Sélection officielle de la Cinéfondation, d’évoquer leur travail en commun sur le film. Adèle est étudiante à La Fémis et c’est Èva, sortie récemment de la Cinéfabrique, qui retrace ici leurs partis pris esthétiques et leur expérience.
Hooman Behmaanesh

Le chef opérateur Hooman Behmaanesh revient sur le tournage de "Leila’s Brothers", de Saeed Roustaee
24 carats d’or

Après le très remarqué La Loi de Téhéran, le cinéaste Saeed Roustaee présente, en cette 75e édition, une histoire de famille, Leila’s Brothers, dont les thèmes sont intimement liés à ceux de la société iranienne actuelle. Filmé en grande partie dans un modeste appartement de la capitale iranienne, le film rivalise d’ingéniosité pour gérer les scènes avec les six personnages qui constituent la famille. Hooman Behmaanesh nous parle de son expérience de directeur de la photographie sur ce film. (FR)
Yves Bélanger

Potes de T-Stop
Entretien filmé avec André Turpin et Yves Bélanger, CSC, à propos de leur travail sur "Matthias et Maxime", de Xavier Dolan, par François Reumont pour l’AFC

Xavier Dolan, enfant de Cannes, est de retour sur la Croisette avec Matthias et Maxime, un film sur l’amitié tourné avec ses propres amis, selon l’expression même du cinéaste. Pour que la fête soit réussie, il embarque avec lui les deux directeurs de la photo qui l’ont accompagné depuis ses débuts, Yves Bélanger, CSC, et André Turpin. C’est de complicité, d’explorations visuelles et de passion pour le cinéma que sont venus malicieusement nous parler les deux chefs opérateurs québécois.
Christian Berger

Le directeur de la photographie Christian Berger, AAC, parle de son travail sur "Happy End", de Michael Haneke
Entretien filmé par François Reumont pour l’AFC

En reprenant le casting et citant explicitement sa précédente étude sur l’euthanasie, le réalisateur autrichien continue son chemin sur la Croisette avec une suite plutôt comique. Un film dépeignant la vie de trois générations de la haute bourgeoisie calaisienne confrontée à la dépression, le suicide et la difficulté d’aimer. Le directeur de la photographie Christian Berger, AAC, fidèle compagnon de Michael Haneke, nous fait partager sa méthode de travail et les dernières avancées technologiques de son système d’éclairage par réflexion utilisé in situ sur ce film.
Christian Berger

Le Ruban blanc
Entretien avec le directeur de la photographie Christian Berger, AAC

Lors du dernier Festival de Cannes, l’AFC a publié sur son site Internet une série d’entretiens avec des directeurs de la photographie ayant un film retenu dans l’une ou l’autre des sélections.
A l’occasion de la sortie sur les écrans du Ruban blanc de Michael Haneke, Palme d’or de cette 62e édition, nous publions un entretien avec le directeur de la photographie autrichien Christian Berger, AAC dans lequel il y parle de son travail sur le film et d’un système d’éclairage dont il a contribué à la mise au point.
Sortie le 21 octobre 2009
Hazem Berrabah

Hazem Berrabah, AFC, TSC, parle d’"Ashkal", de Youssef Chebbi
Le béton, les flics et le feu

Ashkal, de Youssef Chebbi, est un film qui prend comme décor un quartier particulier de la capitale tunisienne : "Les Jardins de Carthage", lotissement immobilier symbole de l’ancien régime, resté en plein chantier depuis la révolution de 2011. Cette enquête policière est aussi un film politique et social sur la Tunisie d’aujourd’hui, tout en y intégrant une dimension métaphysique et religieuse. C’est Hazem Berrabah, AFC, TSC, qui est derrière la caméra et il nous parle de ce film où les images donnent à ce quartier en chantier, un vrai premier rôle au cinéma. (FR).
Hazem Berrabah
Amine Berrada
Amine Berrada

Amine Berrada revient sur le tournage nocturne du film de Kamal Lazraq, "Les Meutes"
"Au cœur de la nuit", par François Reumont pour l’AFC

C’est sur les bancs de La Fémis (mais avec deux promos d’écart) qu’Amine Berrada et Kamal Lazraq se rencontrent. Même si les deux natifs de Casablanca ne se connaissent pas d’avant, ils ont alors l’occasion de travailler ensemble sur le film de fin d’étude du jeune réalisateur en 2010 (Amine en tant qu’assistant caméra). En ce 76e Festival de Cannes, la section Un Certain Regard accueille leur premier long métrage en commun, Les Meutes, qui se déroule en une nuit dans leur ville natale. (FR)
Amine Berrada

Le pastel du désert
Où le directeur de la photographie Amine Berrada parle de son travail sur "Le Miracle du Saint inconnu", d’Alaa Eddine Aljem

Arrivé en France en 2006 pour étudier le cinéma, Amine Berrada intègre le département Image de La Fémis dont il sort diplômé en 2013. Le jeune directeur de la photographie tourne en 2018 son deuxième long métrage à l’image, Le Miracle du Saint inconnu, réalisé par Alaa Eddine Aljem et en compétition à la Semaine de la critique.
Renato Berta

Renato Berta, AFC, salue la mémoire du cinéaste Jean-Marie Straub

Le cinéma de Jean-Marie Straub et de sa compagne Danièle Huillet était une œuvre radicale et exigeante. Depuis Les Chroniques d’Anna Magdalena Bach, en 1967, un portrait rigoureux de la femme du cantor de Leipzig, le couple de cinéastes n’a eu de cesse d’explorer la littérature, le théâtre, la musique et la poésie. Renato Berta, AFC, a été l’un de leur plus fidèle compagnon de route, signant l’image de plus d’une dizaine de leurs films. Il revient avec nous sur cette expérience de cinéma unique. (FR)
Renato Berta

"60’ avec Renato Berta, AFC", où le directeur de la photographie parle de son métier et revient sur ses souvenirs
Par Gilles Porte, AFC, et Margot Cavret

Le directeur de la photographie Renato Berta, AFC, échange librement avec Gilles Porte, AFC, et Margot Cavret, jeune diplômée de l’École nationale supérieure Louis-Lumière, issus de deux générations différentes de la sienne. Il revient sur son métier et ses souvenirs – cinquante ans de carrière – tout en n’occultant pas le présent…
Renato Berta

Renato Berta, AFC, parle de son travail sur "L’Amant d’un jour", de Philippe Garrel

Depuis Charles mort ou vif, du Suisse Alain Tanner en 1969, le directeur de la photographie Renato Berta, AFC, a éclairé pas moins d’une centaine de longs métrages. Il accompagne les réalisateurs de la nouvelle vague et privilégie le cinéma d’auteur. Il croise Philippe Garrel très tardivement, en 2015, pour L’Ombre des femmes, puis signe l’image de L’Amant d’un jour, tourné en 35 mm argentique noir-et-blanc. L’Amant d’un jour, 27e long métrage s’inscrivant dans la longue carrière de ce réalisateur (très) indépendant, est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, dans le cadre du Festival de Cannes 2017. (BB)
Renato Berta
Florian Berutti

Le directeur de la photographie Florian Berutti parle de son travail sur "L’Autre Laurens", de Claude Schmitz
Par François Reumont, pour l’AFC

Film noir à symboles, L’Autre Laurens, le nouveau long métrage du cinéaste et metteur en scène de théâtre belge Claude Schmitz, met en scène un détective privé un peu au bout du rouleau dont deux disparitions subites (sa mère et son frère jumeau) vont l’obliger à renouer avec sa nièce. Un film à l’image très originale et colorée, tourné entre Dordogne et Espagne par Florian Berutti. Le film est sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes. (FR)
Luca Bigazzi

Le directeur de la photographie Luca Bigazzi parle de son travail sur "Youth", de Paolo Sorrentino
Luca Bigazzi craque pour le HDR

Luca Bigazzi et Paolo Sorrentino forment l’un des tandems les plus brillants dans la cinématographie italienne actuelle. Vainqueurs de plus de soixante récompenses dont l’Oscar du meilleur film étranger avec La grande belezza, en 2014 – présent au Festival de Cannes 2013, mais ignoré par le jury –, les deux hommes se retrouvent cette année sur la Croisette avec La giovinezza (Youth). Un film mettant en scène un duo d’octogénaires interprétés par Michael Caine et Harvey Keitel, tourné entre la Suisse et l’Italie. (FR)
Peter Biziou

Festival Manaki Brothers Entretien avec Peter Biziou, BSC
Par François Reumont pour l’AFC

Doublement honoré en cette années 2023 (au Festival Manaki Brothers et bientôt à Camerimage), le directeur de la photographie britannique Peter Biziou, BSC, est venu partager quelques souvenirs de sa longue et prestigieuse carrière menée de front entre les plateaux de publicités et ceux de la fiction. Si Mississippi Burning (Oscar de la Meilleure photographie en 1989) reste sans doute la plus haute distinction pour lui, il est aussi au générique de très grands films comme La Vie de Brian, des Monty Python, Richard III, de Richard Loncraine, ou encore The Truman Show, de Peter Weir... (FR)
Jarin Blaschke

La lumière est à moi
Entretien avec le directeur de la photographie Jarin Blaschke à propos de son travail sur "The Lighthouse", de Robert Eggers

Après un premier film remarqué où la recréation méticuleuse d’une communauté du XVIIe siècle avait fait sensation (The Witch, 2015), le duo Robert Eggers (réalisation) et Jarin Blaschke (image) s’est attaqué à un autre projet fantastico-historique encore plus ramassé. Soit la rencontre entre deux hommes (Robert Pattinson et Wilhem Dafoe) seuls sur une île s’occupant d’un phare au début du XIXe siècle. Le film a été tourné en Nouvelle-Ecosse, avec une image très dense évoquant à la fois le cinéma muet et les gravures fantastiques de l’époque. Le film est présenté en compétition Réalisateurs de premiers films à Camerimage.
Patrick Blossier

Patrick Blossier, AFC, revient sur le tournage de "Ouistreham", d’Emmanuel Carrère

L’écrivain Emmanuel Carrère et le directeur de la photographie Patrick Blossier se connaissent depuis quinze ans. Il se sont rencontrés pour le tournage de La Moustache, adaptation d’un roman de l’écrivain. Ils se sont croisés sur Les Revenants, série Canal+ réalisée par Fabrice Gobert et co-écrite par Emmanuel Carrère. Aujourd’hui, ils se retrouvent sur Ouistreham, adaptation du best seller de la journaliste Florence Aubenas, rédigé après six mois passés au milieu des travailleurs précaires de Caen. (FR)
Patrick Blossier

Les films " AFC " vus par leurs directeurs de la photographie
" Indigènes " de Rachid Bouchareb, photographié par Patrick Blossier

Rachid Bouchareb signe avec Indigènes son cinquième long métrage en tant que réalisateur. Un film d’époque qui se situe durant la deuxième guerre mondiale. En 1942 la France manquait de soldats, elle est allé en chercher 200 000 au Maghreb et en Afrique noire. Les tirailleurs ont été placés en première ligne, et n’avaient pas les mêmes droits que les métropolitains. La moitié d’entre eux sont morts au combat. Nous suivons avec Indigènes l’épopée d’une douzaine d’entre eux dont Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Sami Nacéri et Roschdy Zem. Un sujet très fort, un enjeu exceptionnel pour ces comédiens dont les grands-pères ont vécu exactement cette histoire-là. Un film touchant et juste pour lequel nous nous sommes entretenus avec Patrick Blossier.
Nicolas Bolduc

Nicolas Bolduc, CSC, revient sur le tournage des "Trois Mousquetaires : d’Artagnan", de Martin Bourboulon
Pâques, Mousquetaires et Chocolat, par François Reumont

Après presque un an de tournage entre août 2021 et juin 2022, le premier des deux films consacrés à l’œuvre intemporelle d’Alexandre Dumas est sur les écrans depuis le 5 avril. Une nouvelle adaptation, assez fidèle au roman, mais dont la direction artistique, les costumes et la photographie viennent parfois lorgner du côté du cinéma bis, assumant une certaine filiation avec le western italien des années 1970. C’est Nicolas Bolduc, CSC, qui a été choisi par le réalisateur Martin Bourboulon pour mettre en image cette saga. On rentre avec lui dans ce "blockbuster" à la française de 72 millions d’euros... (FR)
Nicolas Bolduc

Entretien avec le directeur de la photographie Nicolas Bolduc, CSC, à propos de son travail sur "Two Lovers and a Bear", de Kim Nguyen
Par François Reumont pour l’AFC

Quelque part dans le Grand Nord canadien. Sam et Lucy s’aiment passionnément.
Mais quand cette dernière décide de quitter la bourgade pour reprendre ses études, Sam envisage leur séparation. Leur amour va alors être mis à rude épreuve... Dans un entretien filmé, en anglais, le directeur de la photo Nicolas Bolduc, CSC, parle de la mise en images de cette histoire romantique par moins 40° avec des motoneiges, un fusil, des aurores boréales... et un ours blanc qui aime le whisky.
Eben Bolter

Entretien avec Eben Bolter, BSC, à propos de la série “The Last of Us”
Vingt ans après, par François Reumont

Après la série "Chernobyl", qui reste à ce jour l’une des plus grandes réussites de HBO en matière de recréation historique, le scénariste et réalisateur Craig Mazin a décidé d’adapter l’un des jeux vidéos les plus renommés pour son originalité et son ambiance. C’est "The Last of Us", une immersion dans un monde post-pandémique où la survie des protagonistes est l’enjeu principal. Pour surprendre et s’éloigner du simple film de zombies, le réalisateur a multiplié les audaces scénaristiques, retrouvant l’ambiance et les personnages développés à l’origine dans le jeu. C’est la jeune directrice de la photographie russe Ksenia Sereda qui a été choisie pour mettre en image les deux premiers épisodes, tandis que Eben Bolter, BSC, prenait la relève sur les épisodes 3/4/5. On revient avec plaisir en sa compagnie sur les enjeux d’une telle aventure. (FR)
Olivier Boonjing

Olivier Boonjing, SBC, évoque le tournage du film de Jonathan Millet, "Les Fantômes"
"Fantômes contre fantômes", par François Reumont

Pour son premier long métrage de fiction, le réalisateur Jonathan Millet propose une plongée plus vraie que nature dans la traque contemporaine d’un criminel de guerre syrien. Un film qui parle d’espions malgré eux, mais surtout une galerie de personnages aux regards abîmés par l’exil et par les atrocités de la guerre. C’est le directeur de la photographie belge Olivier Boonjing, SBC (déja interviewé il y a trois ans avec Rien à foutre, de Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, également à la Semaine de la Critique) qui est derrière la caméra pour mettre en image ce thriller entre Strasbourg et le Moyen-Orient. Ce film est présenté en séance d’ouverture et également un sérieux prétendant pour la Caméra d’or. (FR)
Olivier Boonjing

Le directeur de la photographie Olivier Boonjing, SBC, parle de son travail sur "Rien à foutre", de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre

A l’occasion de la sortie en salles, le 2 mars 2022, de Rien à foutre, de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, lire ou relire l’article dans lequel le directeur de la photographie Olivier Boonjing, SBC, revient sur ses choix techniques à propos du film, sélectionné au 74e Festival de Cannes dans la Compétition de la Semaine de la critique et pour lequel il a reçu le Prix Fondation GAN.
Olivier Boonjing

Olivier Boonjing, SBC, revient sur les choix techniques de "Rien à foutre", de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre
La vie de Cassandre

Toujours aussi surprenant et prolifique, le cinéma belge envoie cette année à la Semaine de la critique un très joli portrait de jeune femme interprétée par Adèle Exarchopoulos. Rien à foutre (qui s’appelait Carpe Diem lors de son tournage pour ne pas effrayer les gens !) est aussi une plongée dans le monde impitoyable des compagnies low cost. (FR)
Céline Bozon

Claire Mathon, AFC, revient sur ses choix pour mettre en images "Miséricorde", d’Alain Guiraudie
Par Céline Bozon, AFC et Hélène de Roux

« Tu ne vas pas prendre la route ce soir ? », et voici que le séjour de Jérémie dans son village d’enfance, où il est venu assister aux obsèques de son ancien patron, dure plus que prévu. A force d’arpenter la forêt automnale à la recherche de cèpes et de rendre des visites incongrues à ses copains d’enfance, il tisse une toile de désirs et de frustrations dont les fils semblent lui échapper.
 Pour leur troisième film ensemble après L’Inconnu du lac et Rester vertical, Alain Guiraudie et Claire Mathon nous replongent dans un (film) noir dont l’exploration est infinie, et dont les visages étonnés qui s’en détachent nous marqueront longtemps.
Céline Bozon

80e édition de la Mostra de Venise Céline Bozon, AFC, revient sur le tournage de "Sidonie au Japon", d’Élise Girard
"Sidonie vide son sac", par François Reumont

Partie visiter le Japon à l’invitation de son éditeur, une grande écrivaine française voit son passé resurgir au pays du Soleil-levant. C’est Isabelle Huppert qui endosse le rôle de ce film signé Élise Girard (Drôles d’oiseaux, Belleville Tokyo). Entre lieux iconiques, paysages de cartes postales et hôtels de luxe, le voyage de Sidonie se transforme peu à peu dans une ambiance fantastique où le fantôme de son mari défunt vient lui tenir compagnie. Céline Bozon, AFC, est aux manettes de l’image et vient nous partager son expérience d’un tournage au pays de Mizoguchi. Un film en sélection à la 80e Mostra de Venise où il est projeté le mercredi 30 août dans la section parallèle "Journées des Auteurs". (FR)
Céline Bozon

La directrice de la photographie Céline Bozon, AFC, parle de son travail sur la série Netflix "Grégory"
Loin des images d’Epinal

Pour écrire la trame narrative et superviser la mise en scène de la série documentaire "Gregory" (adaptée de l’affaire Villemin), Netflix a fait appel au réalisateur de fiction Gilles Marchand (Qui a tué Bambi ?, L’Autre monde, Dans la forêt). Une volonté éditoriale fictionnelle, que ce soit pour la mise en scène ou pour l’image. C’est Céline Bozon, AFC, qui signe la photographie, comme colonne vertébrale du projet, d’une série d’entretiens très audacieux en lumière. Egalement à retenir, le remarquable travail de montage et d’exploitation des archives (parfois inédites) comme des photos d’époque, dont la texture va encore dans le sens du long métrage de fiction plutôt que vers les canons du documentaire TV hexagonal (FR).
Céline Bozon
Céline Bozon
Céline Bozon

Où Caroline Champetier parle de son travail
Par Céline Bozon, AFC

Sur Berthe Morisot, réalisé et photographié par Caroline Champetier, AFC (2012) – Projeté le lundi 17 février

"Berthe Morisot" : la joie du geste partagé
Céline Bozon

La directrice de la photographie Céline Bozon, AFC, parle de son travail sur "Tip Top", de Serge Bozon

Céline Bozon a éclairé le film de son frère Serge Bozon, La France, qui avait obtenu le prix Jean Vigo en 2007. Tip Top est le quatrième long métrage de Serge. Céline a travaillé au côté de Tony Gatlif (Exils, Transylvania) et de Jean-Paul Civeyrac (Toutes ces belles promesses, Tristesse beau visage, A travers la forêt). Elle nous livre ici un texte personnel relatant la démarche photographique particulière pour ce film en sélection à la Quinzaine des réalisateurs. (BB)
Céline Bozon

Entretien avec la directrice de la photographie Céline Bozon, AFC, à propos du film "L’Autre monde" de Gilles Marchand
En Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, Séance de minuit

Céline Bozon a travaillé à plusieurs reprises avec Jean-Paul Civeyrac et aussi avec Cédric Khan, Tony Gatlif et son frère, Serge Bozon. Très liée au jeune cinéma français, elle assoit désormais son expérience de directrice de la photographie en signant l’image d’une vingtaine de longs métrages.
Scénariste de Dominik Moll pour Harry, un ami qui vous veut du bien et pour Lemming, Gilles Marchand a réalisé en 1993 un premier long métrage Qui a tué Bambi. C’est une première collaboration pour Céline Bozon sur ce thriller L’Autre monde, hors compétition à Cannes en Séance de minuit.
Nous avions déjà rencontré Céline l’an dernier pour le film d’Axelle Ropert La Famille Wolberg, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs.
Céline Bozon

La Famille Wolberg
d’Axelle Ropert , photographié par Céline Bozon, AFC

Déjà, en 2007, Céline Bozon avait répondu aux entretiens de l’AFC pour deux films sélectionnés à la Quinzaine des réalisateurs : La France, réalisé par son frère, Serge Bozon, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.
Cette année, elle signe la photo du film d’Axelle Ropert, La Famille Wolberg, sélectionné à la Quinzaine également. À noter qu’elle a rejoint l’AFC fin 2007...
Céline Bozon

Céline Bozon parle de son travail sur "La France" et "Un homme perdu"

En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses.
Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.
Céline Bozon

Céline Bozon parle de son travail sur "La France" et "Un homme perdu"

En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses. Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.
Natasha Braier

La directrice de la photographie Natasha Braier, ADF, parle de son travail sur "The Neon Demon", de Nicolas Winding Refn
Paint it Black

Après des images très remarquées en 2014 pour le film d’anticipation australien The Rover, la directrice de la photographie argentine Natasha Braier, ADF, revient à Cannes cette année avec le réalisateur danois Nicolas Winding Refn. Prenant comme contexte le milieu de la mode, The Neon Demon met en scène Elle Fanning dans le rôle d’une jeune femme débarquant à Los Angeles pour y travailler en tant que modèle. Une ambiance mêlant sophistication et horreur, pour un film qui semble être l’un des plus fous du metteur en scène de Drive – Prix de la mise en scène cannes 2011 (FR).
Fiona Braillon
Fiona Braillon

Entretien avec Fiona Braillon, SBC, à propos de "Mon légionnaire", de Rachel Lang

C’est avec Rachel Lang, réalisatrice belge, que la directrice de la photo Fiona Braillon, SBC, débute sa carrière à l’image. Sorties toutes les deux de l’IAD, (Institut des arts de la diffusion) en 2010, Fiona Braillon signe en 2016 l’image du premier film de Rachel Lang, Baden Baden puis, quatre ans plus tard, celle de Mon légionnaire. Ce film est en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs de cette 74e édition du Festival de Cannes. (BB)
Sturla Brandth Grøvlen

Le directeur de la photographie Sturla Brandth Grøvlen, DFF, parle de son travail sur "War Sailor", de Gunnar Vikene
"Voyage au bout de l’enfer" par François Reumont

Rares sont les films de guerre sans soldats. C’est le parti pris du réalisateur norvégien Gunnar Vikene et de son impressionnant Kriegsseileren (War Sailor), projeté en Compétition principale pour la Grenouille d’or de la meilleure image 2022. Évoquant par sa construction narrative Deer Hunter, de Michael Cimino (auquel il pourrait emprunter sans complexe le titre français, Voyage au bout de l’enfer), ce "matelot de guerre" est un film tout en nuances où destin, amitié et survie forment un puissant carburant dramatique. C’est Sturla Brandth Grøvlen, DFF, directeur de la photographie danois (Rams, en 2015, déjà récompensé par une Grenouille d’argent), qui met en image cette histoire à la fois épique et très intime... (FR)
Sturla Brandth Grøvlen

Entretien avec le directeur de la photographie Sturla Brandth Grøvlen, DFF, à propos de son travail sur "Rams", de Grímur Hákonarson

Dans un entretien filmé, en anglais, le directeur de la photographie Sturla Brandth Grøvlen, DFF, parle de son travail sur Rams, de Grímur Hákonarson, présenté à Camerimage dans la compétition Longs métrages. De la genèse du projet, des décors, des références visuelles, du matériel de tournage, du sous-sol, de la tempête de neige, de la lumière de la tempête, etc.
Nicolaj Brüel

Nicolaj Brüel, DFF, raconte le tournage de "Pinocchio", de Matteo Garrone
Un Pinocchio romantique

Après Dogman, en 2018, le réalisateur romain Matteo Garrone refait équipe avec le directeur de la photo Danois Nicolaj Brüel, DFF, sur une nouvelle adaptation du conte populaire de Carlo Collodi Pinocchio. On retrouve dans cette adaptation la passion de Garrone pour le merveilleux qu’il avait déjà traité dans Le Conte des Contes, en 2015. Avec un défilé de personnages et de lieux qui transposent le conte pour enfants dans un univers parfois proche du romantisme allemand. Le film est sélectionné en Compétition principale lors du festival Camerimage 2020. (FR)
Laurent Brunet

Laurent Brunet, AFC, évoque la façon artisanale de tourner "Le Livre des solutions" au côté de Michel Gondry
"La méthode Marc Becker", par François Reumont pour l’AFC

Loufoque et décalé comme à son habitude, Michel Gondry vient cette fois-ci nous parler de lui en mettant en scène l’histoire d’un réalisateur star en conflit avec ses producteurs qui décide de s’enfuir avec ses rushes pour achever son film caché au fond des Cévennes. Pierre Niney y incarne Marc Becker, le clone de Gondry, tour à tour irascible et génial qui tente d’achever son film chez sa vieille tante Suzette (Francoise Lebrun) accompagnée de sa fidèle monteuse Charlotte (Blanche Gardin) et de son assistante soufre douleur Sylvia (Frankie Wallach). A l’image, c’est Laurent Brunet, AFC – désormais intégré à la famille Gondry depuis Microbes et Gasoil – qui tient la caméra... (FR)
Laurent Brunet

Entretien avec le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC, à propos de son travail sur "After the War", d’Annarita Zambrano
"Après la guerre"

Pour son premier long métrage, la réalisatrice italienne Annarita Zambrano a choisi de porter à l’écran une histoire d’exil entre un père et sa fille dans le contexte politique des années 1980, post Brigades Rouges. Une histoire qui se déroule entre l’Italie et le sud-ouest de la France, mise en images par Laurent Brunet, AFC, sélectionné en compétition officielle dans la catégorie Un certain regard (FR)
Laurent Brunet

Le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC, parle de son travail sur "A Strange Course of Events", de Raphaël Nadjari

Laurent Brunet a travaillé à deux reprises avec Christophe Honoré (Non ma fille tu n’iras pas danser et La Belle personne) et c’est pour Séraphine, de Martin Provost, qu’il remporte le César de la meilleure photo en 2008. Il a éclairé tous les films de Raphaël Nadjari et c’est pour son 6e long métrage, A Strange Course of Events, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs, que Laurent nous parle de son travail…
Laurent Brunet

Entretien avec le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC, à propos du film "Pourquoi tu pleures ?" de Katia Lewkowicz

Laurent Brunet, AFC a souvent tourné en Israël (Avanim de Raphael Najari, Mon trésor de Keren Yedaya ou Free Zone d’Amos Gitaï). En France, il a récemment signé l’image de films de Christophe Honoré, Lodge Kerrigan ou Martin Provost (Séraphine, César de la meilleure image en 2009). L’année passée à Cannes, c’est aussi lui qui avait signé l’image du Prix du jury (Un homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun).
Laurent Brunet

Entretien avec le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC, à propos du film "Un homme qui crie" de Mahamat-Saleh Haroun
Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, en compétition

Laurent Brunet, qui a photographié tous les films de Raphaël Nadjari (Téhilim, sélectionné à Cannes en 2007), a une grande habitude des tournages à l’étranger. Mais il ne connaissait pas l’Afrique et a découvert ce pays pour une première collaboration avec Mahamat-Saleh Haroun, le seul Africain de la compétition à Cannes avec Un homme qui crie, son quatrième long métrage. A l’origine, le titre complet était Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse, une citation du Cahier d’un retour au pays natal du poète Aimé Césaire.
Laurent Brunet

Laurent Brunet parle de son travail sur "Tehilim" de Raphaël Nadjari
Sélection officielle, en compétion

Raphaël Nadjari et Laurent Brunet ont travaillé pour la première fois ensemble en 1998. Pour Raphaël, un premier film en tant que réalisateur, pour Laurent un premier film en tant que directeur photo. The Shade sera sélectionné au festival de Cannes, à Un Certain Regard. Nous retrouvons cette année ce tandem, qui, ne s’étant plus quitté depuis, se retrouve sur la Croisette pour ce cinquième film Tehilim (Les Psaumes). Entièrement tourné à Jérusalem, en hébreu, Tehilim raconte la disparition mystérieuse d’un père, qui laisse sa famille face à elle-même.
Charlotte Bruus Christensen

La directrice de la photographie Charlotte Bruus Christensen évoque le tournage de "The Banker", de George Nolfi
Sans arme, ni haine, ni violence

Adapté d’une histoire vraie, le nouveau film de George Nolfi, scénariste de Ocean’s Twelve ou La Vengeance dans la peau, met en lumière un trajet hors du commun dans l’Amérique ségrégationniste des années 1950. Celui de Bernard Garrett et Joe Morris, deux businessmen noirs qui réussirent le tour de force de racheter deux banques au Texas et démocratiser l’accès aux prêts pour la communauté afro-américaine. Mis en scène comme un film de casse à la tonalité visuelle "hitchcockienne", c’est Charlotte Bruus Christensen qui signe l’image de ce film produit par Apple TV. (FR)
Charlotte Bruus Christensen

La directrice de la photographie Charlotte Bruus Christensen parle de son travail sur "The Hunt" de Thomas Vinterberg

Charlotte Bruus Christensen est une chef opératrice danoise qui a fait ses études en Angleterre. De retour dans son pays d’origine, elle a commencé à faire pas mal de courts métrages avant de se faire remarquer grâce à l’un d’entre eux par Thomas Vinterberg qui l’engage en 2009 pour faire son film Submarino.
Depuis elle a signé l’image de deux autres films, Hunky Dory du réalisateur gallois Marc Evans, et Min bedste fende, du Danois Oliver Ussing. C’est le même Thomas Vinterberg qui lui offre sa première sélection cannoise cette année avec The Hunt (La Chasse).
Sébastien Buchmann

Sébastien Buchmann, AFC, revient sur les défis relevés pour filmer "Le Parfum vert", de Nicolas Pariser

C’est dans l’univers du théâtre que Nicolas Pariser plante l’intrigue de son nouveau film Le Parfum vert, en sélection à la Quinzaine des réalisateurs. Entre le film d’espionnage et l’univers de la BD, les ombres d’Hitchcock et de Tintin planent tout au long des péripéties un peu rocambolesques vécues par l’étrange tandem Vincent Lacoste et Sandrine Kiberlain. Sébastien Buchmann, AFC, fidèle collaborateur de Nicolas Pariser que la Quinzaine des réalisateurs avait déjà accueilli à Cannes en 2019 pour Alice et le maire signe une image colorée et contrastée, avec des effluves de vert… (BB)